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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 13:38

 

Chers compatriotes,

J’affirme que tout est possible et avec ambages que l’impossible est possible. Il est temps de se relever de  votre découragement, de votre apathie et de votre déception pour vous accorder pleinement à notre infini créateur afin de devenir le véritable maître de votre chemin de vie et de notre destinée commune. Notre patrie est à la dérive. Je m’adresse donc à vous pour nous conduire vers l’harmonie totale avec Dieu et sur la voie d’une véritable renaissance spirituelle. Prenez conscience de votre puissance créatrice intérieure, hors des limitations, des angoisses et de la peur pour faire de chacun de vous l’acteur du changement, efficace et triomphant.

Le régime en place a corrompu et a avili ceux que vous aviez considérés comme nos leaders de l’opposition. Sans exception, Messieurs Edem Kodjo, Zarifou Ayeva, Léopold Gnininvi, Yaovi Agboyibo, Gilchrist Olympio, etc, ont collaboré et collaborent avec ce régime meurtrier et anachronique, de plus en plus dégradant, impudent et en déliquescence. Il n’a pas seulement perverti les hommes mais il a surtout ruiné économiquement notre pays. Il est également entrain de saborder nos traditions sociales et culturelles et de détruire les valeurs morales dans la société. Si vous acceptez ce nouveau despotisme d’abaissement et d’indignité, vous risquez de dénaturer en vous jusqu’à votre humanité et de laisser cette cruelle minorité antipatriotique vous ravaler sous la condition humaine. Il faut sans délai reconquérir nos libertés et rétablir notre dignité. De cette restauration ontologique dépendront notre bien-être, notre salut et l’avenir de nos enfants.

Je vous avais prévenu de ne pas participer à l’élection présidentielle de 2005 parce qu’il y aurait de la fraude, des violences et des crimes de sang brutaux. Il se prépare à nouveau une conjuration pour organiser un référendum constitutionnel en vue de perpétuer l’actuelle gouvernance sordide. Ce régime en putréfaction avancé, qui ne favorise que les fraudeurs, les vénaux, les dépravés et les prédateurs étrangers, ne pourra jamais organiser des élections libres, transparentes et crédibles. Il ne faut plus laisser organiser une quelconque élection au Togo si le Président de la CENI n’est pas choisi au sein de l’opposition et particulièrement au sein du CAP 2015 et de ses alliés. Par conséquent, le PRR invite aux noms des patriotes togolais le CAP 2015, le groupe des 6 partis politiques, d’éventuels partis politiques résolument engagés dans l’opposition et la société civile en lutte pour le changement et l’alternance à entrer en négociation pour mettre en place une plate-forme d’entente pour le changement de régime. Nous demandons au peuple togolais, seul souverain et trop longtemps martyrisé de se préparer à répondre massivement à l’appel de cette plate-forme de salut public pour engager la lutte finale contre la nouvelle tyrannie obscure et méprisable, née de l’attentat monstrueux de l’année 2005.

La vérité, la justice sociale et la dignité doivent triompher ici et maintenant. Nos nouveaux oppresseurs doivent pâlir. Sachez que le torrent de l’énergie, que vous allez développer cette fois-ci, ne pourra être arrêté par aucune force ni aucune digue. Le peuple triomphera pour permettre de constituer une nouvelle gouvernance, qui devra mettre en application les nouveaux statuts de la police nationale. Le peuple triomphera pour qu’on améliore les conditions de salaire, de vie et de logement de nos travailleurs, de nos forces de défense et de sécurité, ainsi que celles de leurs familles. Le peuple triomphera pour faire reconstruire et moderniser nos commissariats, gendarmeries, hôpitaux, universités, lycées, collèges, écoles, marchés, routes, etc. Le peuple triomphera pour faire indemniser les victimes des incendies des marchés de Lomé et de Kara, des tueries de 2005, de Fréau Jardin du 25 Janvier 1993 et des violences barbares du 31 Janvier 1993, qui ont fait fuir du pays plus de 700.000 togolais, etc. Le peuple  triomphera pour permettre d’accorder des subventions à nos agriculteurs, de donner des bourses de 30.000 FCFA par mois à nos étudiants, de financer convenablement nos établissements privés et de construire sur 10 ans au moins 50.000 logements sociaux. Le peuple triomphera pour autoriser le nouveau gouvernement à rétablir l’allocation de départ à la retraite, non seulement des fonctionnaires mais aussi aux travailleurs du privé, et pour mettre en place une sécurité sociale et une retraite pour les chauffeurs de transport de passagers. Le peuple triomphera pour permettre de doter notre pays des moyens de communication (Internet et téléphone mobile) performants et peu coûteux et d’écarter les médiocres et les gourgandines.

Je sonne ici le tocsin après ma rencontre avec le Président de l’ANC et Chef de file de l’opposition. Nous allons travailler ensemble pour faire cesser les maux dont souffre la masse de notre peuple et mettre un terme au mépris de Mr Faure Gnassingbé pour la constitution en vigueur, pour les convenances républicaines et pour la décence. Soyez assurés qu’aucun patriote ne sera de trop dans cette nouvelle et décisive bataille que nous allons engager ensemble avec vous pour un changement radical et pour l’alternance politique au Togo. La nouvelle trame du pouvoir avec la création d’une commission de prétendus intellectuels est grossière et scandaleuse, après les farces du CPDC, du CPDC rénové, de la CVJR, des dialogues de TOGO TELECOM, du projet de lois constitutionnelles rejeté par l’Assemblée nationale des compères, du HCCRUN, etc. Nous ne sommes pas dupes de la nouvelle utilisation de Mme Awa Nana pour pigeonner l’ANC et mystifier les étrangers.

Mr Faure Gnassingbé et sa minorité ne nous respectent pas. Il a nommé un étranger qui ne parle pas la langue officielle de notre pays pour diriger et contrôler les directions générales de nos douanes, des impôts et des régies financières. Ensemble, ils affament nos étudiants, abusent de nos enseignants et dédaignent nos femmes qui ont perdu leurs fonds de commerce dans les incendies des marchés de Lomé et de Kara. Ils font des sommets inutiles et coûteux au moment où des millions de nos parents manquent du minimum et n’ont ni eau potable ni électricité. Pourquoi aider un étranger avec des milliards de nos francs pour faire campagne en France quand les anciens travailleurs de l’hôtel de la paix meurent les uns après les autres car totalement démunis ? Mr Faure Gnassingbé refuse de présenter l’état de la nation devant l’Assemblée nationale comme l’exige la constitution en vigueur. Il manifeste un dédain pour cette constitution qui l’oblige à mettre en place le Conseil Economique et Social et le Sénat. Mais il crée sans nécessité et  à foison par des décrets pris en conseils des ministres des commissions pour baguenauder. Quelle tragédie burlesque !

Chers compatriotes, les inductions trompeuses de Mr Faure Gnassingbé sont de plus en plus intolérables. Nul n’a le droit de s’amuser ainsi avec notre destinée. C’est pour continuer ce sybaritisme qu’il souhaite compter sur nos frères des forces de défense et de sécurité nationales ? Il se trompe. Nos frères seront avec nous le jour où tous ensemble, c’est-à-dire le jour du peuple et de Dieu, nous célèbrerons la victoire, à la suite et sous l’unique direction des hommes et des femmes du peuple, lorsque ceux-ci nous marqueront ce jour heureux par leur mobilisation et la bénédiction divine.  

La longue marche populicide et liberticide de ce régime infâme doit prendre fin sans tarder. Chacune de ses pensées et chacun de ses actes sont des délits nationaux. Les preuves de tous ses forfaits sont tracées en caractères de souffrances pour nos parents. Après l’extrême prolétarisation de la masse du peuple, ils engagent brutalement et cyniquement la crétinisation générale des esprits en organisant l’achat de conscience de journalistes et la peur.  Ils préparent leur esclavage d’opérette par la fermeture de la Télévision LCF et de la radio CITY FM. Nous devons nous libérer de ce joug d’une minorité criminelle et vile, qui planifie de nous livrer en l’holocauste de la misère et du despotisme.

Le combat que nous allons mener sera celui de la justice contre les injustices et celui de la vertu contre le crime et le vice. Dans cette lutte du peuple contre ses tyrans, c’est le peuple qui triomphera inéluctablement. Que Dieu Tout-Puissant inspire ceux qui porteront le flambeau et qu’il nous aide à nous entendre et à combiner nos moyens et nos intelligences pour sauver  le peuple togolais et l’arracher à la misérable et abjecte tyrannie en cours dans notre pays. Notre lutte est sainte dans ses motifs et dans son but. Il s’agit désormais de nous montrer digne de la confiance dont le dépôt sacré nous sera à nouveau confié par le peuple. Avec la bénédiction de Dieu, nous arracherons définitivement notre nation à l’insoutenable esclavage qu’elle endure avec la gouvernance du régime en place.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 11:28

Lomé, le 24 Janvier 2017

 

Monsieur Jean-Pierre FABRE

Président

Alliance Nationale pour le Changement

LOME – TOGO

Objet : Missive d’ouverture et de suggestion

 

Monsieur le Président,

Il est impératif de substituer dans notre pays la morale à l’égoïsme ; la probité à l’honneur ; les principes aux usages ; les devoirs aux bienséances ; l’empire de la raison à la tyrannie bouffonne du pouvoir ; le mépris du vice au mépris du malheur ; la fierté à l’insolence ; l’amour de la gloire à l’amour de l’argent ; la grandeur de l’homme à la petitesse des prétendus grands ; ..etc. Ce sont les vœux pour lesquels je vous écris encore. Je vous avais écrit en même temps qu’au Chef de l’Etat, en vous suppliant de vous rencontrer pour parler fraternellement pour le salut de notre patrie. Vous lui avez écrit pour demander une rencontre.  Il vous a opposé cette attitude hautaine et dédaigneuse, indigne d’un homme d’Etat qui parle de réconciliation et de dialogue.

Pour Mr Faure Gnassingbé, signer un décret pour vous nommer Chef de file de l’opposition, c’est comme mettre un collier à un chien. Il n’a pour vous aucune considération tout comme il n’en a pas pour ceux qui ne sont pas servile et pour le peuple. Il se réjouit d’avoir organisé un sommet sur la sécurité maritime en Afrique, considéré comme futile et dispendieux par un ministre des affaires étrangères ayant participé à cette manifestation d’un pittoresque superficiel. Seule notre Assemblée nationale a ratifié la charte qui en est issue. Quant aux autres pays, ils l’ont déjà jetée dans la poubelle de l’histoire comme il jette lui-même à la poubelle les recommandations des commissions qu’il crée par décrets pris en conseils des ministres. Au moment où, même un Donald TRUMP parle de l’Amérique d’abord, notre Chef de l’Etat nous parle de sommets, en laissant des centaines de milliers de togolais dans la misère. Quel vaudeville tragique !

Monsieur le Président, je viens par cette missive vous convier à vous disposer à agir ensemble avec nous pour absoudre la providence de ce long règne du crime et de la tyrannie de plus en plus dégénérée. A l’occasion de la présentation des vœux, il a été organisé un cérémonial d’assujettissement  des Présidents des institutions de la République pour en faire des valets aux noms desquels le ministre de la justice a lu un communiqué de soumission et d’approbation de la politique de banqueroute nationale et de l’inauguration du nouveau despotat. Le Chef de l’Etat a déjà produit la minorité qui, selon sa propre déclaration, s’accapare des richesses nationales. En les dénonçant publiquement, il fait d’eux des laquais dociles. Son Premier ministre actuel et son conseiller spécial Esso SOLITOKI sont les premiers suppôts de son sybaritisme. Vous avez vu l’équipe en ordre lors de la présentation des vœux aux diplomates.

