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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 20:33

 

Le pouvoir en place, en totale liquéfaction de pourriture, est quasiment à son terme. Il se rabougrit et s’enfonce plus profondément dans sa propre gadouille. Ceux, qui se précipitent pour s’attribuer le mérite de sa liquidation, ne font que le soutenir par l’anarchie et la confusion qu’ils créent. Cependant, que les uns et les autres sachent que l’âme agissante et ardente de notre peuple, qui a été affaiblie et anémiée par une longue servitude, qui est minée par la corruption, les tensions de retardement et la pauvreté, a des réserves profondes de courage, de discernement et de dignité. Quand la puissance des idées du PRR passera des consciences dans les volontés et des volontés dans les actions, alors le génie national brisera les entraves. Dans un prodigieux effort de travail, de productivité, de discipline, d’ordre et de justice, il libèrera les forces de démocratie, de liberté politique et de progrès qui sont encore sous le boisseau.

Notre rêve de démocratie équitable, paisible et de l’alternance ne peut s’accomplir dans le fourvoiement, la tromperie et la médiocratie. Nos vrais problèmes sont la misère, l’ignorance, la corruption, les injustices sociales, l’oisiveté, le débinage, la vanité, le vice, la paresse intellectuelle et une gouvernance débile. Ce sont des tares qui entretiennent l’oppression politique. Le salut réside dans notre capacité à éradiquer la misère, à créer la richesse et des dizaines de milliers d’emplois, à mettre en ordre nos systèmes d’éducation, de santé et de logement, à moraliser notre vie politique et sociale, à élever le niveau de vie de nos populations, à restaurer l’autorité de l’Etat, la discipline et l’ordre. Le désordre actuel aggrave le dépérissement  général de notre société, qui craque de toutes parts. Ce n’est pas la nomination d’un Premier ministre sinistre, inutilement hargneux, rapiat et sans dessein national parce que carriériste, cumulard et bureaucrate, qui rassurera l’opposition et qui donnera à notre peuple la confiance, la vigueur et le sursaut dont il a besoin en ce moment d’incertitude et de péril. Cette nomination accentue plutôt la défiance, désormais incurable, des togolais dans la gouvernance de Mr Faure Gnassingbé. Ils ne voient dans son égarement que son impéritie et la récompense pour un valet associé à la fortune de son maître. Comme il n’y a pas d’émancipation possible pour un peuple sans un grand effort moral, le PRR appelle encore les principaux responsables de l’opposition à s’unir pour imposer le dialogue républicain destiné à refonder la gouvernance de notre société. Nous devons cesser de n’être que des opposants pour être des résistants et des cocardiers.                   

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 17:16

 

Le grain mit en terre pourrit avant de germer. Le pouvoir en place, en totale liquéfaction de pourriture, est à son terme. Il se rabougrit et s’enfonce plus profondément dans sa propre gadouille. Ceux, qui se précipitent pour s’attribuer le mérite de sa liquidation, ne font que le soutenir par l’anarchie et la confusion qu’ils créent. Cependant, que les uns et les autres sachent que l’âme agissante et ardente de notre peuple, qui a été affaiblie et anémiée par une longue servitude, qui est minée par la corruption, les tensions stériles et la pauvreté, a des réserves profondes de courage, de discernement et de dignité. Quand la puissance des idées du PRR passera des consciences dans les volontés et des volontés dans les actions, alors le génie national brisera les entraves. Dans un prodigieux effort de travail, de productivité, de discipline, d’ordre et de justice, il libèrera les forces de démocratie, de liberté politique et de progrès qui sont encore sous le boisseau.

