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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:23


Progressivement les ressources nationales sont pillées au bénéfice d’une minorité compradore et d’une oligarchie financière étrangère occulte. Avec  la création de l’OTR, le Togo va être définitivement placé sous tutelle. Ainsi, après notre passage sous protectorat et l’octroi dans la douleur d’une indépendance imaginaire, l’actuel pseudo-ministre des finances, dans son incapacité congénitale à accomplir la tâche dévolue à ce ministère et avec un dédain suprême pour nos travailleurs, veut enlever irrémédiablement au Togo son dernier attribut de souveraineté fictive.


Comment est-il tolérable qu’un étranger soit nommé en conseil des ministres pour diriger nos finances, notre économie, nos Directeurs généraux et sûrement le ministre lui-même car incompétent ? C’est une haute trahison de la patrie, une injure à nos cadres et un aveu flagrant de l’inaptitude du gouvernement à gérer notre pays. Il est évident qu’il n’y a pas à la direction de l’Etat une autorité patriote, effective, légitimée par sa compétence et confondue avec la foi, les aspirations et l’espérance du peuple togolais.


Le PRR demande à tous les togolais qui aiment notre mère-patrie et qui veulent être libres et dignes de se mobiliser pour combattre la création de l’OTR, la nomination d’un étranger en conseil des ministres pour le diriger et tous les coups scabreux du pseudo-ministre des finances. Ce pseudo-ministre solde nos banques, discrimine nos travailleurs, méprise les étudiants et les enseignants et dispose de la patrie aux ordres et aux intérêts de l’étranger. Aucun étranger ne peut travailler pour le profit de nos compatriotes et servir notre patrie mieux que nous. Nous sommes en colère. Le peuple togolais est bafoué. Le Chef de l’Etat et ses ministres n’aiment pas les enfants du Togo. Ils ferment nos écoles, méprisent les étudiants et les travailleurs et préfèrent les étrangers.


Battons-nous avec foi et détermination pour nous libérer des suppôts de l’étranger et des fossoyeurs de la République.  Que Dieu nous aide et protège notre pays.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 14:13

"Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités». La politique funeste d’injustices sociales, de pillage des ressources nationales par une minorité d’anthropophages, d’incompétents et de corrompus, l’endettement effréné du pays au profit de cette minorité et de leurs alter ego d’étrangers, la vacherie et la rosserie qui caractérisent cette minorité et l’amènent à contraindre la  majorité du peuple à manger de la vache enragée et à avoir leurs estomacs dans leurs talons, etc, conduisent le pays vers le chaos


Notre parti, le PRR, n’accepte pas que le gouvernement engage plus de 1.000 Milliards de FCFA dans des réalisations d’infrastructures physiques extrêmement surfacturées mais s’oppose à la mise en œuvre d’un programme de croissance et de développement d’environ 300 Milliards de FCFA pour régler les problèmes cruciaux de bas salaires, de dégradation de la vie des citoyens et de désespérance généralisée. Oui, il est possible de satisfaire les revendications  des enseignants, des étudiants, du personnel de la santé, des fonctionnaires en général et d’améliorer leurs cadres de travail. Au PRR, nous ne faisons pas partie des extrémistes de l’intolérance ni des acrobates de la démagogie ni des arrivistes profiteurs du système véreux et improductif en vigueur. Nous connaissons les atouts et les faiblesses de notre nation et comment en organiser le syncrétisme.

Aussi avec conviction, nous réaffirmons que la politique et l’économie sont liées l’une à l’autre comme le sont l’action et la vie. Gouverner, c’est assister les enfants de la patrie dans leurs évolutions et dans les épreuves. En conséquence, on ne peut aujourd’hui détourner le Togo du bouleversement mortel dont il est menacé qu’en conjuguant la force et l’espérance de l’économie avec l’efficacité, la générosité et l’ambition de la politique.  On n’a pas le droit de laisser détourner les ressources du pays par une minorité que l’on dénonce tout en renforçant continuellement cette minorité. C’est du cynisme.