Monsieur le Président, j’espère que vous n’avez plus d’illusion à propos des réformes constitutionnelles et institutionnelles ? Le Chef de l’Etat ne souhaite pas les faire. Seuls les togolais ont désormais la légitimité et le pouvoir d’adopter par référendum une nouvelle constitution pour le pays. Je vous demande donc de vous apprêter à vous opposer à toute tentative de vouloir subordonner l’Assemblée nationale afin de parvenir à ses fins. Le peuple togolais est prêt à le congédier sans les révisions pour un mandat présidentiel limité à deux et pour des élections présidentielles à deux tours. Comme vous le savez aussi, toutes les institutions chargées d’organiser les élections  sont à ce jour dévoyées, ostensiblement dissolues et d’exclusion. D’ailleurs le ministre de l’administration territoriale actuel n’a-t-il pas eu sa promotion à ce poste après son passage à la CENI, qui a organisé les dernières élections présidentielles frauduleuses ? Pouvez-vous encore faire confiance à la coterie à laquelle il appartient  pour organiser une quelconque élection dans notre pays ?

Monsieur le Président, nous n’avons pas besoin de faire des coalitions avant de travailler ensemble pour briser les chaines de la nouvelle servitude. Le PRR n’a pas participé aux dernières élections législatives de 2013 et à l’élection présidentielle de 2015 pour ne pas  handicaper votre parti et vous-même, et surtout afin de vous permettre de satisfaire des vœux de millions de togolais. Malheureusement, ils ont réussi à frauder massivement, à vous réduire et à vous humilier. Notre peuple continue donc d’être exposé à des déchirements, à la misère et à une forme de tyrannie si grotesque et si cruelle. Nous devons dire aux togolais que ce n’est pas à eux de nous seconder mais c’est à nous de les seconder  mais en tenant l’étendard de la liberté, de la justice, de la dignité et de la démocratie.

Nous devons également dire à nos frères des forces de défense et de sécurité qu’ils ne sont en rien responsables du despotisme du régime mais qu’ils ont tout simplement respecté la pratique républicaine de soumission du pouvoir militaire au pouvoir civil. Nous devons aussi leur dire que nous sommes malheureux et opprimés par le pouvoir civil fraudeur, illégitime, injuste et brutal. Ils sont de plus en plus instruits et non des officiers sacs au dos comme c’était le cas auparavant. Aux soldats, nous devons nous engager fermement à améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles. Notre objectif suprême étant de répandre les bienfaits de la société sur chacun de ses membres. Ils nous comprendront et nous n’aurons rien à craindre d’eux. Ce sont nos frères et nous devons être solidaires, par exemple réclamer fermement l’application des nouveaux statuts de la police, etc.

Monsieur le Président, la haine de la contrainte, la détestation des injustices et l’amour de la liberté doivent nous unir pour assurer le triomphe de la cause sublime d’une véritable démocratie au Togo. Oublions un peu nos partis politiques car ce sont des instruments partisans et diviseurs. Entendons-nous pour établir ensemble un ordre social et économique juste dans notre pays. Nous devons œuvrer en synergie et avec un syncrétisme dynamique pour placer la prospérité de notre société dans le bonheur de chacun de ses membres, et sa force dans l’attachement de tous aux lois justes. La richesse publique doit résider dans le travail acharné des enfants du Togo, dans la modération des citoyens et dans l’impartiale répartition des jouissances et des lumières. Les gouvernements successifs du Chef de l’Etat ont lourdement endetté notre pays, soit plus de 1750 milliards de FCFA en moins de 10 ans. Après l’attribution du bénéfice du PPTE, ramenant notre dette publique  à 20% du Produit Intérieur Brut (PIB), ils ont ramené le pays à nouveau dans le PPTE en portant la dette à 75% du PIB, soit plus que la limite des 70% prescrite par l’UEMOA.

Le Chef de l’Etat a lamentablement échoué avec sa minorité. Aucun sommet, fut-il TOGO-MONDE,  ne peut couvrir cette calamité. Il a ruiné notre pays et l’a fait reculer 20 ans en arrière car les crédits contractés ont été massivement détournés et les quelques infrastructures réalisées sont improductives. Il nous faut un grand changement radical. Nous devons prochainement mobiliser ensemble notre peuple pour lui proposer et l’accompagner  pour créer une nouvelle gouvernance et engager la réforme entière de notre société. Il nous faudra des coups de génie pour réussir. Avec la foi en Dieu, le courage et la volonté, nous étonnerons le monde et le Togo ne sera plus la dernière tyrannie en Afrique de l’ouest. Nous rendons hommage à nos frères de défense et de sécurité qui sont cooptés par la CEDEAO en Gambie. Que Dieu les protège et en fasse son instrument d’émancipation.

Dans l’attente de votre disposition favorable, je vous prie de trouver ici, Monsieur le Président et Cher frère, l’assurance de mes sentiments distingués et sincères.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 20:03

          

Monsieur le président, Bonjour,

D’abord dites-nous pourquoi le PRR n’est plus tellement actif dans les grands rendez-vous ou sur les plus gros sujets politiques du pays ?

A toutes les élections auxquelles le PRR a pris part, nous avons été sournoisement calomniés par les pseudo-opposants et nos suffrages ont été volés par les resquilleurs du pouvoir.  Par ailleurs, le niveau du débat politique est désespérément médiocre et les agitations politiciennes si déstabilisatrices et crétinisantes. Alors, le PRR, qui n’est pas un parti de trouble et d’agiotage mais un mouvement de conscientisation et de propositions, a pris du recul pour se placer  en dehors du marécage fangeux créé par les micmacs des professionnels de la turbulence permanente. En tant que  journaliste, comment pouvez-vous dire que le PRR est absent sur les gros sujets politiques du pays ? Quand la classe politique, dans son ensemble, méprise notre constitution en refusant de mettre en place le Conseil Economique et Social et le Sénat, tandis que le PRR en parle vainement, comment pouvez-vous affirmer que notre mouvement est absent sur les gros sujets politiques du pays ? Nous détestons la démagogie et le délayage de l’esprit. Ce n’est pas en marchant vainement et tristement sous le chaud soleil et en faisant humer les poussières d’argile et de charbon aux manifestants qu’on obtient les changements. Ce n’est pas en ressassant les mêmes slogans de demande de réformes constitutionnelles et institutionnelles ou de décentralisation  que l’on est utile ou que l’on est considéré comme abordant les gros sujets politiques du pays. Le travail effectué au CPDC rénové est remis au pouvoir et rien ne peut être mieux élaboré sans le PRR. Les faits sont têtus et le temps fera justice et donnera raison au PRR.

Vos collègues de l’opposition sont souvent dans les fronts, coalitions, collectifs, etc. mais le PRR ne s’est jamais associé à ces démarches. Monsieur le président, pourquoi votre parti veut toujours faire cavalier seul ?

Fronts, Coalitions, Collectifs, etc ; sont synonymes au Togo d’échec, de trahison, de diversion, de division, de perversité et de tragédie. Comment voulez-vous que le PRR s’associe à de telles démarches obstinées dans les revers et finissant par des drames ? Nous n’avons pas le droit d’accepter d’être condamnés à des déclamations creuses et à des attentes stériles. Le PRR est le rempart contre ces aveuglements et ces égarements. Nous sommes la véritable avant-garde pour le triomphe de la démocratie, des libertés, de la vérité et de la justice au Togo. Ne vaut-il pas mieux être seul que d’être mal accompagné comme le dit l’adage populaire ? Beaucoup de nos compatriotes se trompent sur nous. Nous sommes de l’âme du peuple togolais et nous œuvrons pour réaliser le rêve des fondateurs du Togo moderne, qui est de faire de notre patrie l’Or de l’humanité. En 2013 et en 2015, nous n’avons pas participé aux élections pour laisser la coalition et le Collectif se fourvoyer et se dévoyer. Ils ont été les larrons de leur propre turpitude et ils ont démontré qu’ils ne peuvent et ne pourront rien contre le régime fraudeur et impudent. Vous voyez le résultat de leurs groupes à l’Assemblée nationale et dans le pays ? Impuissance et turlututu du pouvoir ! Il faut donc être masochiste pour soutenir un tel dérèglement. Ce sont 26 ans de fiasco et de malheurs pour la masse du peuple. Il est temps d’arrêter cette perversité tragi-comique.

Vous étiez au CPDC, aujourd’hui il y a le HCRRUN avec la nomination récente des membres d’une commission pour encore réfléchir sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles. Qu’est-ce que tout cela vous dit, M. Lawson ?

Il faut voir dans ces dilatoires, ces diversions et dans ces sinistres manœuvres le tragique destin  qui pèse sur le Chef de l’Etat actuel. Il voit bien la droite voie mais il préfère s’engager dans le chemin qui mène à l’abîme. Il peut accuser une minorité criminelle mais ses responsabilités sont désormais lourdes. La gouvernance du pays est un désastre. Elle est néfaste au pays, pour sa prospérité et pour son repos intérieur. Le Chef de l’Etat a parlé de paix mais c’est une paix factice dont il s’agit. C’est-à-dire le calme avant la tempête. Les ressentiments, les frustrations et même les haines de nos frères et sœurs dans l’indigence sont réels. Dans nos cœurs et dans nos esprits, le temps est orageux et les nuages sont chargés de tempête et d’électricité. Ils nous fatiguent, nous énervent et finiront par se décharger. Que le Chef de l’Etat sache que quand un peuple veut résolument une chose, il y a une grande espérance que cette chose soit. Le peuple togolais mettra sûrement un terme plus tôt que tard à la gouvernance corrompue et dégénérée  actuelle.

Quatre (04) ans après les incendies de Lomé et de Kara, les coupables courent toujours, certains togolais sont arrêtés et inculpés, mais jamais de procès. En tant président d’un parti politique, que doit-on faire aujourd’hui ?

Ce sont les longues suites d’injustices et de forfaits en tous genres qui provoquent les révolutions. Avons-nous le droit de nous insurger contre les forfaitures accomplies par la minorité ? Avons-nous le droit d’en faire des motifs de vifs ressentiments, des prétextes de défiance et de haine ? Je dis oui et mille fois oui. Ce sont des crimes odieux qui font peser  sur notre nation des malaises qui vont être funestes aux gouvernants actuels. Nous sommes indignés  et la majorité de notre peuple se pose la question de savoir pourquoi le Chef de l’Etat laisse se développer dans le pays cet état de jungle, barbare, qui est indigne de nous et de la civilisation et qui fait la honte des patriotes et de nos frères de la diaspora. Le temps est proche où nous devons nous mobiliser et avec la force irrésistible du peuple, nous nous opposerons sans aménité aux desseins criminels de cette minorité de délinquants, qui s’accapare des ressources nationales et qui prolétarise la masse du peuple.

Mr Nicolas Lawson, que perd économiquement le Togo, 4 ans après ces malheureux incendies ?

Il faut que la minorité, qui ruine notre pays, amène des étrangers pour nous humilier et nous exploiter et affame nos frères et sœurs, sache que c’est du consentement du peuple que naît le véritable pouvoir. Ce consentement doit être pur de toute espèce de violence. Il est la seule source légitime de l’autorité. C’est le principe fondamental que nous voulons que le gouvernement du Togo respecte et fasse prévaloir. Les incendies criminels de nos deux principaux marchés de Lomé et de Kara sont des événements en dehors de toutes les prévisions humaines. Ce crime restera dans notre histoire  comme une autre page sombre et un sommet de l’esprit de débilité. Les pertes économiques ne sont rien comparées à l’opprobre de  l’immoralité et de l’inhumanité des auteurs et de ceux qui les protègent. Instruite de plus en plus par la rude leçon des malheurs et des trahisons de pseudo-opposants, la majorité de notre peuple va devoir vouer tout son effort à son propre engagement pour renouveler sa confiance et rebâtir une nouvelle espérance.