Notre rêve de démocratie équitable, paisible et de l’alternance ne peut s’accomplir dans le fourvoiement, la tromperie et la médiocratie. Nos vrais problèmes sont la misère, l’ignorance, la corruption, les injustices sociales, l’oisiveté, le débinage, la vanité, le vice, la paresse intellectuelle et une gouvernance débile. Ce sont des tares qui entretiennent l’oppression politique. Le salut réside dans notre capacité à éradiquer la misère, à créer la richesse et des dizaines de milliers d’emplois, à mettre en ordre nos systèmes d’éducation, de santé et de logement, à moraliser notre vie politique et sociale, à élever le niveau de vie de nos populations, à restaurer l’autorité de l’Etat, la discipline et l’ordre. Le désordre actuel aggrave le dépérissement  général de notre société, qui craque de toutes parts. Ce n’est pas la nomination d’un Premier ministre sinistre, inutilement hargneux, rapiat et sans dessein national parce que carriériste, cumulard et bureaucrate, qui rassurera l’opposition et qui donnera à notre peuple la confiance, la vigueur et le sursaut dont il a besoin en ce moment d’incertitude et de péril. Cette nomination accentue plutôt la défiance, désormais incurable, des togolais dans la gouvernance de Mr Faure Gnassingbé. Ils ne voient dans son égarement que son impéritie et la récompense pour un valet associé à la fortune de son maître. Comme il n’y a pas d’émancipation possible pour un peuple sans un grand effort moral, le PRR appelle encore les principaux responsables de l’opposition à s’unir pour imposer le dialogue républicain destiné à refonder la gouvernance de notre société. Nous devons cesser de n’être que des opposants pour être des résistants et des cocardiers.                   

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 20:49

 

Quand la lumière brille dans l’obscurité alors l’obscurité disparaît. Nous sommes à un tournant décisif de notre histoire tourmentée et après 22 années d’égarements tragiques, de déclin du pays et des grandes incertitudes pour notre avenir. Si nous voulons sincèrement la liberté pour tous, la paix, le progrès économique et social, nous devons impérativement penser  plus positivement et agir plus rationnellement pour parvenir à l’alternance que nous souhaitons si véhémentement.

Toute transformation commence au niveau individuel avant de gagner la société. C’est le syndrome du centième singe. Le PRR affirme que si nous pouvons être spirituellement et émotionnellement en paix avec nous-mêmes, notre société sera inévitablement en paix et sa transformation démocratique s’opérera inéluctablement et pacifiquement.

La violence, la contre-violence, les ressentiments, les colères, le mensonge, les injustices et le désordre ne sont pas les façons constructives pour résoudre la crise politique togolaise et réconcilier le peuple. Les manifestations et les répressions ne font que perpétuer la confusion, les souffrances, les épreuves, les tribulations et les lamentations.  La vérité, la paix intérieure, l’amour du prochain et la foi constituent la force transformatrice la plus puissante d’une société. Les poisons du populisme, de la démagogie, du sectarisme et de la virulence, ainsi que les entraves de l’impuissance nous détournent du chemin de la sagesse et de la paix.

Toute crise comporte à la fois ses dangers et ses chances. C’est allant aux élections dans la confiance, dans la foi en Dieu et avec la rectitude morale que notre peuple vaincra et connaitra la rédemption. Changeons donc nos souffrances, nos désenchantements et nos fureurs en force créatrice et de rectification. L’alternance permettra alors de bâtir, sous la protection de Dieu, une nouvelle société unie, paisible et prospère. Elle ne doit pas être une victoire des uns contre les autres et conduire à une société plus divisée, instable et de crises répétées comme après la conférence nationale.

Fait à Lomé : le 9 Juillet 2012

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 00:24

 

Après le relèvement de son poste du Procureur de la République, Le limogeage brutal du Président de la Cour Suprême vient de s’adjoindre aux innombrables viols  du droit dans notre pays. Dans la perfidie et le dédain, une petite coterie illégitime  nous soumet à une tyrannie débauchée et abjecte. Cette faction, rebelle à la morale et au droit, pille, outrage, avilit et fait disparaître progressivement les attributs de la liberté et de la démocratie. Elle instrumentalise les magistrats et ose fouler aux pieds le pouvoir judiciaire. Le pays est en danger. Il est livré à l’avidité et à l’impénitence des lycaons. Nous assistons à sa banqueroute morale, économique et politique. C’est aussi une preuve que les dynasties sont funestes aux républiques.