Les togolais doivent se mobiliser pour mettre irrévocablement un terme à cette gangrène politique, sociale, économique et morale du régime en vigueur.  Le PRR soutient l’USET, les travailleurs de la SNPT et tous les mouvements de revendications sociales. L’alliance des chimères, des incompétences, des chantages, des lâchetés et des fripouilleries est entrain de porter un très mauvais coup à notre patrie. Quand un gouvernement ne peut pas créer de la richesse, il ne laisse pas dilapider les ressources que les togolais procurent  à l’Etat par de durs labeurs. Il n’endette pas non plus massivement l’Etat au profit d’une minorité et de sociétés étrangères et refuse aux travailleurs des rémunérations de survie. Nous constatons amèrement l’infirmité morale du gouvernement actuel, qui s’abrite derrière des dogmes inhumains prescrits par des institutions supranationales. Il faut un changement radical dans la gouvernance du pays car nous sommes au bord du gouffre. Du sud au Nord, nous devons nous préparer pour le salut public. Ce n’est pas une affaire d’individus ou de partis politiques mais de ressaisissement général et de rassemblement des cœurs et des esprits. En fermant nos écoles à cause de 26 Milliards de FCFA, ils détruisent notre avenir et hypothèquent le bonheur et la dignité de nos enfants. Comment peuvent-ils oser donner 300 Milliards de FCFA pour construire un 3è quai au port de Lomé pour accueillir des bateaux qui vont décharger leurs cargaisons dans les ports voisins après avoir dégazé dans nos eaux maritimes mais refuser de consacrer 19 Milliards de FCFA pour améliorer les conditions de vie de nos étudiants, etc ?  Nous sommes en plein esclavage et de délire. Que l’Eternel nous aide à mettre un terme rapidement à cette tragique expérience.

Nicolas LAWSON

 

Président du PRR 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:45

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BULLETIN D’INTERPELLATION ET DE COMPASSION

Le naufrage du dernier bateau dans la méditerranée, les centaines de morts par noyades et les éprouvés, qui ont pu débarquer sur l’île de Lampedusa, attestent encore cruellement de l’échec patent de la coopération entre l’Europe et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).

Depuis 1981 jusqu’en 1985, par délégation pour représenter la France au Parlement Européen des jeunes, puis par nomination au ministère français de la coopération, je n’avais cessé d’attirer l’attention, surtout des élites dirigeantes européennes, sur le caractère parasitaire et destructeur de la politique de l’aide de l’Union Européenne. Ses effets pervers sur nos économies ; son encouragement déguisé à l’oisiveté dans nos pays ;  son induction de la corruption entre les dirigeants européens et ceux des pays ACP et son enracinement de l’esprit de mendicité développé principalement  chez les élites dirigeantes des ACP font d’eux de vils courtisans et des intrigants sans vision et malheureusement des masses africaines de lamentables damnés du monde moderne.

Le combat du PRR, qui est aussi celui des hommes de bonne volonté et d’humanisme, se poursuivra avec une ténacité indomptable. En vue de promouvoir la vision du codéveloppement entre l’Europe et les pays ACP, j’avais organisé le 28 Février 1984 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris une conférence coprésidée par le Président Léopold Sedar Senghor et le Président Edgar Faure avec la participation à la tribune de l’académicien et Président du Mouvement Européen, le professeur Louis Leprince-Ringuet, le recteur de l’académie de Paris Hélène Arwheiller, le Président de l’université de la Sorbonne Jacques Bompaire, le Président de l’association des étudiants indépendants de France et moi-même, Président de l’association Jeunesse ACP-CEE. Malheureusement, dans un aveuglement impudent et un entêtement vaniteux et cynique, les élites de la faillite ont abandonné la conception du codéveloppement pour créer le dogme  fallacieux du développement durable, qui est une pure aliénation de la conscience.

