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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 19:40

Lomé, le 21 Mai 2012

 

Mr Pascal BODJONA

Ministre

Ministère de l’Administration Territoriale, de la

Décentralisation et des Collectivités Locales

LOME – TOGO

 

Monsieur le Ministre,

Ayant suivi vos disputes à la TVT le vendredi soir alors qu’un  débat serein et responsable aurait permis aux togolais de comprendre l’enjeu de la polémique sur le découpage électoral, je me permets de vous dire qu’il ne faut pas ajouter des injustices à d’autres injustices.

Notre parti est persuadé que les inégalités frappantes et les injustices dans la délimitation des préfectures et leur choix comme base pour définir les circonscriptions électorales ne peuvent pas nous permettre de parvenir à un découpage électoral juste et consensuel. En conséquence, nous proposons de limiter les injustices par une correction plus approchante dans l’utilisation de la région comme critère global. Les cinq régions sont : la région maritime (y compris Lomé commune) avec  2.599.955 habitants ; la région des plateaux avec 1.375.165 habitants ; la région centrale avec 617.871 habitants ; la région de la Kara avec 769.940 habitants et la région des savanes avec 828.224 habitants. Au sein de chaque région, il y a des préfectures prédominantes en densité de leurs populations. Comme nous pouvons accepter le choix de la préfecture comme la base pour la circonscription électorale et que chaque circonscription électorale dispose d’au moins 2 sièges de députés, nous proposons qu’on accorde dans toutes les régions à chaque préfecture qui a plus de 150.000 habitants 1 siège supplémentaire et à chaque préfecture qui a plus de 200.000 habitants 2 sièges supplémentaires. Nous corrigerons également l’anomalie entre la commune de Lomé et la préfecture du Golfe en les transformant en une circonscription unique. Nous pouvons porter de la sorte le nombre de sièges de cette circonscription de 7 à 10, en tenant compte de son caractère cosmopolite. Nous aurons alors dans :

La région maritime : Les préfectures : ZIO avec ses 295.177 habitants (4 sièges) ; VO avec 210 habitants (4 sièges) ; LACS avec 172.148 habitants (3 sièges) ; YOTO avec 165.596 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 100.000 habitants  ne peuvent pas avoir plus de 2 sièges.

La région des plateaux : les préfectures : HAHO avec 247.817 habitants (4 sièges) ; OGOU avec 226.308 habitants (4 sièges). Les 10 autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants ou moins de 100.000 habitants auront 2 sièges chacune.

La région centrale : les préfectures : TCHAOUDJO avec 190.114 habitants (3 sièges) ; SOTOBOUA avec 158.425 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

La région de la Kara : les préfectures : KOZAH avec 225.259 habitants (4 sièges). Les 6 autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants et moins de 100.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

La région des savanes : les préfectures : TONE avec 286.479 habitants (4 sièges) ; OTI avec 190.543 habitants (3 sièges) ; KPENDJAL avec 155.091 habitants (3 sièges). Les deux autres préfectures ayant moins de 150.000 habitants et moins de 100.000 habitants disposeront de 2 sièges chacune.

Nous aurons ainsi 28 sièges pour la région maritime ; 28 sièges pour la région des plateaux ; 10 sièges pour la région centrale ; 16 sièges pour la région de la Kara ; et 14 sièges pour la région des savanes ; soit au total 96 sièges.

Il est patent que les disparités sont flagrantes entre les régions et entre les préfectures. Mais il n’ y a aucun régionalisme apparent, à moins d’un agenda inconnu de notre parti. Cependant, il est clair que ce ne sera pas normal d’attribuer 2 sièges à la préfecture du Bas-Mono avec 88.846 habitants et le même nombre de sièges à la préfecture des Lacs avec  ses 172.148 habitants  ou la préfecture de Yoto avec ses 165.596 habitants. Il s’agit pour l’apaisement de modérer les inégalités et les injustices.

Si nous acceptons les propositions et les répartitions ci-dessus, nous atteindrons un nombre total de sièges de 96  dans la prochaine Assemblée nationale. Le gouvernement n’ayant pas encore fait les répartitions mais ayant adopté arbitrairement le nombre de 91 sièges, notre parti  apporte sa contribution par cette lettre.   