Concernant les victimes des violences politiques de 1958 à 2005, le gouvernement veut sortir 2 milliards de francs CFA pour leur accompagnement ou réparations financières. Votre appréciation ?

Si le gouvernement actuel avait fait quelque chose de juste  et social  ou d’humanitaire, alors tous les amis du droit et de la justice applaudiraient. Pourquoi avoir créé la CVJR ? Pourquoi créer ensuite le HCRRUN avec des membres  dont nous connaissons les mœurs et la probité ? Puis mettre à la disposition du HCRRUN une enveloppe financière de 2 Milliards de FCFA comme accompagnement et pour des réparations financières ? Quelle fourberie et quelle moquerie ! Tous les actes de ce gouvernement liberticide et populicide sont destinés à envenimer les plaies et à empoisonner les cœurs et les esprits. Dieu entend nos récriminations, qui doivent être de plus en plus implacables. Les mécontentements sont sourds chez la plupart des togolais mais les souhaits et les volontés sont arrêtés. Nous voulons un changement radical dans la gouvernance de notre pays. La gouvernance actuelle est un monstrueux attentat contre l’unité de la nation et le bien-être de million de nos compatriotes. La mission du PRR est de tout faire pour que le Togo tienne sa place en Afrique par la grandeur d’esprit de ses enfants, par une prépondérance morale et par son génie d’émancipation et de créativité. Que Dieu nous inspire, nous assiste et nous protège.

Je vous remercie

 

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2 janvier 2017 1 02 /01 /janvier /2017 15:01

VŒUX DU PRESIDENT DU PRR AU PEUPLE TOGOLAIS

A l’aurore de cette nouvelle année, je souhaite que ce soit l’amorce d’une nouvelle ère pour notre patrie bien-aimée et pour mes compatriotes. La faillite économique, sociale et morale nous accable et on ne nous respecte plus. Je formule les vœux sincères et ardents que la providence divine nous tire d’affaire afin que les malheurs et les crises que nous vivons depuis 1990 s’achèvent dès cette année 2017. Je sais que le présent n’assure pas l’avenir mais je suis aussi persuadé que c’est ce que les enfants de Dieu lui demandent qu’il leur accorde.

Alors, ensemble avec les patriotes togolais, je demande fermement à Dieu  de nous aider  pour qu’enfin l’intérêt supérieur de notre patrie  trouve son instrument et son répondant en la personne du Chef de l’Etat, de manière qu’il puisse irrémédiablement se débarrasser  de la minorité criminelle qui l’a pris en otage et s’accapare des richesses nationales ou, s’il en est congénitalement incapable, de porter de l’assistance au peuple togolais afin que nous entreprenions l’indispensable révolution d’assainissement des mœurs publiques et de redressement national.

Pour que le Togo reprenne et garde de façon durable un rang, son unité et connaisse un franc décollage économique et social, la gouvernance actuelle doit changer fondamentalement et irrévocablement. L’Etat ne doit plus être la proie de cette minorité de dépravés et de jouisseurs ni de celle des fractions multiples, divergentes et dévorantes, qui l’ont abaissé  et paralysé depuis l’avènement démocratique. Contrairement à ce que Barack Obama avait déclaré, le Général De Gaulle avait affirmé, à juste titre et sans ambages, qu’en aucun temps et dans aucun domaine, ce que l’infirmité du Chef a, en soi, d’irrémédiable ne saurait être compensé par la valeur de l’institution. Le succès n’est possible que si le talent trouve son instrument et rien n’est pire qu’un système tel que la qualité s’y consume dans l’impuissance et dans la corruption.

En raison de l’histoire de notre pays et des circonstances du présent, nous devons sans délai exiger l’arrêt de l’instinct d’avidité et de prévarication, qui tient en haleine la minorité qui régente le pays. Nous demandons aux politiciens de mettre un terme à leurs divisions funestes, qui se conjuguent et se renforcent de plus en plus. Nous voyons que de tous leurs fiefs, ils dressent des obstacles sur le chemin d’un changement positif et de l’édification d’une société paisible et unie. Leurs harcèlements continuels les uns des autres, le déchainement de leurs campagnes de dénigrements les uns contre les autres deviennent une sorte de conjuration contre les intérêts du peuple togolais et la stabilité politique de notre pays. Ils sont bardés de prétentions et d’exigences proportionnées à leurs ambitions personnelles. Actuellement, avec leurs discrédits et l’humiliation qu’ils subissent de la part du pouvoir, ils sont de plus en plus verbeux pour exploiter les frustrations des clientèles électorales et la propension à la division de notre peuple.

Je souhaite que le peuple togolais, qui est trahi et déçu par les luttes meurtrières et de cirque des politiciens, se prépare pour la grande mobilisation en vue de prendre en main son destin. Je souhaite surtout que notre jeunesse se réveille et répande autour d’elle la contagion de l’ardeur, de l’espérance et du changement. Je veux qu’après 26 ans d’égarement tragique et d’épreuves subies par notre nation, elle mesure mieux que ma génération ce qu’il y’ a de précieux dans sa réserve de forces d’où eux-mêmes et leurs enfants vont puiser pour se renouveler. C’est d’un renouveau dont le Togo a besoin. Alors ! Jeunes togolais, de quel cachet marquerez-vous votre temps ?  Sachez que le sens et le caractère d’une époque procèdent d’abord de ses tendances morales et spirituelles et non des conditions matérielles des uns et des autres. Vous devez avoir la passion pour un idéal. Votre génération ne doit plus tout attendre d’une classe politique en sénescence et stérile. Vous devez apporter et ajouter à ce que ma génération a réalisé non seulement vos rêves et aspirations mais surtout  beaucoup de courage et de résolution. Cherchez d’où souffle l’esprit de ce 21è siècle.

Je souhaite que le désir de vous élever, de réussir et de posséder vous donne aussi le goût de l’effort et de la solidarité. L’avenir de notre pays dépend maintenant principalement de vous. Dans ce monde si dur et si déstabilisé, pour les grandes tâches collectives, l’énergie et les aptitudes ne vous suffiront plus, il vous faudra du dévouement et de l’imagination créatrice. J’ai été depuis 1976 de toutes les luttes pour l’émancipation de notre peuple et pour la démocratisation de notre société. Il m’a fallu la vertu de sacrifier au but commun ma santé, mes plaisirs, ma tranquillité, le bonheur de ma famille et même mon honneur. Mais j’ai encore beaucoup de dons à offrir à notre patrie et à vous. C’est ce qui justifie encore ma présence dans le microcosme politique. Il vous faut donc, non de l’effacement ou de l’impudence, mais de l’abnégation de vos personnes et du discernement. Parce que la réussite et la force d’un ensemble exigent que chacun s’absorbe dans l’harmonie du tout. Il y va ainsi d’une famille, d’une armée et d’un peuple.

Jeunes togolais, le moment est venu de changer notre mentalité pour rebâtir notre patrie différemment. C’est un grand devoir, qui prend un sens immédiat et impérieux. Ce devoir est devenu le vôtre. Aussi, pour ce pays merveilleux, votre force et votre sagesse sont indispensables pour honorer la promesse et le rêve de nos devanciers, c’est-à-dire faire du Togo l’Or de l’humanité. Votre mission n’est point uniquement de partager les fonctions de l’Etat, d’en exercer les attributs mais de lui donner une vie florissante et de faire du Togo une grande nation prospère, unie, stable et paisible. Vous aurez à créer et à nourrir un esprit public nouveau, c’est-à-dire la subordination volontaire de chacun à l’intérêt général, condition sine qua non de l’autorité des dirigeants, de la véritable justice, de l’ordre, de la conscience professionnelle et de la paix.

Jeunes togolais, votre œuvre doit être féconde. C’est pourquoi, il va falloir engager en priorité les réformes de l’éducation nationale puis les réformes territoriales, les réformes sociales et de la santé et couronner l’ensemble par un référendum pour doter notre patrie d’une nouvelle constitution. La jeunesse togolaise, qui doit sortir demain de nos écoles, lycées et universités, doit être bien préparée pour assumer avec efficacité et conscience nationale sa tâche. Elle ne devra pas marcher dans les traces de ma génération et surtout pas dans celles des dirigeants actuels du pays, qui ont institutionnalisé les injustices sociales, la corruption, l’impunité, le crime de sang et des vices de toutes sortes.

Au PRR, nous concevons la politique comme un art et un service, non point comme une exploitation de nos compatriotes et pour un enrichissement personnel. Ce sont donc des actions pour des idéaux à travers des réalités. Nos projets ne sont pas pour la gloriole ou de vaines utopies. Ce sont nos rêves fondés sur nos savoirs, nos talents et sur notre foi en Dieu et en la certitude que tout est possible. Le moment est encore venu où il faut à nouveau rassembler le peuple togolais, non pas dans la contrainte comme cela l’a été hier, mais dans la liberté pour le redressement national. Le rassemblement de notre peuple avait été réalisé avec de terribles souffrances populaires, une implacable contrainte des masses, d’immenses pertes et gaspillages de biens, l’écrasement des libertés publiques et privées et la décimation d’innombrables valeurs humaines. Cependant, nous ne pouvons pas nier des réussites, une certaine autorité et des attraits.

Nous souhaitons et nous devons préserver l’amitié et la coopération entre le Togo et les pays étrangers et les institutions internationales. Mais ayant séparé nos souverainetés par accords, le temps est venu de retrouver notre personnalité, notre dignité et notre indépendance complète. Le Togo doit s’aider désormais lui-même. Nous en avons les moyens en capitaux physiques et humains. Le Togo s’aide lui-même sera la devise d’un gouvernement dirigé par le PRR. Un tel effort national n’exclut pas de recourir à des concours étrangers utiles pour la réalisation de certains de nos objectifs ambitieux de développement national. Soyez convaincus que le PRR sera au rendez-vous de l’histoire. Il aura besoin de tous les togolais, aspirant à un changement positif radical, pour l’édification d’une nouvelle société solidaire, fraternelle, prospère, paisible et unie. Notre gouvernement proposera un nouvel arrangement international pour réformer les statuts de l’UEMOA et le protocole de la CEDEAO. Il s’agira de mettre ces institutions régionales sous le contrôle des peuples de la sous-région et pour servir leurs intérêts.

J’ai confiance dans la destinée du Togo. Ses enfants  de la Diaspora tiennent une torche pour éclairer notre chemin. Ils sont d’un secours inestimable pour l’économie nationale et pour la survie de centaines de milliers de leurs parents au Togo. Que Dieu Tout-puissant les protège et les favorise partout où ils sont dans le monde. Travaillons et prions pour que la République togolaise devienne forte, ordonnée, juste et ouverte. Que notre vie publique n’offre plus ce triste et abominable spectacle des combinaisons, des crises, des injustices sociales graves et de l’abaissement national. Que Dieu protège le Togo et bénisse abondamment ses enfants.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 12:46

Lomé, le 26 Décembre 2016

 

Excellence

Monsieur Faure Gnassingbé

Chef de l’Etat

Présidence de la République

LOME – TOGO

Objet : Courrier public de vœux au Chef de l’Etat et sur l’état de la nation

Monsieur le Président de la République,

En cette période traditionnelle et solennelle de présentation de vœux, je prends la responsabilité de vous formuler mes vœux, tout en me prononçant sur l’état de la nation dont vous êtes le premier responsable. Je voudrais d’abord vous rappeler que dans le long déroulement de l’histoire, la force ne crée pas le droit et que la force des armes ou de l’argent ne peut vaincre la force de l’esprit. La majorité de notre peuple est aujourd’hui accablée par les injustices révoltantes, qui sont les résultantes d’une gouvernance de mépris des autres et d’un état d’esprit de jouissances permanentes d’une minorité de pignoufs, d’ostrogots et de paillards. Cette minorité vous soutient. Aussi, vous leur permettez de cumuler des postes stratégiques de l’Etat. En les laissant piller les ressources de la nation dans l’impunité totale. En leur permettant d’infliger à nos étudiants, à nos fonctionnaires et à des enseignants les sentiments d’infériorité et d’indignité. Ainsi, ils laissent nos enfants dans les rues au mépris de toutes les valeurs morales et d’humanisme. Ils nous empêchent de participer au développement de notre patrie, au moment où sans vergogne, ils minent tous les fondements de notre société et mettent en danger l’unité nationale et la stabilité politique du pays

En faisant obstacle par toutes les formes de fourberie et de malfaisance, pour écarter les meilleurs enfants du Togo de la gouvernance du pays, ils demeurent entre eux pour étaler leur incompétence, consommer leurs crimes et gangrener notre société avec leurs mœurs dissolues. En nous déniant tout simplement le droit à la liberté et à la poursuite de notre bonheur, ces compatriotes, qui sont vos proches et prétendus amis ou collaborateurs, et que vous appelez une minorité qui s’accapare des richesses nationales, ne font que préparer votre chute après la ruine du pays. C’est une évidence car ils nous font la confidence que vous n’êtes pas digne de confiance ni estimable. Quel malheur pour le Togo car un système de gouvernance, qui est fondé sur les injustices, nourrissant des inégalités infâmes et appuyé sur une exploitation honteuse de la misère et de la faiblesse des autres ne peut que finir lamentablement.