Tant que les élites dirigeantes de l’Europe et des pays ACP poursuivront  leur politique actuelle, devenue une chaine de servitude pour les jeunes des pays ACP et faisant de leurs pays des ergastules de misère et d’indignité, il ne sera pas possible d’arrêter les immigrations sauvages vers l’Europe et les instabilités politiques en Afrique. Le leurre des croissances économiques en Afrique,  fondées sur le maraudage  des innombrables ressources minières africaines  et la réalisation d’inconsistantes infrastructures physiques, ne peuvent pas résoudre les considérables problèmes des africains. Les misères ambiantes, les démographies galopantes, l’explosion des délinquances sociales, les désespérances, La corruption et l’insensibilité des dirigeants, la prostitution et l’immoralité sont des nuées dans un ciel lourd et qui conduisent inévitablement au choc funestes  des révoltes populaire.

Le PRR proclame haut et fort qu’il faut un développement minimum pour parvenir à établir une démocratie viable dans un pays. Autrement, les élections ne sont que des vaudevilles  cocasses et tragiques. Au Togo, l’horizon est sombre. L’œuvre d’émancipation économique et le grand souffle de la liberté et de la dignité ne seront possibles que dans l’unité et la mobilisation de notre peuple et le travail en commun des élites politiques qui se déchirent et divisent les togolais. Que Dieu veille sur nous.

Fait à Lomé, le 7 octobre 2013

Nicolas LAWSON

Président du PR

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 14:16

 

Après la publication des résultats des dernières élections législatives par la Cour Constitutionnelle, le PRR vient rappeler que ni la majorité présidentielle seule et ni l’opposition seule ne peuvent  séparément réaliser le salut de notre patrie. C’est ensemble, rassemblés dans une merveilleuse unité de dessein par un amour patriotique débordant que nous pouvons changer les conditions d’indignité, d’injustices sociales, de ressentiment et de désespoir dans le pays afin d’en extirper le cancer mortel des violences, des divisions politiques et de la misère. La providence nous donne à nouveau une chance historique pour vaincre les maux destructeurs du conflit politique permanent et pour apporter dans nos vies individuelles et sociales la paix et l’énergie créatrice.

Depuis 1990, la crise politique entretenue a plongé le pays dans un marasme profond et une crise obscure apparemment sans issue. Des multitudes de nos compatriotes sont ainsi enfermés dans un sombre abîme de fatalisme psychologique. Nous prions pieusement au PRR pour que Dieu  Tout-Puissant, le clément et le miséricordieux procure aux élites du pays la sérénité indispensable pour qu’elles acceptent ce qu’elles ne peuvent pas vraiment changer rapidement, du courage pour changer avec détermination et clairvoyance ce qui est en leur capacité de changer et surtout de la sagesse pour faire la différence entre ce qui est impossible et ce qui est possible. Aussi, nous ne devons plus réagir avec amertume ou intolérance mais chercher à transformer nos souffrances en forces positives et créatrices. Naturellement au PRR, nous avons la conviction que la souffrance imméritée est rédemptrice et tout croyant doit en convenir. Les tensions et  les entraves des frustrations et les chaînes de nos peines ne doivent pas paralyser nos efforts pour le changement souhaité mais transformer nos déceptions du moment en élan d’espérance et de motivation. Tout est possible à ceux qui ont la foi et qui éprouvent de l’amour pour leurs prochains.

Les plus grandes menaces pour nous et notre pays sont la misère et les injustices sociales. Prions pour que le Président Faure Gnassingbé, qui reconnaît qu’une minorité s’accapare des richesses du pays, décide et agisse fortement pour corriger ces lèpres de notre société. Ces calamités sont ses pires objecteurs et nos redoutables ennemis. Elles constituent la plus grave menace sur la paix sociale et la stabilité politique de notre pays. Le PRR appelle donc expressément le peuple togolais à l’unité, à la circonspection et à se mobiliser pour le redressement économique. En dépit des tensions et des incertitudes du moment, ne laissons pas les adversités et le désappointement nous accabler. Nous sommes capables des plus grandes réalisations que l’homme peut accomplir si nous sommes unis. Que Dieu nous assiste pour nous pardonner mutuellement, pour nous aimer les uns les autres, pour nous tourner résolument vers l’avenir afin de bâtir ensemble un Togo dans lequel chacun se sentira heureux et fier.