Tout ce que font Mr Faure Gnassingbé et ses marauds est contraire à la volonté, à la dignité, à la sureté et aux intérêts de l’immense majorité de notre peuple. Le temps est assurément venu pour que les patriotes les plus probes et les plus consciencieux prennent l’initiative d’orienter l’affranchissement de la nation et de lui procurer les moyens de garantie contre le nouveau despotisme.

Il serait long de retracer ici la marche liberticide et populicide du gouvernement délictueux et en décomposition. Ses forfaits sont tracés en caractères de sang, d’injustices sociales, de la misère, de la souffrance, de la corruption et de la désespérance. Tout va mal dans le pays. L’indiscipline, l’incivisme, l’immoralité, l’incontinence, l’irrespect, l’imposture et l’indigence sont la polyculture du gouvernement en place. Les démocrates sincères doivent impérativement se préparer à combiner leurs efforts pour arracher notre peuple à la libertine et cynique tyrannie en gestation. Les exécrables attentats contre la justice annoncent le signal du règne des coquins. Préparons-nous à leur intimer la volonté du peuple.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 23:51

 

Notre société est encore menacée de violences, de désordres et à la dérive. Les acteurs sociaux et politiques doivent savoir qu’il n’y a de véritable salut pour un peuple qu’en lui-même. Ils ne doivent pas et ne peuvent pas se substituer à lui car un peuple libre est celui qui maîtrise sa destinée et compte sur une suffisante proportion d’hommes et de femmes indépendants et hardis. Ce sont la liberté et la dignité qui sont en cause au Togo et non de pathétiques et oiseuses proclamations pour la démocratie. Notre rôle de leadership est d’informer, d’éclairer et de former nos militants et sympathisants pour les amener à protéger l’expression de leur volonté et à se déterminer judicieusement et fermement pour imposer leur souveraineté. Nous n’avons pas le droit d’agiter maladroitement la société et de favoriser la contre-violence destructrice et sacrilège. Nous n’avons pas le droit d’exploiter la misère ambiante, les injustices sociales, les frustrations, les colères et les souffrances pour notre notoriété et notre gloriole.

Le génie togolais n’est pas fait pour les divisions et les violences car ce sont des poisons qui préparent à des courages désemparés et à des volontés défaillantes. Ainsi les desseins de ceux, qui saccagent notre société, sont favorisés, puisque le désordre dans les esprits précède le faiblissement des cœurs et consolide le pouvoir tyrannique. La tragédie togolaise est que nos acteurs sociaux et politiques recherchent d’abord les moyens de leurs propres réalisations et celles de leurs partis. Ils laissent le but de notre lutte, c’est-à-dire la liberté, la dignité et la joie de vivre de nos compatriotes, se dissoudre dans leurs moyens politiciens, perfides et partisans. C’est la condamnation cosmique de ces comportements et ambitions individuelles inacceptables qui font que la démocratisation de notre société est si heurtée,  si coûteuse en vies humaines et pérennise le déclin économique, les désordres sociaux et moraux.

Pour sauver le Togo, nous devons privilégier et adopter les valeurs de la vérité, de la paix et de l’amour des autres.

C’est le bien qui triomphe du mal parce qu’il faut un mal plus grand pour vaincre un autre mal. Le PRR est persuadé que l’immense majorité des togolais sont mûrs pour s’engager dans la voie de l’espérance et du renouveau. Ils y parviendront plus facilement si des acteurs sociaux et politiques ne les perturbent pas et ne les empêchent par des sophismes grotesques de s’exprimer librement dans une élection dont ils doivent être les sentinelles intransigeantes et intègres pour éviter de nouvelles fraudes. Nous devons leur faire confiance pour voter en 2012 afin de renouveler impérativement l’assemblée nationale actuelle, pour former un nouveau gouvernement, en vue d’entamer le redressement du pays et l’éradication de la misère. Le joug actuel de la pauvreté, de la mauvaise gouvernance, des injustices sociales et des violations des droits de l’homme est trop pesant pour les plus pauvres parmi nous pour ne pas continuer à jouer à déstabiliser le pays. C’est intolérable.  