Dieu est toujours à l’œuvre dans l’histoire pour le salut de l’homme. Je suis un enfant de Dieu qui n’aime que la vérité et qui abhorre l’imposture et l’obséquiosité. Comme des millions de togolais, je suis en souffrance et en colère. Le gouvernement que vous avez mis en place est entrain de détruire notre société. Même si je crois toujours au message christique de l’amour et du pardon, les afflictions de millions de mes compatriotes me poussent à ne pas tolérer les abus funestes de la minorité qui vous entoure et qui encanaille notre société. Si vous alliez voir les papes et le pape François en particulier, c’est que vous êtes chrétien ? Alors pourquoi maintenez-vous toujours votre frère Kpatcha en prison ?  Une tentative de coup d’Etat sans mort d’homme justifie-t-il 20 ans de prison ? N’y a-t-il pas de magnanimité ou de clémence pour le chrétien que vous êtes ? Comment les togolais peuvent-il alors se réconcilier et tourner la page des crimes abominables de 2005 et tous les autres crimes dont vous avez l’héritage ? Le Togo n’est manifestement pas un pays démocratique avec des prisonniers politiques et l’excommunication de ceux qui dérangent la minorité malfaisante.

Le gouvernement construit quelques rues et routes sur lesquelles mendient nos enfants. Le gouvernement s’est lourdement endetté pour agrandir notre port pour seulement enrichir un prédateur et faire fuir les importateurs étrangers vers les ports des pays voisins. Des jeunes dames se prétendant être des maîtresses du Chef de l’Etat importent impunément dans le pays des engrais frelatés et des produits alimentaires intoxiqués. Des dizaines de milliards de nos francs provenant de dette de l’Etat sont donnés à une entreprise pour construire une route mais elle l’utilise pour acheter des équipements et pour constituer son fonds de roulement. Dans l’impunité totale, l’Etat va à nouveau s’endetter pour réattribuer le contrat à une autre société. Quel délire !

L’insécurité règne dans le pays. Les décrets pris en conseil de ministres ne sont pas respectés mais le gouvernement se préoccupe, avec la complicité de rabatteurs étrangers, de la sécurité maritime en Afrique pour laquelle il dépense des milliards de nos francs pour la bombance et le griffonnage de documents inutiles déjà oubliés et rangés dans les tiroirs sordides de l’histoire. Partout dans le pays, ce sont des dépotoirs d’ordure qui nous environnent. Il n’y a plus de voirie et de service d’hygiène fonctionnels. Une misère morale et sociale règne dans nos villes et villages. L’Etat togolais est devenu la source de toutes les jouissances et un champ de maraudage de la minorité. Le système injuste et mauvais organise librement la médiocrité, les fraudes, les forfaits de tous genres et la trahison de notre peuple. Mais c’est une certitude que le système est à l’agonie et condamné à disparaître sans ressaisissement rapide. Il y aura de toute façon un changement de front car le système n’est pas en harmonie avec les lois morales et de la justice de l’univers.

Dieu seul est puissant et il donnera au peuple togolais la force pour affronter et vaincre les esprits maléfiques de la minorité, qui a pris l’Etat en otage et fait souffrir la majorité de notre peuple. Quand il y a des crises comme celle que nous vivons au Togo, l’homme d’Etat recommande la phobophobie, c’est-à-dire de n’avoir de peur que de la peur elle-même. Il nous faut et il vous faut la force d’âme capable de vaincre tout ce qui menace notre unité nationale, la solidarité entre nous, notre bonheur et la stabilité de notre pays. C’est mon conseil en ce moment de vœux et de résolution pour l’année nouvelle. Il y a tant de forces maléfiques autour du pouvoir et autour de vous. Vous pouvez les vaincre par le courage, qui est un élément essentiel de l’âme permettant de jeter un pont entre la raison et le désir. C’est un combat spirituel. Ne pensez pas conserver le pouvoir coûte que coûte en laissant agir les forces du mal qui vous entourent. C’est dans ce cas que vous perdrez le pouvoir et surtout plus que le pouvoir. Laissez-vous guider uniquement par l’esprit de Dieu. Vous avez encore la mission exigeante et l’occasion exaltante de renverser le cours désastreux actuel des choses.

Si vous acceptez spirituellement cette mission avec humilité, sagesse, dévouement et capacité alors Dieu sonnera le glas du système de la minorité, vous sauvera du naufrage et gardera le Togo pour une véritable démocratie en assurant votre félicité et la paix réelle au Togo. Prenez courageusement l’offensive en faveur du droit et de la justice sociale. Les conditions de pauvreté, d’insécurité, d’injustice et de discrimination dans le pays sont le terrain fertile où germent et se développent les graines des soubresauts sociaux. Si vous sortez de votre palais, de l’encadrement de la minorité criminelle, qui vous entoure, et si vous espacez vos voyages pour aller rencontrer vos compatriotes directement alors vous rencontrerez Dieu en vous-même et vous trouverez le bonheur de servir un peuple. Engagez votre vie pour la liberté, le bonheur et la dignité des togolais et vous ne verrez plus aucune utilité à aller voir le pape François à Rome. C’est plutôt lui qui voudra venir vous voir à Lomé. Je souhaite que Dieu vous aide en cette nouvelle année 2017 à ne plus laisser de pseudo-ministres dépouiller nos enseignants et nos étudiants de leur dignité et de leur valeur humaine, en les réduisant, à peu de choses près, à un rouage impersonnel dans l’engrenage actif de l’Etat.

L’homme est fait pour l’Etat et non l’Etat pour l’homme. Il doit être un serviteur heureux et fier d’un Etat juste et fort. Le gouvernement ne doit pas nous conduire à l’auge où mangent les porcs. Aucun des membres du gouvernement actuel ne vaut plus que nous. Leur comportement provoque dans notre société une famine morale et spirituelle. Nous nous sentons oppressés politiquement, exploités économiquement et privés de nos sens de la dignité personnelle. Ceux que vous nommez aux divers postes de l’Etat nous enchaînent économiquement, socialement et nous rejettent au ghetto de la société, essayent de nous dépouiller de notre propre respect et de celui des autres et de nous faire croire que nous ne sommes personne alors que ce sont eux qui ne sont personne.

Dieu est avec nous. Il est avec les prisonniers politiques pour lesquels vous ne semblez manifester aucune magnanimité. Il ne peut pas comprendre et tolérer trop longtemps que votre gouvernement supprime les allocations de départ à la retraite des fonctionnaires, qu’il refuse de payer les allocations de logement aux enseignants, mais qu’il affabule qu’il fait un mandat social et présente un budget  fallacieux de 1218,7 milliards de FCFA dans lequel il prétend consacrer 46,8%, soit 570,02 milliards de FCFA au social. Quelle supercherie ! Quelle mythomanie ! Quelle inhumanité ! Pourquoi vous laissez commettre de tels crimes de lèse-nation ? Allez voir les conditions d’études et de vie de nos étudiants dans les deux universités publiques du pays. Allez vous promener à la plage d’Aného. Allez visiter les taudis dans lesquels vivent les travailleurs de WACEM, de SNPT, etc, et chercher à connaître leurs conditions de travail. Je ne parle pas des conditions de vie de mes compatriotes dans d’autres préfectures du centre et du nord. Cher Président et Cher frère, vous ne serez pas fier d’être togolais.

Très franchement, nous ne sommes plus co-héritiers de la même promesse, celle de faire de notre   pays l’Or de l’humanité. Je me sens trahis comme des millions de togolais. Je souhaite qu’ils découvrent dès l’année 2017 les étoiles radieuses de l’espérance dans les nuits déprimantes de la gouvernance actuelle. Je vous souhaite d’appréhender pleinement cette unité de l’humanité et d’avoir le souci fraternel et actif pour le bien-être de vos compatriotes. Une telle largeur de la vie humaine vaut plus que la satisfaction de construction de n’importe quelle infrastructure physique. Que Dieu vous aide à comprendre que le soi ne peut être soi sans d’autres soi. Dieu ne vous demandera pas combien de routes vous avez construites, combien de sommets vous avez organisés, combien de pays vous avez visitez, combien de femmes vous avez connues ; mais il vous posera la seule question pertinente et permanente : « Qu’avez-vous fait pour les malades, pour les enfants dans la rue sans parents, pour les personnes âgées sans moyen, pour ceux qui ont demandé pardon et à qui vous n’avez pas eu de compassion et d’amour, etc. ? ». Qui se rappelle de tous les sommets organisés par Gnassingbé Eyadema ?

Notre pays est en pleine liquéfaction de pourriture. La majorité de notre peuple est malheureuse. Elle rumine des ressentiments enracinés. Seul l’aveuglement spirituel et intellectuel de la minorité peut l’amener encore à nier cette réalité tragique. Elle peut draper ses faussetés évidentes dans les jargons de la légalité. Mais elle n’a pas la légitimité. Que Dieu vous aide à le réaliser pour entamer la révolution culturelle, en vue de mettre un terme sans délai à la dérive du pays. Je vous souhaite une année 2017 de discernement, d’humilité, de bonté et de foi sincère en l’omniscience et en l’omnipotence de Dieu. Que Dieu ne permette plus que les enfants du Togo soient ravalés à un niveau plus bas que dans l’état actuel de la nation. Qu’il nous inspire et qu’il nous protège.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 19:53

LETTTRE OUVERTE AUX FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE.

Quand notre pays avait été en instabilité dans le passé, à cause des diverses agressions en provenance du Ghana, vous avez été en première ligne pour jouer le rôle républicain et traditionnel qui vous est dévolu. Notre peuple en avait tragiquement souffert tout comme vos familles. Le destin m’avait d’abord conduit à réconcilier Feu le Président Gnassingbé Eyadema et l’ancien Président Jerry John Rawlings. Puis, j’avais amené Mr John Kuffor à Feu le Président Gnassingbé Eyadema pour en faire des amis. Par la suite, l’élection de ce dernier à la présidence du Ghana avait permis de consolider la paix et l’amitié entre nos deux pays frères. Les agressions avaient cessé et nos forces de défense et de sécurité pouvaient dormir tranquillement. C’était la fin de cet état anxiogène permanent de crainte d’agression extérieure et d’accusation contre les dirigeants ghanéens. Le Togo et le Ghana vivent depuis en bons voisins et dans la paix.