 

Fait à Lomé : le 12 Août 2013

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 09:43

Notre parti, le PRR, veut rappeler à nos compatriotes qu’au-delà des échecs, des peines et des désarrois du présent, un magnifique avenir est possible. Il nous appartient de le réaliser. Pour y parvenir, nous devons être unis, patients et laborieux. A notre époque de matérialisme indifférente aux idéaux où les partis politiques, ambitieux de prosélytisme, non inspirés de principes  et les hommes politiques se cachant derrière des postures et des phraséologies, nous devons extirper, à tout prix, les germes de divisions qui minent notre société. Il est donc temps de faire silence aux surenchères des partisans et des pitres sans abdiquer ni taire nos justes revendications.Le monde dans lequel nous vivons est incertain et dur. Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces pour éradiquer la pauvreté ambiante et élever notre peuple à la dignité humaine, tout en lui assurant la paix, la sécurité et les libertés. Il n’y a pas de démocratie viable sans un développement humain décent. C’est aussi incontestable que le génie de notre peuple ne s’exprime pleinement que quand il est rassemblé. Quant à nos malheurs, ils sont proportionnels à la division de nos hommes politiques. En conséquence, le PRR appelle la classe politique à faire la paix des patriotes pour assurer ensemble et fraternellement le devoir incomparable de la construction d’une nation forte, unie, paisible et prospère. Nous n’avons plus le droit de stériliser chez nos frères et sœurs les élans et les espérances. Le pays a besoin d’être réédifié sous une discipline renouvelée et la mise au travail dans l’ardeur de ses enfants, surtout sa jeunesse. Aucune politique ne peut être efficace si elle n’est conjuguée avec la force et l’espérance de l’économie dans la justice sociale. La grande loi de la vie et du progrès est le groupement des hommes pour l’effort collectif en vue de leur meilleur rendement.Les dernières élections législatives doivent nous servir d’exemple pour comprendre que  rien n’est jamais acquis et que nous devons abandonner nos prétentions, nos surenchères et nos intérêts personnels afin de créer une atmosphère nouvelle dans le pays qui nous procurera les conditions d’un changement positif et d’un essor considérable. Le destin national ne dépend pas du sort d’un quelconque parti politique. Il s’agit de doter la nation d’un système politique plus juste, plus solidaire, de l’orienter vers des voies intellectuelles, spirituelles, morales et matérielles qui la mèneront au renouveau ; de faire vivre les libertés dans l’ordre, la discipline et la justice et de faire en sorte que l’intérêt particulier soit toujours contraint de céder à l’intérêt général.Les périodes électorales étant les moments d’exacerbation des intolérances, des divisions, de cristallisation de toutes nos frustrations en aigreur et en ressentiment, d’exploitation de nos travers, et non de choix de vision, d’ambition nationale, le PRR, aspirant à la paix sociale et à la concorde nationale, n’a pas jugé opportun de participer aux dernières élections législatives. Etant cohéritiers de la même destinée, ce n’est donc pas un désengagement politique de notre parti. Nous savons que les moulins de Dieu moulent lentement mais très fin. Il veille sur le Togo et le sauvera en faisant de lui le pays pilote en développement et en démocratie de notre sous-région.                  

Nicolas LAWSON

 

 Président du PRR

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:21

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L’histoire ne fait pas de casuistique, ses jugements sont absolus. Notre parti, le PRR, a tout fait pour retarder les échéances électorales afin qu’elles adviennent dans le consensus et qu’elles ouvrent de nouvelles perspectives réjouissantes et fructueuses pour le peuple togolais. Mais par de funestes aberrations et une débilité incohérente, des politiciens de tout acabit aux combinaisons et intriques égoïstes ont continué à œuvrer à la poursuite de la crise et à la consolidation de la servitude de la masse. Le CPDC rénové avait convenu en Mars 2012 par consensus l’organisation couplée des élections législatives et locales, la limitation du mandat présidentiel, le scrutin à deux tours pour l’élection présidentielle, l’élection du Président de la Cour constitutionnelle et sa saisine directe par le citoyen, etc. Mais les sybarites et autres incontinents de la crise politique permanente sont parvenus par de sordides conjurations  à des dépôts de candidatures afin d’aller aux seules élections législatives dans des conditions de mésintelligence et de concussion.