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeurs et Presse.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 19:35

Lomé, le 14 Mai 2012

 

Monsieur le Ministre

Ministère de l’Administration Territoriale, de la

 Décentralisation et des Collectivités Locales

LOME – TOGO

 

Monsieur le Ministre,

J’ai reçu une lettre en date du 11 Mai 2012 signée par le Secrétaire Général de votre ministère. Elle m’invite à une séance d’échanges avec le Premier Ministre sur les modifications introduites dans le projet de loi électorale ainsi que les principes directeurs devant guider le prochain découpage électoral.

Je voudrais vous dire que je trouve la démarche sacrément rustre, inappropriée et irrespectueuse. Vous aviez refusé avec toupet de mettre à notre disposition au CPDC rénové l’avant-projet de modification du code électoral pour prendre connaissance des modifications que vous y avez introduites. Je ne conçois pas la gestion de mon pays de cette façon ostrogote. Sans connaissance de vos travestissements, comment pourrais-je échanger avec le Premier Ministre ?

La situation politique, économique et sociale de notre pays est suffisamment désastreuse pour continuer à jouer avec les principes et les règles de la morale et de la bonne gouvernance. Cessez d’être l’âme damnée de Mr Faure Gnassingbé, qui ne cherche que des valets en mesure de frauder et de tuer pour lui permettre de conserver le pouvoir auquel il a accédé dans la violence et dans le sang.

Nous ne tolérerons plus le viol de la volonté du peuple togolais. Ce sera œil pour œil et dent pour dent. Notre disposition au dialogue et à la tolérance ne doit plus être abusée. Adressez votre avant-projet de loi électorale modifiée à tous les Présidents des partis ayant déjà présenté un candidat à la présidence de la République et nous irons échanger avec le Premier Ministre pour trouver les compromis indispensables, préservant la paix sociale et la stabilité politique.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeur et Presse.

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 20:59

Lomé, le 8 Mai 2012

 

Excellence

Monsieur Faure Gnassingbé

Président de la République

Présidence de la République

LOME – TOGO

 

Objet : Proposition de sortie de crise

 

Monsieur le Président de la République,

Je vous écris pour rappeler qu’il y a des principes intangibles, puissants et féconds sans lesquels il n’y a pas de force durable ni d’institution légitime. Après la dissolution du RPT, une personne morale, nul ne peut plus se prévaloir de ses droits dans nos institutions. Cela a été bien compris en transformant légalement son groupe à l’Assemblée nationale en groupe de la majorité parlementaire. Mais ainsi fait, la confiance du peuple à un groupe de députés élus dans un scrutin de liste bloquée est fondamentalement violée. La légitimité reposant sur la confiance du peuple, c’est tout naturellement que nous pouvons soutenir que notre Assemblée nationale actuelle est délégitimée. Vos amis peuvent faire des objections interprétatives. Celles-ci ne peuvent se justifier que politiquement.

C’est pour que le pays n’aille pas à vau-l’eau et que l’Etat demeure dans ses pouvoirs, dans la continuité et en conservant de l’autorité que nous laissons les choses se faire. Mais en toute bonne foi, vous conviendrez avec nous que le décret instituant le CPDC rénové, l’accord RPT-UFC, l’Accord Politique Global (APG) et le cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, le CAR et l’ANC, qui sont fondés sur l’existence du RPT et sa capacité juridique à contracter, sont tous devenus caducs avec la dissolution du RPT.

Incontestablement, l’accomplissement rigoureux des devoirs qui vous incombent devient un impératif catégorique. Dès lors, l’Assemblée nationale et le gouvernement actuel ne peuvent pas engager unilatéralement la révision des textes relatifs à l’organisation des prochaines élections.

Ce serait de l’abus de pouvoir, qui ferait le lit des contestations et des violences. Il faudra irrévocablement un compromis des acteurs politiques avant la modification du code électoral et la mise en place de la nouvelle CENI devant préparer et organiser les élections.  

Le PRR est persuadé qu’après des sacrifices considérables de notre peuple pour préserver la paix sociale, il est indispensable de respecter les grands principes et un minimum de normes démocratiques. Le cadre désormais indiqué pour trouver le compromis doit regrouper uniquement les représentants des partis ayant déjà présenté des candidats aux élections présidentielles. Aucun autre critère ne serait viable, juste et démocratique. On ne doit plus violer les règles démocratiques. Cela signifie que c’est fondamentalement antidémocratique de politiser les associations, les syndicats et la chefferie traditionnelle. La pratique tropicale de mêler la société civile aux rivalités partisanes suscite des complicités, favorise la confusion et le désordre et est néfaste à l’ordre démocratique.