Malheureusement, la crise politique nationale, entretenue par nos politiciens, ne vous laisse pas de répit et conduit certains de nos compatriotes à vous accabler et à vous faire souffrir le discrédit pour votre mission de soumission des forces de défense et sécurité au pouvoir civil. Je vous écris parce que notre société  est actuellement menacée d’une grave faillite économique et se trouve en voie d’explosion sociale. Vos corps respectifs sont les seuls encore bien organisés, disciplinés et unis. Les partis politiques sont minés par de détestables inimitiés. Ils sont traversés par de violents déchirements et des divisions intestines dont la propagation peut faire exploser la cohésion nationale et dynamiter la paix civile. La classe dirigeante elle-même, dont le bagage culturel, intellectuel et éthique, rend inapte à répondre énergiquement aux principaux défis de notre société, ne semble plus capable de lui éviter une issue désastreuse d’effondrement économique, social et moral.

La majorité de notre peuple est livrée aux angoisses de la plus affreuse pauvreté. Elle est en proie aux horreurs de l’indigence. Elle est avilie, méprisée et languit sous le joug de toutes les formes d’iniquité. L’indiscipline, l’immoralité et le désordre prédominent dans toutes les couches sociales. On voit partout des paumés, des traîne-savates, des déshérités, des coquins, des miteux et des besogneux. Des jeunes enfants du Togo mendient dans les rues, se droguent, se saoulent à des sodabis frelatés ou se prostituent. Quel malheur pour le Togo ! Est-ce le chemin du recul de cent ans en arrière ? Quand les amis de la raison, de l’humanité et de la solidarité font des efforts en faveur de notre régénération, ils sont abreuvés d’outrages, excommuniés et forcés à vivre dans le dénuement. Dans le même temps, une minorité incompétente et avide cumule plusieurs postes de l’Etat et s’enrichit abusivement et impunément. Le Chef de l’Etat les appelle la minorité qui s’accapare des richesses nationales. Où sont la morale et la logique ?

Cette minorité  traîne à sa suite la désolation dans le pays, la ruine de l’économie nationale, le désespoir et des morts par toutes les formes de tensions artérielles, nerveuses ou autres. La détresse de nos forces laborieuses et des revendeuses est de plus en plus croissante car elles sont persécutées par l’OTR, qui leur réclame des impôts de plus en plus élevés. La minorité, dans son aveuglement tragique, a transformé nos étudiants en traîne-misère, en crève-la-faim, dénués de tout espoir et de toute dignité. Elle a chassé de notre port les importateurs des pays enclavés, qui trouvent plus compétitifs les ports des autres pays voisins. Quelle infortune et pourquoi ce coup du sort ? Nos voiries et nos services d’hygiène ne fonctionnent plus. Il y’a des décharges d’ordures partout. Les plages, les bords de lagunes, etc, sont transformés en lieux de défécation. Les rues sont devenues des égouts au cœur de notre capitale. Est-ce que cette minorité sait qu’il y a oppression quand un citoyen n’arrive pas à trouver un repas quotidien convenable au moment où un autre nage dans l’abondance et dans la superfluité ?

La minorité est devenue une véritable calamité pour notre pays. Sans vergogne et au mépris de toute morale, le ministre des finances présente un projet de loi de finances pour 2017 dans lequel il prétend consacrer 46,8% aux dépenses sociales sur un montant de 1218,7 Milliards de FCFA. C’est donc un montant de 570,02 Milliards de FCFA qui devrait être consacré à ce que le pouvoir appelle le mandat social. Pourquoi avoir supprimé les allocations de départ à la retraite d’un montant de 25 Milliards de FCFA ? Est-ce de la méchanceté ou une inhumanité congénitale ? Dans un siècle où la communication est à la base de tout progrès, le téléphone au Togo est le plus cher dans notre sous-région et internet est un chemin de croix. Quel sinistre ? Cette engeance a pris notre peuple en otage. Elle sabote notre offre d’assistance et se sert des postes occupés pour faire des affaires et s’enrichir personnellement.

La majorité du peuple togolais est aujourd’hui accablée et certains compatriotes ne survivent que grâce aux transferts de la diaspora. Le pays lui-même ne tient encore en équilibre que grâce à ces transferts de la diaspora. Aucune propagande politique ne peut voiler cette réalité. Nos fonctionnaires sont maltraités avec des salaires misérables. Nos enseignants sont pris de haut par de dédaigneux ministres, dont la sociabilité est questionnable. Nos élèves descendent alors dans les rues pour appeler à l’humanité et à la raison. Quel gâchis ! La minorité est incontestablement en rébellion la plus ouverte et la plus criminelle contre le peuple togolais. Mes chers frères des forces de défense et de sécurité, il est désormais incontestable pour des millions de togolais que cette minorité ne compte uniquement que sur vous et sur vos armes pour continuer à les accabler. Cela apparaît distinctement quand des élèves sont gazés ou tués durant des manifestations de réclamation de légitimes droits.

S’il vous plaît mes chers frères, cette minorité n’a pas le droit de maintenir la masse de notre peuple dans l’odieuse domination et dans sa chétive langueur actuelles. Nous ne devons pas continuer à accepter qu’elle fraude aux élections pour se faire nommer aux postes ministériels ou autres. Cela lui donne l’illusion de croire qu’elle a du pouvoir et qu’elle peut continuer à immoler la masse et les patriotes à sa caste. Elle a fini par consacrer les injustices en tout genre et toutes les formes de débauche dans notre société. Dans nos préfectures, nos compatriotes vivent un esclavage révoltant. La mesure des forfaits de cette minorité dépravée et faisandée est portée à un tel comble et à une telle évidence que la longue patience de la masse de notre peuple est lassée et que sa crédulité ne tient plus.

Chers frères, la minorité ne doit plus, pour conserver le pouvoir et perpétuer ses crimes de destruction de notre pays, se servir de vos armes et de vos forces. Nous sommes malheureux pour notre pays et désespérés pour son avenir. La plupart de nos écoles sont dégradées. Nos hôpitaux sont des mouroirs. Nos environnements sont extrêmement pollués. Nos aliments sont empoisonnés par des engrais chimiques ou sont des produits infectés d’importation. Nos deux universités, dans des broussailles, sont devenues des lieux de crétinisation et d’aliénation. Mais la minorité reste insensible et continue de consolider l’état de servage et d’avilissement dans le pays. Elle s’associe avec des étrangers véreux pour piller nos ressources ou pour duper le Chef de l’Etat pour organiser des sommets dispendieux et superflus. Elle endette massivement notre pays et sans-gêne hypothèque nos bâtiments publics auprès de fonds vautours. La servitude actuelle est pire que l’ancienne contre laquelle notre jeunesse s’était insurgée le 5 octobre 1990.

Chers frères, nous prions pour que vous ne soyez point les vils satellites, les instruments cruels et aveugles de cette minorité endurcie dans le mal. Je sais que vous savez que c’est quand les autorités se rendent coupables de crimes et quand elles ont voulu le devenir encore qu’elles se sont entourées de baïonnettes. Quand le pouvoir est juste, il est toujours assez fort de la force du peuple. Vous êtes du peuple. Vous êtes les défenseurs de la République. Vous écoutez les multiples cris des geignards comme ceux venant de géhenne. Ne fermez pas vos oreilles à toutes les plaintes. Nous souhaitons que vous n’aidiez pas la minorité à consolider davantage l’esclavage dans notre patrie. Non et non encore, il ne doit pas être dit dans l’avenir que les défenseurs de la République ont consenti à n’être que des machines mobiles, des pantins vivants, des marionnettes insensibles, qui ont suivi aveuglement la minorité criminelle pour bronzer l’esclavage de tout un peuple. Quels que soient les jargons et les masques du gouvernement actuel, il est souverainement anti-populaire. Il ne respecte pas la constitution en vigueur et méprise toutes ses dispositions favorables au peuple. Il refuse de créer le Sénat (Titre III, Art. 51,…) et surtout le Conseil Economique et Social (Titre X, Art. 132 à 136).

Chers frères, je suis persuadé que vous êtes des hommes de bien et que vous aimez notre patrie et vos frères en souffrance. Au nom de quelle morale et de quelle autorité, les pouvoirs exécutif et législatif choisissent dans la constitution en vigueur ce qui leur profite pour en jouir et méprise ce qui est de l’intérêt du peuple ? La minorité, qui tient les clés de l’Etat et tire profit des jouissances, a outrepassé les pouvoirs et a trahi  le peuple togolais. Tous leurs actes blessent la justice et sont contraires à nos intérêts communs. Je n’exerce dans notre pays qu’une portion d’influence sur le peuple et cette portion se mesure sur le degré de confiance que j’inspire. Les vérités que je présente au peuple togolais m’attachent désormais  sa meilleure partie. Les calomnies, les jalousies et les coups bas ne peuvent plus les détourner et je suis porteur avec les membres discrets de notre mouvement des solutions pour la régénération et le redressement du pays. La transformation profonde du Togo dépend de nous et nous sommes prêts à servir notre patrie pour en faire l’Or de l’humanité.

Chers frères, vous savez que je ne suis pas indifférent à vos sorts. J’avais œuvré pour vous faire élaborer  des statuts très favorables et progressistes. Ma fraternelle sollicitude vous est acquise. Je vous assure pour demain de mes soins pour faire de vos corps respectifs les levains pour le développement de notre pays, pour la restauration d’un ordre juste, pour une discipline totale et pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans tout le pays. Nous travaillerons ensemble et fraternellement pour mettre un terme aux privations incalculables de la majorité de notre peuple et pour élever tous les togolais à la dignité humaine. Les ennemis de notre peuple le savent, qui vous abusent ou qui vous critiquent. Votre obéissance au pouvoir actuel n’est pas un consentement ni un soutien pour sa gouvernance. Je le sais car vous faites votre devoir constitutionnel et républicain, qui exige la soumission des forces de défense et de sécurité au pouvoir civil en place. Certains sycophantes vous attaquent. Mais notre mouvement vous félicite pour votre impassibilité.

Les patriotes que nous sommes ne font qu’écarter les idées de simple animadversion contre la minorité. C’est pour de la nourriture trois fois par jour pour tous les togolais, pour leur bien-être général et pour leurs libertés et leur dignité que nous nous battons. Nous sommes convaincus au PRR, et avec nos sympathisants, que jamais il ne se fait rien de grand et de digne du peuple que par lui-même. Nous irons ensemble le jour de DIEU et du peuple, dans la paix, dans l’unité, dans l’ordre et dans la discipline, à la suite et dans l’unique direction des hommes du peuple lorsqu’ils nous marquerons ce jour heureux, à la victoire pour le renouveau du TOGO. Que Dieu vous inspire, vous protège et éperonne le peuple togolais pour délivrer notre pays de la misère et du despotisme de la minorité qui s’accapare de nos richesses nationales avec ses complices étrangers.

Fait à LOME, le 12 Décembre 2016.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 19:51

COMMUNIQUE DE PRESSE DU PRR

L’histoire ne fait pas de casuistique, ses jugements sont absolus. Avec l’élection de Donald TRUMP aux Etats-Unis, les renoncements de François HOLLANDE (France) et de DO SANTOS (Angola) à ne pas être candidats aux prochaines élections présidentielles dans leurs pays respectifs, l’élimination sans ménagement de Nicolas Sarkozy de la course à la candidature présidentielle en France, l’histoire accomplit ce laborieux défrichage des mauvaises complexions dans la nature.