Ils ratifient ainsi et une fois encore leur propre déchéance et malheureusement renforcent la crétinisation et l’esclavage de notre peuple. Ils piétinent ce qu’il y a de plus haut dans les consciences et exploitent ce qu’il y a de plus bas dans les instincts. En conséquence, le PRR ne doit plus s’opposer à l’organisation des élections législatives prévues pour ne pas différer le fatal dénouement et prolonger les tribulations des togolais. La responsabilité revient au peuple souverain pour débrouiller le  funèbre chaos de désordres, de pyromanies, de supercheries, de ressentiments, de violences, de haines et d’injustices. Quant au PRR, il a décidé de ne pas participer aux élections législatives dans les conditions imposées. Cependant, notre parti continuera à peser sur l’histoire de façon réfléchie et positive. Dans notre lutte pour la lucidité, pour l’émancipation de notre peuple, pour la démystification d’une opinion trompée et manipulée, nous finirons par vaincre le système d’avilissement, de corruption matérielle et morale, de cynisme, et de prédation que la classe politique exploite sans commisération.

Nul ne doit douter de notre ardente volonté de résistance devant les injustices sociales, l’encanaillement des mœurs, la propagation de la misère et de l’ignorance et surtout de notre détermination à contribuer à l’éradication de la pauvreté, à l’élévation de notre peuple à la dignité humaine et à la restauration du prestige de notre pays. Nous prions Dieu pour qu’il inspire la majorité de notre peuple afin qu’elle oppose une forte défiance aux desseins équivoques et obscurs que les tartuffes politiques et sociaux entretiennent dans les esprits.

Nicolas LAWSON 

Président du PRR  

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:16

Depuis la lutte pour l’indépendance nationale, nos malheurs ont toujours été en proportion des divisions de nos hommes politiques. Heureusement, la fortune n’a jamais trahi notre peuple quand il est rassemblé. Mais à nouveau, le pays est profondément divisé. Il est menacé de soubresauts violents, d’un plus grand abaissement et de l’aggravation de la misère ambiante par la faute et l’aveuglement de certains de nos frères et sœurs. Ces compatriotes ne réalisent pas que la nation se dissout sous l’action des injustices économiques et sociales, des désordres en tout genre et les passions partisanes. Devant les récriminations réciproques implacables des factions, la masse du peuple est douloureusement rongée par la pauvreté et le désespoir. Mais les trotte-menu de l’intérêt personnel, de la confusion et du chaos, qui hantent les peuples en danger, s’activent à vouloir faire exprimer le peuple. Une expression populaire truquée est-elle la sauvegarde pour un peuple si misérable au sein duquel bouillonnent les frustrations, les colères, les mépris, les haines et l’accablement ? Cette inconséquence déconcerte nos plus fortes espérances et trouble notre conscience. Comment chercher encore à faire subir à la nation un si piètre expédient qui lui a déjà été funeste ?