Le PRR demande que toutes les ressources humaines et matérielles soient mises en œuvre sans délai pour trouver des solutions aux conséquences  de la dissolution du RPT sur nos institutions et sur les conditions de préparation et d’organisation des prochaines élections, afin de préserver la paix et la stabilité politique dans le pays. Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités.

Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma haute considération.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR

Copie : Ambassadeurs et Presse

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 15:45

APPEL PATRIOTIQUE A LA DIASPORA TOGOLAISE

Après plus de 32 ans de lutte pour les libertés fondamentales et les droits politiques, nos compatriotes sont meurtris et se sentent trahis par ceux qui avaient pris le leadership du mouvement de démocratisation de notre société. Ils sont intimement frustrés dans leurs attentes et sont tombés dans l’apathie. J’ai été, moi-même, fortement déçu, puisque impudemment calomnié et soumis à toutes sortes de pièges. Il a fallu combattre sans fléchir les égarements et les intrigues de la mauvaise foi. La providence et le courage ont permis de garder ma foi et l’espérance dans l’inéluctabilité du redressement social, économique et moral de notre société.

Je veux réaffirmer ici qu’il y a des générations dont la destinée est de créer. En conséquence et en ce moment de changement historique dans le monde, nous devons impérativement être une génération créatrice. La crise systémique en occident est la conséquence de la mutation globale non maîtrisée et des dérives d’une idéologie ultralibérale dévastatrice. Il est crucial pour nous de percevoir distinctement l’ampleur et la force de l’extraordinaire transformation en cours dans toutes les sociétés. Il est encore plus capital de nous rendre compte du bouleversement social, politique et économique d’une telle mutation et de nous organiser  pour maîtriser son impact sur le processus de restructuration dans notre société.

Après Feu Gnassingbé Eyadema, qui était le syndrome d’une époque moribonde, son fils Faure Gnassingbé a accédé au pouvoir avec fracas, dans la transgression des règles démocratiques, dans le sang et dans les violences. Il a engagé avec les plus opportunistes, péteux et corrompus de nos compatriotes une politique encanaillée qui nous conduit aux désastres. En plus des violations graves des droits de l’homme et un cynisme politique inimaginable, le fils à papa et ses amis ruinent méthodiquement et inconséquemment le pays. Avec 300 milliards de FCFA pour un 3è quai au port sans relais ; 130 milliards de FCFA pour une usine de clinker à Tokpli pour 1.000 emplois ; 100 milliards de FCFA pour une usine de marbre à Pagala ; 100 milliards de FCFA pour CONTOUR GLOBAL (électricité) ; 80 à 120 milliards de FCFA pour l’aéroport de Lomé ; 250 milliards de FCFA dans la construction de routes et rues bricolées dans l’opacité totale ; sans compter les fonds investis dans les exploitations frauduleuses du fer et de l’or, etc., Mr Faure Gnassingbé et ses copains nationaux et étrangers ont déjà endetté, avec légèreté à leur seul profit, notre pays plus qu’en 38 ans de règne de Feu Gnassingbé Eyadema. Ce dessein fatal et obscur met en grave danger notre avenir.

Après la dissolution du RPT et en consacrant désormais l’essentiel de son temps, de son énergie, des agents et des moyens de l’Etat à démarcher des militants pour son parti UNIR, Mr Faure Gnassingbé viole frivolement les principes et les règles démocratiques. Il a délégitimé les principales institutions de la gouvernance du pays et déstabilisé la fragile stabilité politique. Les normes du bien-fondé de l’Assemblée nationale, l’accord RPT-UFC justifiant le gouvernement actuel, l’Accord Politique global (APG) permettant la composition de la CENI, le décret instituant le CPDC rénové et le bon droit du cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, l’ANC et le CAR sont frappés de caducité. Ce désordre juridique, politique et démocratique est un exécrable et irresponsable attentat contre la démocratie et la paix sociale. Cette funeste situation, ainsi créée par Mr Faure Gnassingbé, ne le trouble guère. Il croit pouvoir organiser les prochaines élections législatives et locales dans une fuite en avant inconsidérée. Un tel aveuglement est la conséquence de sa volonté de se maintenir au pouvoir en 2015 au mépris des valeurs républicaines et de la morale. Il expose le Togo à de nouveaux soubresauts de violences et à des déchirements qui mettent en péril la stabilité politique.

L’histoire a démontré que ce sont souvent les patriotes de la diaspora, qui sont habitués à la réflexion, à jouir des libertés dans leurs pays d’accueil et qui sont convaincus que l’oubli et le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des crimes contre les peuples et des tyrannies, qui provoquent les grands changements politiques.