Nous rappelons que ce n’est pas avec le code électoral que le régime fraude. Nous rappelons que le pouvoir en place ne contrôle ni le nord ni nulle part dans le pays.

Il faut cesser d’infantiliser les togolais et de les troubler. Ce sont eux seulement et sous la protection de DIEU qui vont nous sauver et sauver le TOGO. Que DIEU pardonne à ceux qui ne savent pas ce qu’ils font.

Fait à Lomé, le 25 Juin 2012.

 Nicolas LAWSON

Président du PRR

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 17:15

 

A chaque période pré et post-électorale, la culture de la violence et de l’intolérance agite sans ménagement notre société. En 1958, l’élection pour connaitre celui et le parti, qui devaient diriger le gouvernement et proclamer l’indépendance nationale, avait provoqué un déchainement inouï de brutalité, de cruauté, de sévices, de fureur frénétique des partisans, de calomnie, etc. Depuis et à chaque élection, les névropathes congénitaux et les tartuffes politiques se coalisent pour empêcher l’immense majorité de notre peuple de vivre en paix, de s’émanciper et de se consacrer au développement économique du pays.

Le PRR appelle ceux qui font souffrir et languir les togolais dans la misère et leurs congénères, qui utilisent une fourbe jactance et se passent pour les principaux acteurs et les vrais opposants, à cesser leur jeu machiavélique et funeste. Il y a déjà trop de morts, trop de violences et trop de souffrance. Cela ne favorise qu’un gouvernement insidieux, pervers, de régression économique, d’instabilité politique et sociale et de misère publique. L’attitude mentale du manichéisme et du réductionnisme et sa conception diabolisante de ceux qui font appel à la rationalité sont responsables de nos malheurs et du retard de notre pays.

Toutes les révolutions ont accouché de nouvelles tyrannies et de longues instabilités. La pieuvre de l’extrémisme se nourrit des instincts grégaires de ceux qui souffrent et rejettent violemment les injustices sociales. Mais elle ne construit rien et parasite le corps social. Si nous comprenons la douleur et la colère de ceux qui sont ignorés, humiliés, méprisés et prolétarisés par le gouvernement de perversité tyrannique de Mr Faure Gnassingbé et de son incapable Premier ministre, notre rôle n’est pas d’exploiter leurs tares mais de proposer une politique alternative et de conscientiser le peuple pour l’amener à imposer sa volonté dans une élection libre, transparente et équitable. Aussi, aucune confusion ni aucune compromission n’est acceptable si nous voulons construire une société démocratique paisible, viable et tolérante. Les journalistes doivent jouer leur rôle sans égarement, avec probité et sans délire. Les associations doivent être apolitiques, s’occuper de la défense des droits humains et promouvoir l’utilité publique. Les partis politiques ont la charge de s’opposer au pouvoir et de favoriser l’alternance.

Le gouvernement actuel a notablement affaibli l’Etat et a aggravé les injustices sociales, les détresses morales, les indignités et les violations des droits humains et politiques les plus élémentaires.  C’est le peuple togolais qui doit le sanctionner à travers une élection démocratique sans violence et sans fraude.

Après l’aventure désastreuse de Mr Gilchrist Olympio et de ses fidèles, le pays n’a plus besoin d’extrémistes. Le PRR travaille sans relâche à la formation d’un puissant mouvement citoyen éclairé, d’une insurrection des consciences qui aide le peuple à voter et à protéger l’expression de sa volonté afin d’engendrer une politique de reconstruction nationale, de liberté et de justice à la hauteur des exigences. Le chemin de l’espérance que nous cherchons à ouvrir en arrachant nos compatriotes à une apathie et à une résignation mortelles après les malheurs des années 90 et de 2005 ne doivent pas être exploités par quelques individus en mal de notoriété pour provoquer des violences et favoriser la contre-violence du pouvoir.