Devant le péril, nous ne pouvons pas nous taire ni abandonner. C’est pourquoi, nous prenons encore l’étendard de la raison, de l’unité nationale et de la paix pour demander au Président Faure Gnassingbé d’arrêter la dérive de ceux qui veulent organiser des élections malgré le risque des affrontements, des contestations, des violences et la défiance d’une grande majorité de la population. Les aliénations, l’obscurantisme et la volonté aveugle d’assouvir des intérêts particuliers peuvent encore faire croire que les élections au suffrage universel direct sont la panacée aux problèmes des peuples. Peut-être pour des peuples éclairés et ayant un niveau de vie et d’éducation acceptable mais pas pour des peuples dominés par la misère, l’ignorance et les instincts grégaires. Le sage peuple suisse vient de rejeter par référendum à presque 80% l’élection au suffrage universel direct de ses représentants fédéraux. Les apologistes de l’élection doivent donc comprendre que la parodie de la liberté n’est pas la liberté. Ce n’est pas grâce à une élection qu’on élève un peuple à la dignité humaine et qu’on lui assure les libertés fondamentales et le bonheur. Il y’a aujourd’hui entre 25 et plus de 50% des jeunes européens qui sont en chômage, livrés à la délinquance et au désespoir. C’est d’ailleurs une institution supranationale dont les dirigeants ne sont pas élus démocratiquement qui détermine leur destin et en impose à leurs gouvernants élus.

 

Aucun dogme aussi séduisant soit-il ne peut donc se substituer à la réalité et aux principes. Notre assemblée nationale, déjà composée des protagonistes de la crise politique permanente, n’a été qu’une chambre d’enregistrements et n’a soutenu aucune proposition de loi dans l’intérêt majeur de notre peuple. Ce sont toujours les gouvernements qui ont présenté des projets de lois. Alors rien n’urge, après le retard accumulé, pour organiser des élections non consensuelles dans une période de larges désillusions, de méconduites, de vifs ressentiments et de désordres.

Après tous les efforts pour être au conseil de sécurité de l’ONU,  pour se vanter de la reprise de la coopération avec les institutions supranationales et autres pays étrangers et pour se prévaloir d’un esprit d’ouverture et de réconciliation nationale, le Président Faure Gnassingbé va-t-il se laisser manipuler ou se compromettre pour faire organiser des élections iniques, en provoquant de nouvelles violences, un nouveau retard du pays et la réprobation de la CEDEAO et de L’Union Européenne ? Avec les combinaisons bâtardes et politiciennes actuelles, une bonne partie de la population saisira l’occasion pour s’opposer vivement à l’organisation des élections prévues.

Ayant seul prêté serment conformément à l’article 64 de la constitution en vigueur et se référant aux dispositions des alinéas 6, 7 et 8 dudit article, s’il advient encore que le sang et les larmes des togolais coulent, le Président Faure Gnassingbé sera tenu définitivement pour le premier et grand responsable. Le PRR l’appelle à convoquer un dernier dialogue inclusif pour libérer les forces progressistes et conduire dans la paix le relèvement national et moral. C’est la voix du peuple et c’est la voix de Dieu.

Date : 11 Juin 2013

 Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Président de la République, Ambassadeurs et Presse.

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 13:41

 

Photo-4-UMP.jpgEn cette période difficile et d’incertitude pour la plupart des peuples du monde où raisonnablement  notre classe politique doit transcender les postures partisanes, les intérêts personnels et éviter de laisser le régime des partis étaler sa nocivité, elle lève plutôt sur notre peuple les plus exécrables prétentions et surenchères. Leurs fractions discordantes exploitent les ferments de divisions de notre société pour satisfaire leurs appétits dévorants. Incapables de promouvoir et d’entretenir un état de démocratie apaisée et consensuelle, ces élites politiques et sociales mutilent les bases de l’Etat, désorganisent la société et laissent s’accumuler des retards qui compromettent notre avenir. Nous vivons donc une sorte de liberté dépravée, dont l’usage est commun aux animaux comme aux hommes. C’est ce qui caractérise notre pseudo-démocratie, qui est une forme de tyrannie et d’entrave à la paix sociale et au développement. Cet aveuglement tragique nous conduit en roue libre vers le chaos.