Notre parti, le PRR, aspirant en faveur de la masse de notre peuple, à l’éradication de la pauvreté, à l’élévation de chaque togolais à la dignité humaine et à la réforme entière de la société, vous lance un appel pressant. Mobilisez-vous plus que jamais ! Aidez-nous ! Aidez notre peuple en souffrance et dans la confusion ! Il est temps que le chien morde le chien qui emporte toute la proie. Mr Faure Gnassingbé est entrain de nous préparer une nouvelle tyrannie plus puérile et plus dépravée que celle que nous avons subie sous le monopartisme. Sa tyrannie est fondée sur le pillage sans vergogne des ressources nationales, la rapacité de ses amis qui cumulent plusieurs postes dans l’incompétence absolue, la jouissance immodérée des sens, l’affairisme débridée, les tortures, l’impunité totale, le détroussement légal des commerçants, la propagation de la misère et de la précarité, etc.

Le PRR s’indigne. Il porte la flamme de l’action et de l’espérance. Il a besoin de votre soutien actif et de votre adhésion à ses idéaux et à son ambition nationale. Partageons l’aspiration à l’unité nationale, à la justice sociale, à l’attachement à la vérité, à la complète souveraineté de notre pays, à la foi dans le grand destin du Togo, à l’ardeur au travail dans l’ordre et dans la discipline et dans un grand effort de mobilisation pour inspirer et imposer le changement positif dès 2012.

Préparez-vous à être parmi nos candidats aux prochaines élections législatives et locales. Proposez-nous deux représentants de la diaspora pour vous représenter et nous représenter à la CENI et à la CELI de Lomé et de son hinterland.

Les forces démocratiques doivent être consultées et prendre part à l’élaboration d’un nouveau code électoral. Il faudra impérativement un nouveau gouvernement pour organiser les prochaines élections car l’actuel gouvernement n’est ni crédible ni compétent pour continuer à engager notre destin. Nous appelons solennellement nos frères des associations ou organisations à jouer sans confusion et sans complaisance leur rôle de sentinelles pour la protection des droits de l’homme. Nous appelons de façon pathétique nos frères de l’opposition démocratique à abandonner les postures et les attitudes de populisme, d’exclusion et à mener avec nous dans le discernement une réflexion sage et profonde. Le salut national en dépend. Nul ne peut plus s’attribuer exclusivement le droit d’incarner notre peuple. Une telle prétention a déjà connu ses limites et a beaucoup nui à notre bonheur commun. Nous devons travailler ensemble dans le but de substituer la morale à l’égoïsme, la fierté à l’insolence, la grandeur d’âme à la vanité, l’amour de la gloire à l’amour de l’argent, le génie au bel esprit, la vérité au mensonge, la grandeur de l’homme à la petitesse des grands, etc. C’est la condition pour débarrasser notre pays du long règne du crime et de la tyrannie. Que Dieu vous inspire, vous protège et protège notre pays.

 Nicolas LAWSON

 Président du PRR

Contact : PRR : B.P. N° 7482 ; 34 rue Alédjo, Quartier Kodjoviakopé, Lomé ; Tél : (00228) 22 32 98 49, mobile : (00228) 91 30 35 82 ; E-mail : lerenouveau2003@yahoo.fr;  Site : www.prr-togo.com.

Compte bancaire : PRR : Ecobank : TG05501701 141402952601 55, Code Swift : ECOCTGTG.lawson_biblioth_que.jpg

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 01:37

 

Quand les cœurs sont divisés, que les volontés sont divergentes et que la communauté nationale n’est plus fondée sur le respect des principaux droits humains et sur le consentement  libre et joyeux des citoyens, alors ce sont la paix civile, le bien commun et l’unité de la nation qui sont menacés. Qu’importe que Mr Faure Gnassingbé et ses amis corrompus adoptent la vieille casuistique des sophistes pour violer les principes républicains et abuser de la crédulité ou de l’ignorance d’une minorité de nos compatriotes, ils ne pourront pas résoudre le problème du rejet de ce qu’ils sont et font.  Le refus de certains membres d’accepter la dissolution pure et simple du RPT accroit la possibilité d’une vie larvaire de ce parti. La controverse créée par les tenants de la fusion- création et ceux de la dissolution du RPT menace la concorde nationale et établit un désordre juridique, politique, moral et démocratique dans le pays. En tout état de cause, le RPT étant une personne morale et non physique, une fois qu’il est dissout, tous  les ligaments sont rompus avec  la société. Il ne peut survivre pendant la liquidation que pour sauvegarder les droits des tiers et des créanciers.