Le PRR dénonce le cours pervers actuel de la situation politique dans le pays et l’aveuglement tragique des protagonistes. Il rappelle les uns et les autres à la raison et à l’ordre. Puisque c’est le peuple qui détient la souveraineté, nous devons le seconder pour qu’il se prépare à voter dans l’ordre et dans la discipline. Si le pouvoir tente de frauder encore alors une insurrection populaire serait légitime et fatale. Dans une lutte dont l’issue doit apporter la démocratisation réelle de notre société, le bien commun et assurer l’unité de la nation et la paix, il est souverainement important de ne rien préjuger et d’apporter le flambeau des principes développés et appliqués par un raisonnement et une conduite mûrs et indépendants des personnes et des partis.

Au PRR, nous sommes rebelles au pouvoir anti-populaire et à tous ceux dont le comportement, les jargons et les masques entravent la paix sociale et le développement du pays. Nous exprimons notre fraternelle sollicitude à tous ceux qui souffrent de l’égarement aveugle de la classe politique et sociale. Nous demandons au gouvernement de libérer ceux qui sont arrêtés et que ceux-ci se consacrent exclusivement à leurs rôles. Nous proposons au peuple togolais une voie politique de salut public et nous lui demandons de garder l’espoir d’un changement positif dès cette année 2012 et de faire confiance au PRR.

Nicolas LAWSON

Président du PRR   

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 16:00
Si insurrection il doit y avoir, elle doit être la dernière. Elle doit définitivement consacrer la souveraineté populaire et le bonheur pour notre peuple. Nous devons être organisés et prendre toutes les précautions capables d’assurer ce résultat et ne pas sacrifier inutilement des vies de nos compatriotes pour la notoriété de certains et leur qualification pour dialoguer avec le pouvoir oppressif et illégitime. Nous devons impérativement nous assurer que le pouvoir, en sortant des mains de la faction qui le tient, passe dans celles d’absolus démocrates, de patriotes désintéressés et de bâtisseurs d’une nouvelle société. Gagner la bataille démocratique n’est rien si nous ne nous assurons pas de faire profiter la victoire à tous nos compatriotes. Les enseignements de la transition sont là pour nous édifier. Nous ne devons pas remplacer des scélérats par d‘autres scélérats. Nous sommes persuadés que le temps est venu pour arracher nos compatriotes à l’insoutenable esclavage qu’ils endurent. Le PRR tient à condamner sans ambages les violences qui ont cours actuellement dans notre capitale. Notre parti ne supporte pas que nos frères et sœurs soient encore soumis légèrement aux violences et à la mort. La providence a fixé le jour du terme de la commune oppression. Rien ne sert de précipiter ce terme par des prétentions et des sophismes. Nul n’a le droit de livrer vainement une portion de notre peuple aux soubresauts violents parce qu’elle subit outrageusement la violence de la misère, de l’indignité et des injustices sociales. Mr Faure Gnassingbé et ses amis doivent savoir que dans la lutte du peuple contre ceux qui le gouvernent, c’est le peuple qui a toujours raison. Le PRR travaille ardemment pour que ce soit le peuple entier et de toutes parts qui se lève, quand l’heure sonnera pour le triomphe de la liberté et de la justice. Les mesures sont prises pour que la République ne succombe plus. Nous exprimons ici notre compassion attristée aux blessés et à ceux qui ont perdu des parents, des biens et qui souffrent moralement de ce qui se passe. Nous savons que le levain, c’est-à-dire la haine des injustices, de l’avilissement, de l’exploitation, de la misère, qui est le plus fort ressort pour faire insurger les peuples, est en maturation. Cette vérité est trop évidente pour être contestée. Que DIEU règne pour permettre à son heure au peuple togolais tout entier de décider librement, souverainement et paisiblement de son destin. Fait à Lomé, le 14 Juin 2012. Nicolas LAWSON Président du PRR
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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 00:22