L’acceptation de sa défaite par Yahya Jammeh en Gambie est de la divine providence. Cela nous apprend combien le pouvoir politique est chimérique. Ainsi, tous les orgueilleux mortels n’ont que de précaires et de vains titres de Présidents, Ministres, Chefs, etc. S’ils croient que tout doit fléchir  devant eux, tacitement tout s’oppose à leurs impérieuses volontés et leurs crimes de sang, leurs échecs et leurs vices conspirent contre eux. Souvent de serviles collaborateurs, tels de viles esclaves ou des femmes méprisables, etc, reconnaissent leurs faiblesses et deviennent leurs redoutables souverains. Quel est ce pouvoir, qui aveugle tant ceux qui se croient de puissants responsables, et dont ils se montrent si jaloux et deviennent injustes et cruels ? Les dirigeants politiques ne sont en réalité que des jouets des fourbes et des flatteurs. Les méchantes et les méchants font de leurs trônes le fléau des citoyens innocents. Mais il arrive que la destinée instruise certains esprits non damnés définitivement. En conséquence, ils quittent le chemin de la perdition de leurs âmes. C’est sûrement ce qui arrive à Yahya Jammeh en Gambie.

Il n’y a pas de hasard dans la vie. Ce que certains considèrent comme une fatalité morale n’est que des effets de la discordance des volontés auxquelles nous devons nous attendre, pour avoir négligé les vrais moyens d’associer ces volontés, conformément aux intentions de la divine providence. Parce qu’il n’y a point de hasard dans le plan de Dieu. Il n’y a point de vicissitudes monstrueuses dans son cours et dans ses révolutions. Sa marche est constante et uniforme. Yahya Jammeh a compris que tout équilibre est un état violent que le moindre poids supplémentaire rompt facilement. Il a compris que la majorité des gambiens ne veulent plus de lui comme leur premier dirigeant. Il n’a donc pas voulu compromettre davantage le bien public par une nouvelle usurpation du pouvoir.  De la même façon que Frederick De Kerk avait compris qu’il fallait mettre un terme à l’Apartheid en Afrique du Sud avant la confrontation destructrice, Yahya Jammeh vient d’arrêter ce penchant avide des jouisseurs du pouvoir dans son pays.

Il n’est pas normal que l’intérêt commun de toute une nation soit transformé en celui d’une minorité unie pour asservir la majorité et s’accaparer de la richesse nationale. Il y a une borne à toute chose et nul ne peut dérober trop longtemps à la vue d’un peuple les injustices qui se transforment en une odieuse domination et qui provoquent la haine publique contre le Prince. Le peuple gambien a commencé à trop gémir. Ses espérances ont été cruellement déçues. Le souffle empoisonneur de la minorité, qui le suffoque, a fini par obscurcir et étouffer ses facultés créatrices. L’engeance autour de Yahya Jammeh a infecté  trop longtemps son esprit et a fini par faire de lui un despote. Elle aurait pu jeter cette petite nation africaine dans la barbarie et dans un anéantissement total mais la divine providence vient de secourir ce peuple jusque-ici infortuné.

La prospérité d’une minorité ne doit pas dépendre de la misère et de la servitude de toute une nation. La majorité des gambiens vient de signifier à Yahya Jammeh qu’il est déchu de leur confiance. Ce dernier a compris le message et il n’a pas laissé le funeste torrent de la fraude, de la dépravation et des violences submerger sa patrie. Il a su que c’est la nature elle-même qui secoue et abat un joug inutile et déshumanisant. Quand c’est le cas, c’est une inanité de traiter une résistance de révolte. Les ténébreuses bluettes ne servent alors plus. Le PRR rend hommage à Yahya Jammeh pour sa lucidité et son courage. Notre mouvement félicite le nouveau Président Gambien élu Adama Barrow pour sa première et pertinente déclaration. Il doit sûrement savoir que les passions humaines sont parfois un feu qui peut devenir un incendie. Il doit en écarter les expressions combustibles et ne pas écouter les revanchards et ceux qui parlent d’impunité. Le légendaire Nelson Mandela l’avait compris et avait épargné à l’Afrique du Sud les règlements de compte destructeurs. C’est incontestable que la suprême puissance de l’univers est unie dans des êtres à une infinie sagesse. Elle ne punit point quand il ne faut pas. Elle perfectionne ou anéantit. C’est aussi le message christique, surtout quand le pécheur reconnait ses péchés et souhaite la rédemption.

Dieu a permis qu’à côté et assez près de ses lois immuables, l’humaine raison, cette déité créée, érigeât les siennes et qu’elle fût elle-même créatrice d’un monde moral et paisible. Que Dieu nous aide aussi au Togo pour connaître le même bonheur que nos frères et sœurs gambiens et à préserver à l’avenir des vies humaines, la paix, la stabilité politique et l’unité nationale. En l’implorant, je me contente de dire comme Sénèque : « Quid interest utrum Deum neges, an infames ? ». Ce qui veut dire : « Quelle différence entre nier Dieu et l’insulter ? ».

Fait à Lomé : Le 5 Décembre 2016

Nicolas LAWSON

Président du PRR   

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 12:27

BULLETIN DE PRESSE DU 4 OCTOBRE 2016

Les dirigeants africains sont-ils rentrés dans l’histoire ? Ou l’imposture de l’émergence.

Les politiques de soumission et de corruption des dirigeants politiques africains mettent en danger l’avenir du continent et le bien-être des populations. Nous sommes épouvantés par le décalage entre leurs affirmations péremptoires et les résultats désastreux de leurs politiques économiques et sociales. C’est incroyable de constater que ces politiciens africains et les élites qui tournent autour d’eux ne réalisent pas qu’il y a une rupture historique qui provoque non seulement une crise économique et sociale mais également une crise écologique et géopolitique.

La mutation en cours, si elle était comprise en Afrique, aurait dû servir à ces dirigeants africains pour faire rentrer l’Afrique dans l’histoire, en faisant du continent le nouveau centre mondial de développement économique et social. Leur premier péché capital est de n’avoir pas réalisé qu’ils ne devraient pas solder les entreprises publiques aux prédateurs en les privatisant. Malheureusement, ils ne sont pas rendu compte que les marchés ne sont toujours pas efficients et qu’ils ne permettent pas une allocation efficace du capital. Ils ne produisent ou n’aggravent que les bulles spéculatives dont la masse cumulative des prix se nourrit d’elle-même et accentue les déséquilibres de l’économie. Pourtant, des exemples des séries ininterrompues de bulles au Japon, en Asie du Sud-Est, des marchés émergents, de l’immobilier et de la titrisation sont là pour les éclairer.

Ils croient naïvement aux dogmes de prétendus experts qui affirment que les marchés financiers sont favorables à la croissance économique alors qu’ils ont leur propre logique de croissance. Ainsi comme les dirigeants politiques mondiaux, à la solde de l’oligarchie financière internationale, nos dirigeants en Afrique sont incapables de cloisonner strictement ces marchés financiers et les activités des acteurs financiers. Ils n’arrivent donc pas à interdire aux banques de spéculer pour leur compte propre et à réduire la liquidité et la spéculation déstabilisatrice par des contrôles sur les mouvements de capitaux et à prélever des taxes sur les transactions financières. La rentabilité demandée pour les crédits est trop élevée en Afrique et il est ainsi difficile de trouver des projets suffisamment performants pour la satisfaire. Dans nos pays, le freinage simultané de l’investissement et de la consommation conduit à une croissance faible et à un chômage endémique. La propagande de croissance élevée en Afrique est une tromperie car les statistiques sont fausses. Le pillage de nos ressources nationales, les évasions fiscales et les démographies incontrôlées ne peuvent permettre aucun véritable développement économique en Afrique, même dans les pays plus ou moins démocratiques.

Pour remédier aux effets négatifs de cette situation caractéristique, il faut renforcer significativement les contre-pouvoirs dans le reste des entreprises publiques et les sociétés minières, pour obliger les directions à prendre en compte les intérêts de l’ensemble des parties prenantes. Il faudra également accroître fortement l’imposition des très hauts revenus pour décourager les prédateurs étrangers qualifiés abusivement d’investisseurs étrangers. Il est aussi indispensable de développer une politique publique du crédit avec des taux préférentiels pour les activités prioritaires au plan social et environnemental.

Comment est-il possible de développer un pays avec des taux de crédit au-dessus de 10% ou de 15% ? Depuis des décennies, le Japon accorde des crédits aux banques à taux 0% et c’est rare de voir ces taux de base au-dessus de 1% en Europe et aux USA. Quand les pays industrialisés ou développés accordent des subventions à leurs agriculteurs, nos pays africains rechignent ou n’arrivent pas à permettre l’accès facile de nos agriculteurs aux crédits. Pourtant, les agences de notation, financées par les multinationales, viennent peser arbitrairement sur nos économies en dégradant les notes de nos Etats. Ce qui conduit à des augmentations des taux d’intérêt des marchés obligataires. Ce qui est fait en Europe ou ailleurs n’est pas autorisé en Afrique. Grâce à cette réalité, la Banque Centrale Européenne (BCE) rachète les titres publics en Europe mais ce n’est pas le cas pour la BCEAO en Afrique occidentale francophone.

Les soi-disant experts font croire que l’envolée des dettes publiques résulte d’un excès des dépenses de l’Etat et que ces dépenses étouffent les économies et sacrifient les générations futures. Ils découragent de la sorte les dépenses sociales en Afrique qu’ils jugent inconsidérées mais ne trouvent pas à dire ou cautionnent les endettements pour construire des infrastructures surévaluées, qui profitent aux sociétés étrangères et servent à des détournements de fonds, aux évasions fiscales et aux blanchiments d’argent. De la même façon, ils trouvent normal que les Etats s’endettent en Europe et aux USA pour mettre en place des plans de sauvetage de la finance qui provoque les crises bancaires et des enrichissements illicites. Allons-nous pouvoir un jour réaliser des audits publics et citoyens des dettes publiques pour déterminer leurs origines et connaître les identités des principaux détenteurs de titres des dettes et les montants détenus ?

Il est faux de faire croire que la réduction des dépenses de l’Etat conduit à la réduction de la dette publique. Si c’était le cas, le Japon avec son PIB de 4.882 Milliards de Dollars US et son endettement  de 12.126 Milliards de Dollars US (249%) ne se serait pas engagé à l’augmenter en voulant investir 30 Milliards de Dollars US en Afrique. La macroéconomie n’a pas de grands rapports avec l’économie domestique. La dynamique de la dette publique dépend généralement de plusieurs facteurs, notamment les déficits primaires et aussi de l’écart entre le taux d’intérêt et le taux de croissance nominal de l’économie. Dans la plupart des pays africains, les transferts des diasporas ne sont pas comptabilisés dans les croissances annuelles de leurs PIB et les 2/3 de leurs capitaux sont des capitaux morts.

Nos dirigeants sont incapables de rendre fongibles ces capitaux morts et ils laissent en plus foisonner une économie informelle dévastatrice. Cette anomalie ajoutée à la concussion générale, à la concupiscence des dirigeants, aux prescriptions fantaisistes des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) ou ce qu’on appelle maintenant le PPTE, qui est pratiquement le même élixir ou le philtre magique, n’ont en réalité que  des effets d’aggravation des récessions et d’alourdissement des dettes publiques. Ils provoquent des désastres sociaux et politiques car il n’y a pas dans nos pays des assurances et des protections sociales (chômage, logement, etc.) comme en Europe, au CANADA, aux USA. Ils n’arrivent pas à retenir qu’ils doivent accroître les efforts budgétaires en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la santé, l’agriculture, la reconversion écologique, afin de rendre possibles les conditions de la croissance économique et de la réduction massive de la misère et du chômage des jeunes.

La financiarisation des économies est une catastrophe pour les générations futures. Si l’Union Européenne peut encore se permettre pour un temps, avec le Traité de Maastricht, d’interdire à la BCE de financer directement les Etats européens, qui doivent trouver des prêteurs sur les marchés financiers, un tel dogme est un crime contre les Etats pauvres, faibles et corrompus avec des bureaucraties incompétentes et laxistes d’Afrique. Cette interdiction monétaire dangereuse a conduit la Grande Bretagne à ne pas adhérer à l’Euro et à sortir finalement de l’Union Européenne (le BREXIT) pour préserver sa souveraineté et son indépendance. Les dirigeants africains doivent savoir qu’ils n’ont pas les moyens de respecter un tel dogme et qu’ils doivent sans délai autoriser leurs Banques Centrales (comme la FED aux USA) à financer directement les Etats ou à imposer aux banques commerciales de souscrire aux émissions d’obligations publiques à très bas taux d’intérêt pour éviter les marchés financiers.