C’est  par ce jeu de fourberie dans lequel se noue et se dénoue sans relâche l’écheveau des intrigues et des forfaits de toutes sortes que nos compatriotes de la CENI préparent le pays à vivre de nouveaux soubresauts violents. Incontestablement, leur inconséquence sera funeste et prolongera l’interminable crise politique que le peuple togolais subit depuis 1990.  Le Togo du passé, du présent et de l’avenir commande au Président Faure Gnassingbé de reprendre en main vigoureusement la barre du navire en perdition et de ramener à l’ordre ceux qui mettent en péril la paix sociale, la concorde nationale, la stabilité politique et la dignité nationale. L’homme 700d’Etat est toujours seul face au destin et seul comptable devant l’histoire des égarements de ses collaborateurs. Il est effrayant de constater le manque de discernement de certains de nos compatriotes, qui sabotent la politique d’ouverture, de recherche de consensus et de réconciliation indispensable à la paix et au progrès économique du pays.

Le PRR affirme solennellement ici que la providence est encore favorable au Président Faure Gnassingbé. Nous le conjurons de faire arrêter la dérive de la CENI et d’appeler une dernière fois la classe politique à un dialogue inclusif, en prenant à témoin le peuple togolais et la communauté internationale. Ainsi, il évitera que le sang de nos compatriotes ne coule à nouveau et le flambeau que la providence met à sa portée lui servira pour éclairer l’horizon et renverser le cours néfaste des événements. Que Dieu nous inspire et nous protège.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 15:11

 

lawson_biblioth_que.jpgNous sommes à un moment très troublé de notre histoire. Mais nous continuons à parsemer la route de notre avenir de pierres d’achoppement et à l’ensemencer de périls. Le Parti du Renouveau et de la Rédemption (PRR) appelle tous les patriotes à ouvrir urgemment les vastes réservoirs de courage, de bonne volonté, de tolérance, de raison et d’humilité, qui sont bloqués par les murailles apparemment impénétrables des divisions politiques et des ambitions personnelles et partisanes. Nous devons impérativement pousser l’élan de nos âmes vers la paix civile, la fraternité, la justice sociale, la solidarité et l’unité nationale. Ce n’est pas le temps de pérorer avec volubilité sur des dogmes désuets et de raviver les ressentiments. Le commandement de DIEU est de nous aimer les uns les autres. C’est la seule voie de salut sinon notre aveuglement actuel nous conduira à une profonde destruction de notre société, à la damnation et à reculer cent ans en arrière. Cette exhortation exprime une nécessité péremptoire si nous voulons sauver le TOGO.

L’usage tragiquement mauvais du pouvoir et de la liberté et notre incapacité à utiliser pleinement notre discernement sont entrain de nous détruire. Nous devons promptement nous élever au-dessus de nos intérêts personnels et de partis. Le PRR lance à toute la classe politique togolaise et à leurs cohortes la sollicitation impérieuse à la tolérance, au jugement sain, à la compassion pour la masse en souffrance et à l’amour de la vérité et de la justice. Nos vies ne doivent pas continuer à être une tragique élégie cosmique comme c’est le cas depuis 1990 avec des drames, des crimes et des adversités de toutes sortes. Il s’agit aujourd’hui plus que jamais d’aider le Président de la République à satisfaire en totalité les revendications de la STT, à restaurer l’autorité de l’Etat et à refonder une nation unie, paisible, juste et prospère. C’est par de l’intelligence et de la bonté que nous dépasserons cette sordide faiblesse de la crise politique permanente et destructrice.

Trop de togolais souffrent et notre pays régresse gravement.  Si nous continuons à nous diviser, à nous combattre, à nous draper de faussetés évidentes, nous ne laisserons qu’une société de souffrance humaine, d’indignité, de désordre politique et sociale et de désillusion.  Il faut un mal plus grand pour vaincre un mal existant. Il faut un plus gros mensonge pour supplanter un autre mensonge. Mais le bien arrive à vaincre les maux et la vérité finit par triompher des mensonges. C’est en étant unis, dévoués et conciliants que nous règlerons les lourds problèmes du chômage massif de nos jeunes, de la dégradation de nos universités, de nos écoles, de nos hôpitaux, de nos cadres de vie, des bas salaires, de la pauvreté ambiante, etc.