Lomé, le 1er Juin 2012

 Excellence

Monsieur François Hollande

Président de la République

Palais de l’Elysée

55  Faubourg Saint-honoré

75008 Paris

 Monsieur le Président de la République,

Je viens par la présente lettre vous féliciter chaleureusement pour votre élection à la présidence de la République française. J’ai travaillé ardemment et prié pour cet avènement comme j’avais œuvré résolument pour l’élection de Feu François Mitterrand en Mai 1981 et pour celle du Président Barrack Obama en Novembre 2008. Mon plus ardent souhait est que vous puissiez peser sur l’histoire de façon informée et exemplaire. La providence m’avait permis de participer à la Commission coopération et développement du ministère français de la coopération et du développement  présidée par Monsieur Jacques Lecugy au moment où Mr Jean-Pierre COT était le responsable de ce ministère. J’ai représenté la France au Parlement européen des jeunes avec Mr Eric Donfu et Mr Pierre Guelma et j’ai collaboré avec Mr Jean-Michel Duplaa à la Coordination Nationale des Associations de Jeunesse et d’Education populaire (CNAJEP). Avec l’association JEUNESSE ACP-CEE que je présidais, nous avons organisé au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne le 24 Février 1984 une grande conférence sur le Co-développement sous la présidence effective des anciens présidents Léopold Sedar Senghor et Edgar Faure et d’autres personnalités prestigieuses. Mon ami défunt, l’académicien et Président du Mouvement Européen Louis Leprince-Ringuet, en parle dans son livre intitulé «Les pieds dans le plat ». Sans m’étaler sur ce que j’ai été ou fait, c’est l’orientation brillante de votre début de gouvernance qui me porte à vous écrire. Ainsi, en refusant de cautionner la pratique abusive et malsaine de paiement de « parachute doré » et de « retraite chapeau » aux dirigeants de sociétés publiques et parapubliques, vous avez engagé le grand combat révolutionnaire et humaniste de ce 21è siècle. C’est cette qualité d’initiative, d’audace et d’élan que je salue ici car elle fera échec au ravage sans limite de

l’ultralibéralisme. Le vice politique, économique et moral de l’économie de marché entraîne le monde vers le chaos. Ses apologistes, qui s’attachent à la politique d’austérité sans souci de ses dégâts humains, vont vous combattre comme ils l’ont fait avec le Président François Mitterrand en spéculant sauvagement contre le franc français et en obligeant son gouvernement à adopter la politique de rigueur et à accepter le traité de Maastricht. Mais la crise généralisée de l’endettement en Europe et ses conséquences dévastatrices sur les peuples européens sont vos atouts. Elles doivent vous servir de ressort d’offensive pour ne pas reculer. C’est en réussissant en France que vous serez utile à l’Afrique et à l’humanité. Nos pays africains n’ont pas besoin d’aide mais de justice, d’humanité et de respect de notre dignité et de notre souveraineté. De 2000 à 2008, les sociétés occidentales n’ont pas payé officiellement plus de 700 milliards de dollars d’impôts aux Etats africains. Elles ont transféré frauduleusement cette somme dans les paradis fiscaux au détriment de tous nos pays. Les dirigeants occidentaux ne doivent pas laisser prospérer une pratique aussi immorale que funeste. Il vous faudra une grande clairvoyance et une grande audace pour accomplir la considérable tâche de régénération solidaire et humaniste de notre siècle. Vous avez l’ardente obligation de mettre un terme à la financiarisation inconsidérée des économies, à la spéculation sauvage avec nos matières premières et les monnaies et au pillage sans scrupule des ressources africaines. Il n’y a pas de démocratie viable sans un minimum de développement. L’aveuglement inexcusable et l’entêtement vaniteux et criminelle de ceux qui détruisent la souveraineté des Etats et imposent l’austérité aux peuples doivent cesser.