En créant des institutions économiques sous-régionales (du type CEDEAO), l’objectif était de promouvoir un modèle économique et social à l’africaine. Cela aurait dû conduire à l’adoption d’une protection sociale dans nos pays respectifs avec des services publics renforcés et des politiques industrielles et commerciales communes. La CEDEAO aurait dû être un rempart face à la mondialisation sauvage, c’est-à-dire protéger nos pays pauvres contre les règles ultra-libérales de l’OMC, de l’APE, etc. La CEDEAO aurait dû sincèrement et efficacement défendre une vision humaniste de l’organisation de l’économie mondiale et ne pas devenir un organe de soumission aux organismes de la gouvernance mondiale et un instrument de règlement des conflits politiques dans les Etats. Elle devrait favoriser la libre circulation des capitaux, des personnes et des marchandises dans toute la communauté et remettre en cause les accords multilatéraux ou bilatéraux, qui ne favorisent pas l’économie sous-régionale. Elle aurait pu mettre en place des objectifs communs à portée contraignante en matière de progrès social comme en matière macroéconomique. Elle aurait pu également compenser les déséquilibres de paiements dans la sous-région en créant une Banque de règlements qui organise les prêts entre les pays ouest-africains.

Nos dirigeants africains présentent depuis des décennies des politiques budgétaires restrictives qui pèsent lourdement sur la croissance et le développement. Ces politiques font chuter des recettes fiscales, n’améliorent pas les soldes publics, dégradent les ratios des dettes et fatalement ne rassurent pas les marchés financiers. La CEDEAO peut-elle parvenir un jour à mettre en place un véritable budget sous-régional comme l’Union Européenne puis aider à la convergence des économies et tendre vers une égalisation des conditions d’accès aux services publics et sociaux dans les Etats membres ?  

Notre parti, le PRR, engage le débat pour ouvrir l’espace des politiques possibles et susciter des propositions alternatives et cohérentes à ce qui a été fait jusqu’à présent. Un ex-Président français avait déclaré que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’histoire. A-t-il raison ou a-t-il tort ? Les dirigeants africains qui se donnent 10 ans ou 15 ans pour faire émerger leurs pays de l’océan de misère actuelle, de la corruption qui gangrène les sociétés, des injustices sociales graves qui minent la cohésion nationale des populations, etc ; sont-ils réalistes et sérieux ? Il est important d’ébaucher et de mettre en débat dès maintenant les grandes lignes de politiques alternatives qui rendent possible la refondation de nos économies et qui permettront d’éradiquer l’extrême pauvreté dans les pays et l’élévation de tous les citoyens africains à la dignité humaine. Que Dieu nous inspire et veille sur nous.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Président de l’Institut des Affaires Economiques (IAE-TOGO)

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 16:26

UN MANDAT SOCIAL N’EST PAS UNE SUPERCHERIE.

Nous ne voulons pas de révolution au Togo mais si le gouvernement actuel la rend inévitable alors nous soutiendrons une telle folie. Comme un fantôme fourvoyé d’une politique morte, le gouvernement est entrain de nous conduire vers l’abîme. Oui ! l’article 77 de la constitution en vigueur dispose que sous l’autorité du Président de la République, le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dirige l’administration civile et militaire. Il dispose de l’administration, des forces armées et des forces de sécurité. Ainsi, comme une ombre égarée hors du tombeau, il a supprimé l’allocation de départ à la retraite des fonctionnaires, harcèle les entrepreneurs avec l’assistance d’un étranger qui ne parle pas français, fait fuir les importateurs étrangers de notre port par des taxes exorbitantes, tourmente nos revendeuses et les entreprises privées du pays en leur réclamant des impôts parfois fantaisistes, laisse souiller notre environnement, force notre jeunesse à l’indignité, à l’oisiveté, à la délinquance, à la désespérance, à la prostitution, etc. Comble de l’absurdité et pour ne pas perturber un sommet de pure propagande, il reporte la rentrée scolaire, méprisant ainsi l’avenir de tout un peuple qu’il tient dans l’ergastule et abandonne à la désolation.

Après avoir organisé la bombance dans l’enceinte de l’ancien palais des hôtes de marque et donner des milliards de FCFA à une gourgandine de la République pour sa rénovation, il le laisse à l’abandon. Avec le scandale de Panama Papers, la destruction des activités au port de Lomé, le lavage des déchets des phosphates dans la mer sur notre côte, le soutien à la mafia pour la distribution de l’essence toxique dans la sous-région, l’emprisonnement arbitraire sans jugement et sans condamnation de certains compatriotes qu’ils veulent éloigner du pouvoir, etc, ce sont nos frères et sœurs qui sont de la sorte accablés dans une cuisante détresse et qui sont courbés sous le plus odieux avilissement.

Au summum de tout cela, il n’est pas permis aux étudiants de se plaindre, le gouvernement a suffisamment de gaz lacrymogène pour les gazer. Nous nous posons la question de savoir pourquoi le Chef de l’Etat a osé dénoncer cette minorité criminelle, qui nous a pris en otage par des crimes, des chantages, des mensonges, des pillages de nos ressources, etc. ? Que cette minorité sache qu’on a beau vouloir comprimer le feu sacré de la liberté et de la justice, il brûle et brûlera toujours. Plus il parait dans certains instants anéanti, plus sa flamme menace de se réveiller subitement forte et explosive. Qu’elle sache aussi que les patriotes que nous sommes ne les haïssent pas mais haïssent leurs actes antisociaux, impopulaires et criminels. Comment le Premier ministre peut-il proclamer que sur instruction du Chef de l’Etat, son gouvernement exécute un mandat social ? Quel outrage ! Quelle imposture ! Quelle ignorance ! Quelle provocation ! Sait-il seulement ce que veut dire un mandat social et comment peut-il ignorer à ce point que le peuple a des droits sacrés et inaliénables et que l’oubli et le mépris de ceux-ci sont les causes de ses malheurs ? Croit-il que c’est en opprimant un peuple et en l’avilissant pour continuer à s’enrichir personnellement, à terroriser les populations et à flagorner le Chef de l’Etat que l’on s’élève ? S’imagine-t-il que nos forces de défense et de sécurité, qui sont avant tout les défenseurs de la République, consentiront longtemps encore à n’être que des machines de répression, des pantins, des marionnettes insensibles, qui obéissent aux ordres de leur minorité sans scrupule qui ne pense pas à l’avenir de leurs enfants et parents ? Elles ne soutiendront pas indéfiniment un régime qui pille nos ressources avec la complicité des prédateurs étrangers. Nos frères des forces de défense et de sécurité finiront inévitablement par examiner froidement et scrupuleusement si le gouvernement est républicain. Alors, elles assumeront leur rôle de défense de la République et des droits.

Notre parti, le PRR, a choisi de rassurer la conscience de tous les hommes de bien et nous pensons qu’il est souverainement important d’apporter le flambeau des principes développés et appliqués par un raisonnement mûr et indépendant des personnes et des partis pour les aider à se déterminer.

Aucun gouvernement n’a le droit de violer aussi vulgairement les dispositions de l’article 81 de notre constitution en refusant de créer le Sénat. Le gouvernement a impudemment et délibérément violé la constitution en vigueur en méprisant son TITRE X et les articles 134 à 136, etc. Notre Assemblée nationale a usurpé les prérogatives du Sénat en adoptant des lois sans le respect des dispositions de l’article 81 et les suivants. Elle a nommé trois représentants à la Cour Constitutionnelle à la place du Sénat, rendant celle-ci anticonstitutionnelle, illégale et illégitime. Malgré les masques et les jargons qu’utilise la minorité criminelle, elle a affaibli l’autorité de l’Etat, dégradé le Chef de l’Etat, souillé nos institutions et dépravé notre société. Il devient urgent de s’insurger irrémissiblement contre cette minorité pour mettre un terme à son pouvoir de nuisance, antipopulaire, liberticide et contraire aux principes et aux valeurs démocratiques et morales.

En nous attaquant au Premier ministre et au gouvernement, en prenant en compte les dispositions de l’article 66 (alinéa 2) et de l’article 77 de la constitution en vigueur, et non directement au Chef de l’Etat, nous aidons ce dernier à prendre ses responsabilités, en se séparant sans délai d’un gouvernement exceptionnellement médiocre et criminel pour couper la racine à toutes les convulsions pouvant encore déstabiliser notre société pour longtemps. C’est impératif de préserver la paix sociale et la stabilité politique, en vue d’entreprendre sereinement toutes les réformes indispensables dont le pays a besoin.

Nous voulons aussi rappeler ici que nous sommes à un moment de notre histoire au cours de laquelle, ce n’est plus une section du peuple qui doit opérer le changement véritable mais l’ensemble de notre peuple. Incontestablement, toute révision de la constitution doit prendre naissance dans le sein de ce peuple tout entier et ne peut plus émaner du corps législatif. Les forces actuelles représentées à l’Assemblée nationale ont déjà montré leur incapacité à s’entendre. Elles ont outrepassé largement leurs pouvoirs et trahi notre peuple par leurs discordes permanentes et par leur abaissement de notre pays à l’extérieur. En s’entendant pour voter les augmentations de leurs rémunérations sans le contrôle du Sénat, elles ont violé ouvertement la constitution en vigueur et n’ont servi que leurs intérêts particuliers. Le peuple étant dorénavant mieux éclairé qu’il y a trois ans, il partage également mieux les réprobations formulées contre toute la classe politique.

La minorité, qui s’accapare des richesses nationales et qui a perdu toute conscience du bien et du mal, a sans pudeur et sans voile consacré les injustices en tout genre et la misère la plus épouvantable dans nos villes et villages. La mesure de ses forfaits est portée à un tel comble et à une telle évidence que la longue patience de la masse du peuple est lassée et que sa crédulité n’y tient plus. Pour ne pas laisser se perpétuer la misère actuelle, le désordre dans la société et la servitude, qui vont inéluctablement conduire à des soubresauts violents, il va falloir mettre en place rapidement un gouvernement de salut public. Un tel gouvernement devra engager la métamorphose de notre société. Nous devons alors créer une organisation qui étendra ses ramifications dans tous les endroits de notre territoire pour éveiller les consciences et prendre un caractère d’ardente croisade contre la pauvreté, contre l’ignorance, pour l’éducation des jeunes et des adultes, pour des aides à tous les indigents et pour réaliser la solidarité nationale.

L’agenda pour la politique sociale se déterminera et s’exécutera sur quatre niveaux de décisions : -les affaires sociales ; -la santé publique et la prévoyance sociale ; -les conseils généraux ; - et les communes. Dans le cadre d’une vision globale de l’action sociale et de ses problèmes, il sera mis en place un comité social central qui s’attaquera à la misère silencieuse dans nos cantons et dont l’objectif sera de créer un bien-être général de la population partout sur le territoire national. Le gouvernement de salut public devra obligatoirement donner une aide sociale et médicale qualitative à tous les togolais, un environnement de travail plus humain, des loisirs enrichissants ; le tout à travers une vision globale de l’homme dans son milieu naturel. La politique sociale s’intégrera tout naturellement dans une politique de plein emploi. Les ressources investies dans la politique sociale seront considérées, non comme une dépense, mais comme un facteur de stimulation de la demande et de l’investissement, donc un moyen d’éradiquer la misère, de réduire le chômage et d’augmenter le produit national brut.