La victoire d’un camp contre l’autre camp n’est pas la solution. Nous devons transcender cette tragique dichotomie du pouvoir d’un côté et l’opposition de l’autre coté, qui creuse le fossé dramatique et douloureux entre ce qui doit être et ce qui est. Les conséquences désastreuses de cette lutte politicienne dévorante sont les incendies des marchés de Kara et de Lomé, la mort sans arrêt de nos jeunes gens, la déstabilisation et la paupérisation continuelle de notre société et des incertitudes anxiogènes sur notre avenir.

Le PRR suggère au Président de la République de poursuivre en renforçant la politique d’ouverture et de favoriser la mise en place d’une CENI consensuelle avant l’organisation des prochaines élections. Notre parti l’aidera dans cette voie car le pays ne peut être viable quand ses enfants se déchirent et vivent mi-esclaves et mi-libres. Nous avons tous des droits inaliénables à la vie, à la dignité, à la liberté et à la poursuite du bonheur.

Le PRR convie le peuple togolais à épouser sans défaillance la cause sublime de la fraternité humaine, de la tolérance et de l’unité nationale. Que Dieu nous pardonne nos fautes, nous éclaire, protège notre pays, fasse de nous des thermostats qui transforment et règlent la température pour une société paisible, stable, unie et prospère.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:26

Lomé, le 16 Janvier 2013

A

Madame Angèle D. A. AGUIGAH

Présidente

CENI

LOME

Objet : Votre invitation

 

Madame la Présidente,

 

Par une lettre référencée N° 011/2012/P/CENI en date du 4 Janvier 2013, vous invitez notre parti à une rencontre avec les membres de la CENI le mercredi 16 Janvier 2013 à 9h.

 

D’emblée, je vous dis que notre parti ne reconnaît pas la légitimité de l’organe que vous présidez. Vous ayant connu dans le cadre du CPDC rénové, je peux affirmer avec certitude que vous faites partie de nos compatriotes qui minent la cohésion sociale, la paix civile et la stabilité politique de notre pays. Sous le couvert de représentante de la société civile, vous étiez en pointe pour saboter le travail d’intérêt national que nous devions faire pour l’apaisement et le bien de notre mère-patrie. Ainsi comme tous ceux qui ont floué le défunt Président Eyadema et qui ont sournoisement saboté son œuvre puis  plongé notre pays dans une crise tragique et longue, vous constituez désormais, avec de nouveaux parvenus, l’avant-garde de sabordage de l’indispensable œuvre de réconciliation nationale et de renouveau.


Madame la Présidente, comment ne pouvez-vous pas comprendre qu’aucun dogme, fut-il constitutionnel, ne peut prévaloir sur la paix civile, la stabilité politique et l’unité nationale ?

Que cherchez-vous dans la vie pour ignorer qu’aucune disposition de l’article 100 de la constitution en vigueur ne permet à la cour Constitutionnelle de légitimer une Assemblée nationale délégitimée par les errements de la coterie funeste dont vous êtes une représentante atypique ? L’organe que vous présidez ne peut être ni légitime ni fiable pour organiser des élections transparentes, libres et équitables. Il est fondé par la bêtise humaine et sur l’iniquité. Vous êtes décidément non seulement une belligérante dans le conflit politique qui déchire notre société mais également une nuisance pour la paix civile et pour Mr Faure Gnassingbé que vous prétendez servir. Votre aveuglement à organiser des élections dans les conditions actuelles dans le pays va cristalliser et transformer toutes les frustrations en aigreur, en ressentiment et en violences.


Il est de l’intérêt supérieur de la nation de réorganiser un dialogue pour trouver un compromis indispensable à la restauration d’un climat d’apaisement et de confiance dans le pays afin de légitimer tout ce qui se fera politiquement, socialement, économiquement et électoralement. Cela ne dépend pas de vous mais exclusivement de Mr Faure Gnassingbé. Sachez donc que l’organe que vous présidez n’organisera pas les élections au Togo ? Si vous persistez alors vous serez responsable des violences qui vont se produire et vous en répondrez.


Veuillez trouver ici, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments patriotiques.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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