Au Togo, nous sommes soumis à une gouvernance d’une débilité incohérente et dévorante. Notre pays, assujetti au PPTE, laisse le groupe français Bolloré s’endetter à son compte auprès de la SFI (Banque Mondiale) pour 120 millions d’euros et auprès de la BAD pour 60 millions d’euros, en vue de la construction d’un 3è quai au port de Lomé. C’est ce groupe qui est chargé de lancer les appels d’offres pour les travaux. Il estime ces travaux à 300 milliards de FCFA. La différence, qui est de 182 milliards de FCFA, constitue le premier poste de détournement. C’est la pratique habituelle de ces sociétés occidentales qui détruisent nos pays et ne servent pas non plus les intérêts de la France. Il règne au Togo une misère endémique. Notre gouvernement abandonne notre jeunesse à la précarité et à la désespérance. Il est abonné à la fraude, à la corruption, à l’affairisme, à l’impunité, à la torture et aux injustices sociales. Les amis du Chef de l’Etat et ses collaborateurs cumulent des postes publics dans l’incompétence et s’enrichissent soudainement en endettant massivement le pays. Nous avons des prisonniers politiques lourdement condamnés. L’homme d’affaires AGBA Bertin est injustement emprisonné et croupit dans une sale prison à l’intérieur du pays. Les magistrats sont mal rémunérés et sont instrumentalisés. Les représentants des pays occidentaux chez nous savent que quand les droits fondamentaux de se nourrir, de se soigner, de se loger, de s’éduquer et de travailler sont bafoués, le droit de vote ne se transforme qu’en achat de conscience et en illusion de la démocratie. La violence de notre gouvernement et de ses amis étrangers contre la masse de notre peuple est insupportable.

La grande œuvre de votre gouvernement sera de favoriser la réforme du traité de l’UEMOA pour permettre à la BCEAO de pouvoir participer à la recapitalisation de nos banques et à devenir le prêteur en dernier ressort de nos économies afin d’amorcer le développement de nos pays, de contribuer à la croissance de l’économie mondiale, de résoudre le problème du déficit chronique du commerce extérieur français et de réaliser le rêve du codévelppement.

Je vous souhaite le plus grand succès pour le redressement et le rayonnement de la France dans le monde. Au PRR, nous vous assurons de notre pressant gage du désir de resserrer les liens qui unissent nos deux pays et d’en assurer la durée.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes sentiments de haute considération et de grande admiration dans lesquels je vous tiens

 Nicolas LAWSON

Président du PRR

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 21:45

« Alea Jacta est » ». Les pouvoirs exécutif et législatif délégitimés du pays viennent d’adopter  un nouveau code électoral. Comme disaient ceux qui nous avaient séquestrés au HCR : « Quelle que soit la physionomie du mouton, la fête aura bien lieu ». Ainsi, malgré les protestations, l’UFC s’associe avec l’UNIR pour nous mettre devant le fait accompli. Leur souhait serait notre boycott des élections législatives et locales afin de les laisser poursuivre leur concubinage désastreux, leur politique de saccage social, le pillage des ressources nationales, l’endettement faramineux du pays avec leurs complices étrangers, la prolétarisation de notre jeunesse, l’immoralité et la déstructuration de notre société. C’est le peuple togolais qui doit désormais prendre ses responsabilités et nous aider à imposer sa volonté. Il sait que notre boycott des élections législatives de 2002 avait permis au RPT de violer la constitution de 1992. Nous en payons amèrement le prix jusqu’à présent. Aussi pour nous au PRR, dès lors que le nouveau code électoral voté le vendredi 25 Mai 2012 ne comporte pas de réforme constitutionnelle et institutionnelle, nous ne pouvons que relever la marque politicienne d’un pouvoir aux abois face à une opposition inconséquente et stérile dont les actes attentent au bonheur et à la paix de cœur des togolais.