Le gouvernement de salut public devra proposer des mesures sociales innovantes pour aider les familles, pour le lancement d’une politique à long terme de construction de logements pour tous les fonctionnaires et pour les salariés du secteur privé. Il devra accorder des subventions aux agriculteurs et faire voter des lois d’assurance volontaire contre le chômage, pour les pensions vieillesse, pour les allocations pré- et post-natales, pour l’allocation aux enfants des veufs, des veuves et autres orphelins, pour les subventions aux cantines scolaires, pour les congés payés généralisés. A partir de 67 ans, tout togolais devra bénéficier d’une pension nationale vieillesse. En plus des allocations familiales, des cantines gratuites seront assurées dans les écoles primaires et progressivement dans les écoles secondaires, des manuels scolaires gratuits seront fournis dans les établissements publics. Non seulement toutes les écoles, tous les lycées et toutes les universités seront dotés d’infirmeries et de bibliothèques mais également de terrains de jeux. Il y aura une assurance maladie obligatoire et une pension complémentaire professionnelle. De la sorte, par une politique économique appropriée, qui redistribuera les ressources nationales, nous allons élargir le pouvoir d’achat des travailleurs (le doubler pour commencer) et jeter les bases d’une politique économique expansive pour réaliser un véritable mandat social.

Le gouvernement de salut public ne devra pas oublier de restaurer l’allocation de départ à la retraite des fonctionnaires. Les deux piliers d’une politique efficace de l’emploi et d’un système complet d’assurances sociales vont s’appuyer sur la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et des mœurs. Chaque togolais verra alors sa sécurité économique et sociale renforcée. Avec la restauration de l’ordre, de la discipline et de l’autorité d’un Etat juste et fort, nous préparerons pour l’avenir d’autres différentes formes d’aides publiques, d’assurances, de soins préventifs et curatifs, qui devront protéger efficacement et complètement les togolais. Les fruits de leur travail ne doivent plus servir dans les années à venir à la cupidité et à la jouissance d’une minorité de fainéants corrompus dans tous les vices. Que Dieu nous inspire et nous protège.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 15:10

Lettre ouverte à la minorité qui s’accapare des ressources nationales.

Chers compatriotes,

Dans une hallucination propre à votre groupe, vous ne voyez que des jours heureux dans ce qui n’est en réalité aujourd’hui qu’une lugubre marche funèbre de notre société. Malgré l’existence du multipartisme, les dispositions despotiques et la corruption généralisée n’ont ajouté que d’autres visages que tout esprit éclairé et humaniste peut dépister sous ses avatars et ses déguisements nouveaux. Grâce à notre discernement, nous savons que la tentation totalitaire ne meurt jamais dans votre groupe car elle est inscrite dans vos gênes. Aussi, comme nous ne pouvons l’oublier, le monopartisme a dissimulé et a cherché à palier longtemps ses malformations incurables avant de s’écrouler d’un coup. Evidemment, sa décadence ne fut pas sans éclats ni dénuée de manœuvres raffinées.

Lorsqu’il a sombré, il n’est pas mort complètement puisque ses legs culturels, juridiques, institutionnels, philosophiques, immoraux et même esthétiques continuent de vivre dans les esprits. Ainsi, en disparaissant, il n’a légué à aucun de ses thuriféraires la moindre bribe supplémentaire d’humanité. Au Togo, il a failli au contraire venir à bout de la vôtre et de celle de vos alter-egos dans la faction qui se désigne comme la vraie opposition. Mais il nous a infligés une leçon exceptionnelle, bien coûteuse en vies humaines que nous serons inexcusables d’oublier. Il n’est donc pas raisonnable de banaliser tout ce que nous avons vécu le 5 octobre 1990, depuis cette date jusqu’en Janvier 1993 et après, de même qu’en avril 2005, etc. En conséquence, nous ne devons pas après coup transformer nos malheurs passés, et à titre rétrospectif, en une simple aberration anodine qui ne mériterait que des signatures d’accords ou des cadres de dialogues. Une telle inconscience nous préparerait dangereusement et irréversiblement à tomber dans le grave piège contre lequel notre situation fragile actuelle et son capharnaüm ne nous prémunit. Notre prière au PRR est qu’il n’en soit pas ainsi.

Vos détournements des ressources nationales et la brigue que vous organisez pour triompher de l’opposition nous font courir un péril dangereux. Que les conséquences de la tragédie d’avril 2005 ne soient pas noyées sous le baume d’une paix momentanée et plâtrée et par une impudente amnésie ! Si nous devons savoir gré de quelque service de l’histoire, c’est d’avoir poussé la bestialité meurtrière des uns et l’intolérance provocatrice des autres si loin qu’un certain apaisement salutaire s’en est suivi. Mais cet avilissement nous a dévalués aux yeux de nos voisins. C’est de cette blessure que j’attends votre fidélité au souvenir et votre repentance pour notre rédemption. Car pour nous garder d’une rechute insidieuse, je compte plus sur les brûlures de votre vanité que sur les scrupules de vos consciences et moins sur la lucidité de votre intelligence que sur les déboires de votre aveuglement.

Il est vrai qu’il ne suffit pas de rejeter le monopartisme pour s’en affranchir. Ce système a toujours installé au cœur des sociétés qui l’ont pratiqué des freins tenaces et durables d’ordre économique, politique, social et culturel. Leurs effets se prolongent bien au-delà du moment où l’on arrive en principe à les éliminer. C’est à cela que l’on comprend la proclamation de l’ancien Chef de l’Etat Gnassingbé Eyadema qui avait dit : « Vous allez reculer cent ans en arrière ». Ayant été forcé par le groupe des Dix à adopter le monopartisme, il en a profité malgré lui. Quand il avait voulu démissionné en 1976, les thuriféraires du système ont fait coucher des milliers de togolais sur les rails ou les ont organisés pour défiler dans tout le pays, etc. Sans pouvoir se débarrasser du parti unique, il avait alors supprimé le poste stratégique de Secrétaire Général, occupé par le Premier Pontife du monopartisme au Togo, Edouard Edem Kodjo, pour le remplacer par celui de Secrétaire administratif, confié à Kunalé Eklo. Ce dernier, formé dans les anciennes républiques soviétiques, ne pouvait que copier les pratiques de ces républiques. C’était alors le règne d’une combinaison d’étatisme économique ruineux et d’un despotisme politique oppressant. Cela a abouti à des investissements colossaux dilapidés dans des projets industriels mégalomanes et improductifs, des dépenses ruineuses dans les animations politiques, des banques qui empêchent le crédit de fonctionner selon des critères économiques ; une économie de rente, une pléthore d’emplois parasitaires, un appauvrissement généralisé de la population, accompagné d’un enrichissement par la corruption de la classe politique et bureaucratique, etc.

La disparition du monopartisme au Togo n’a servi en réalité qu’à vous renforcer, les caciques du monopartisme encore en vie. Vous vous réfugiez à la Présidence de la République et dans les institutions de l’Etat pour continuer à organiser les fraudes électorales et le pillage des ressources nationales. L’Etat sert toujours de la sorte de couverture à vos aspirations au despotisme et à votre rapacité. Malheureusement, vous êtes, de plus en plus, un grave danger pour le Chef de l’Etat et pour la paix et la stabilité dans le pays. Non contents d’asservir et d’appauvrir le reste de la population, vous la trompez et vous laissez régner dans notre société le désordre, la paresse, la division et la crétinisation. Grâce à la TVT, à la Radio nationale et aux organes de presse que vous soudoyez, vous continuez à confisquer l’information, à trafiquer nos traditions et coutumes, etc. Il n’y a pas encore de démocratie au Togo car c’est toujours l’étatisme, qui associe et relie dans l’échelle des privilèges une haute, une moyenne et une basse nomenklatura, avec leurs myriades de grands et petits profiteurs. Le bien-être matériel dans le pays découle de l’appartenance à la sphère officielle. Cette connexion intime, organique et consubstantielle entre l’Etat et vous est une réalité dénoncée par le Chef de l’Etat lui-même car elle a pris des proportions dangereuses pour lui et pour notre avenir. Il sait désormais d’instinct que vous êtes nuisibles à sa gouvernance et à la cohésion nationale.

Vous êtes contents de l’existence d’une opposition d’agitation stérile, impuissante et démagogique, qui empêche toutes les autres formes d’opposition constructive. Elle vous offre un triple avantage. Elle détourne l’attention populaire des patriotes qui font des propositions rationnelles. Elle dispense d’examiner sérieusement et profondément les vraies causes internes de la pauvreté et de réformer le système dévastateur qui la sécrète. Enfin, elle fait situer comme vous les conditions et les moyens pour le redressement économique, politique et social du pays de l’extérieur. Si nous n’étions pas futiles, chimériques, sans fierté et sans honneur, pourquoi irions-nous chaque fois chercher des facilitateurs étrangers pour régler nos problèmes ? A chaque fois, vous avez recours à des institutions supranationales pour vous prescrire la politique ou le plan à adopter. N’avez-vous pas de dignité et qu’est-ce que vous avez fait de notre indépendance nationale et de notre génie ? Vous détournez avec vos amis les crédits obtenus et même les aides étrangères. Or vous savez que ces aides et crédits obtenus de l’étranger ne servent qu’à perpétuer notre dépendance.

La pauvreté est la mère de tous les malheurs de la masse de notre peuple. Elle engendre la servilité et favorise l’ignorance. Vous êtes ainsi les principaux coupables de l’indigence populaire et grâce à vos tours de passe-passe, vous alimentez le parasitisme intérieur et le parasitisme extérieur. En limogeant l’ex-ministre des finances, de l’économie et de la planification, Adji Oteh Ayassor, le Chef de l’Etat a initié une révolution culturelle qu’il doit poursuivre et accentuer. Votre système est gangrené et funeste à notre nation. Désormais, seul le Chef de l’Etat ou le peuple peut changer le cours des choses. Avec 108 partis politiques, la société civile et des millions de togolais qui ne font partie d’aucune de ces coteries ou factions, pourquoi laisser 5 partis politiques, désignés dans une élection dont nous connaissons les tenants et aboutissants, déterminer notre destinée quand nous souffrons de leur propension à la division et à l’intrigue ?

Avec la destruction de notre économie nationale, l’endettement énorme du pays sans perspective positive de production et de recettes suffisantes pour rembourser les intérêts des dettes et investir dans l’avenir de nos enfants, la majorité de notre peuple est déjà réduite à la misère et à vivoter grâce aux regrats de diverses aumônes. Notre pays est en banqueroute et nul ne doit venir nous dire que la démocratie est la condition exclusive du développement. Le décollage de l’Europe a précédé de cent ou de deux cents ans, voire davantage pour certains pays, sa démocratisation. Les dragons asiatiques ont stupéfié le monde par la rapidité avec laquelle ils ont fait irruption dans le cercle des pays riches, tout en se trouvant sous des régimes autoritaires. Ces rappels rudimentaires sont destinés à ramener les prétendus opposants aux sentiments de la complexité de la vie des nations.

Nous ne voulons pas que vous prolongiez vos crimes et vos erreurs jusqu’à leurs ultimes et plus dévastatrices conséquences. Nous souhaitons que le Chef de l’Etat au mieux ou le peuple togolais au pire mette un terme à votre aveuglement tragique. Nous préférons la restauration de l’autorité de l’Etat par le Chef de l’Etat car une révolution sera catastrophique et le redressement national plus coûteux et plus difficile. Il est temps d’arrêter cette pantomime démocratique que nous vivons et ce pillage cynique des ressources nationales. Que Dieu Tout-Puissant nous aide à fonder une nouvelle République en lui donnant pour base et pour ressort la confiance chaleureuse de la nation, l’unité nationale et une discipline renouvelée.

Fait à Lomé : le 13 Septembre 2016.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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