« Deo Gracias », le PRR est convaincu qu’après les malheurs subis douloureusement par  les togolais et les trahisons de leurs aspirations depuis 1990, ils se mobiliseront massivement pour exprimer fermement leur volonté lors des prochaines élections législatives et locales. Ils pourront ainsi mettre un terme à une assemblée nationale délégitimée, à un gouvernement illégitime dans son origine et oppressif dans sa gouvernance. Quelle que soit donc la nature des modifications dans le code électoral et le découpage électoral, le PRR entend participer activement aux prochaines élections législatives et locales. Notre victoire permettra enfin d’agir puissamment pour engager les réformes constitutionnelles et institutionnelles majeures et promouvoir les réformes économiques et sociales décisives pour le redressement national. Nul ne doit plus prendre le peuple en otage et abuser de sa confiance. C’est ici et maintenant que le peuple souverain doit se préparer et s’endurcir pour imposer sa volonté. Le PRR est prêt à l’accompagner pour provoquer le changement positif dont le pays a besoin pour se renouveler et pour ramener la joie de vivre à tous nos compatriotes. Une nation n’est viable et ne peut survivre mi-esclave et mi-libre. La force de la justice et la force morale vont triompher du vice et du crime.

Nicolas LAWSON

Président du PRR    

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:44

Lomé, le 21 Mai 2012

 

Monsieur le Ministre

Ministère de la justice

LOME – TOGO

Objet : Lettre contre les violations illimitées des droits humains.

Monsieur le Ministre,

Je vous écris  parce que depuis votre nomination à la tête du ministère de la justice, les violations des droits humains, les traitements dégradants infligés aux détenus des prisons, la falsification des rapports des institutions de défense des droits de l’homme, des peines anormales prononcées dans nos tribunaux, etc, sont devenus des faits courants et ne troublent pas votre conscience. Vous incarnez ainsi un système intrinsèquement totalitaire et congénitalement destructeur. Des milliards de FCFA reçus pour la modernisation de notre justice ont profité à des anthropophages. Nos prisons ont de plus en plus le visage hideux d’un pouvoir arbitraire et d’essence homicide. Leur surpopulation et l’indignité dans laquelle survivent les prisonniers, qui pour beaucoup n’ont pas leur place dans ces parcages indignes même des bêtes, suffisent à démontrer ce que sera le règne du parti UNIR, pour lequel le Chef de l’Etat consacre toutes ses énergies et les ressources publiques. La dissociation entre les actes et les discours ne trompent que les crédules et les complices sans scrupule. La construction de quelques rues et les détournements massifs des ressources nationales par l’annonce de projets estimés à des centaines de milliards de FCFA ne peuvent pas cacher le pacte affreux, que le système déjà déliquescent et sénescent, a fait avec le diable pour livrer notre patrie en holocauste à la misère, à un nouveau despotisme et aux iniquités de toutes sortes.

Nous savons maintenant que le Chef de l’Etat est sourd aux expressions de l’intelligence et de la raison. Il trouve une vicieuse délectation dans le pouvoir, au point de s’égarer à vouloir être un Chef de parti plutôt qu’à incarner la nation entière. Je proclame ici, au nom des patriotes, des défenseurs des droits de l’homme et des démocrates, que le pouvoir actuel que vous incarnez plus que d’autres, est la rémanence de la tyrannie que les togolais ne veulent plus à aucun prix. A l’évidence, le parti UNIR en gestation apparaît déjà pire que le RPT car ce dernier avait épousé une époque. Vous êtes entrain de rappeler les atroces réminiscences du despotisme aux togolais.

Vous démontez pièce par pièce l’édifice démocratique que nous construisons dans le sang et dans la souffrance. Mais nous arracherons la patrie à l’insoutenable esclavage dans lequel vous voulez la maintenir. Vos injustices sociales et les traitements infâmes des prisonniers seront le levain sinon le plus fort ressort qui fera insurger toutes les catégories sociales et institutionnelles de notre patrie.

Nous vous demandons de cesser de traiter nos frères comme des bêtes, de libérer les détenus injustement emprisonnés et de mettre en œuvre sans délai les recommandations de la commission sur la réforme de la justice et celles du rapport de la CNDH. Nous voulons vivre dans un Etat civilisé et non dans un Etat de jungle.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments distingués.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie :  Chef de l’Etat, Ambassadeurs et Presse

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