En droit abstrait et en fait, la dissolution ou la fusion-création de ce parti délégitime l’Assemblée nationale actuelle où il a la majorité et le gouvernement en place formé sur la base contractuelle entre le RPT et l’UFC. Naturellement, la disparition du RPT consacre également la caducité du CPDC rénové et du cadre de dialogue entre le gouvernement, le RPT, le CAR et l’ANC. Mr Faure Gnassingbé et ses amis ne peuvent pas ignorer cette réalité. Pire, en délaissant les affaires de l’Etat pour aller démarcher des militants et faire la promotion de son nouveau parti avec les moyens publics, il dégrade notre démocratie et favorise la culture de l’immoralité dans le pays. La confiance est ainsi entièrement rompue entre lui et l’immense majorité de notre peuple.

Sans un nouveau gouvernement largement acceptée dans le pays, nous ne devons pas laisser les violateurs de nos droits et les cyniques organiser les prochaines élections. Nous ne devons en aucun cas accepter que Mr Faure Gnassingbé élève une nouvelle tyrannie sur la ruine de la tyrannie existante. Le salut de la République et de la liberté commande impérieusement de détruire dans l’œuf cette nouvelle tyrannie en gestation.  Mr Faure Gnassingbé est entrain de préparer 2015 pour s’éterniser au pouvoir. Nous devons nous mobiliser massivement pour faire échec à son ambition funeste.

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 18:35

Lomé, le 19 Avril 2012

 

Aux Excellences

Messieurs les ambassadeurs et

 Représentants des institutions internationales

Lomé

République du TOGO

Objet : Lettre d’intercession

Excellences,

Comme il est entendu que vous vous engagez directement dans le contrôle de l’expression de la volonté de notre peuple, dans l’encadrement de la gouvernance du pays, dans la formulation de recommandations le cas échéant,  vous ne pouvez pas vous taire ni ne pas vous  indigner devant le prélèvement abusif, illicite et criminel du sable le long de la plage à Lomé. Ce désastre environnemental, organisé par des rapaces sans conscience et dont l’inhumanité est patente, ne peut que révolter les esprits sains et affliger les cœurs non impénitents. 

Puisque notre gouvernement a le mépris de notre peuple et de l’intérêt national et qu’il ne s’exécute que devant vos prescriptions comminatoires, je vous demande, au nom du sens commun de l’humanité et pour la protection de ce patrimoine national, d’intégrer à vos exigences les plus pressantes l’arrêt sans délai du prélèvement du sable à la plage de Lomé et la réparation du préjudice. Aucun gouvernement civilisé ne peut tolérer un tel crime écologique. En conséquence, le salut public et la sureté générale  nous commandent de mettre un terme à la gouvernance funeste actuelle aussi rapidement que possible.

En s’assurant de votre préoccupation solidaire et de votre intervention diligente, je vous prie de trouver ici, Excellences, les remerciements anticipés des patriotes togolais et des écologistes du monde entier ainsi que l’expression de mes sentiments de considération distinguée.

Nicolas LAWSON

Président du PRR  

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 19:49

Après la division au sein de l’UFC, la création du CPDC rénové par décret pris en conseil des ministres et la dissolution du RPT, le Président Faure Gnassingbé vient de délégitimer totalement le gouvernement en place et l’Assemblée nationale. Il ne peut donc pas continuer à gouverner dans un tel désordre juridique, politique, démocratique et de gabegie. Aussi, pour éviter de nouvelles convulsions sociales graves et des contestations politiques fondées pouvant entraver l’organisation des prochaines élections, il doit former incontinent un nouveau gouvernement de redressement national. Le PRR saisit l’occasion pour mettre en garde les abonnés aux désordres et à l’exploitation des frustrations sociales, ainsi que les corrompus au sein du pouvoir d’Etat et les ennemis du Togo, contre toute tentative d’exploitation du gâchis et du capharnaüm en vigueur. Notre parti soutiendra tout rétablissement de l’ordre et de l’autorité de la puissance publique. Il agira avec détermination pour contribuer à l’expression libre de la volonté souveraine de notre peuple et à l’organisation des élections transparentes, équitables et sans fraude. Incontestablement, la dissolution du RPT crée une situation de fait d’une majorité de députés indépendants ou non-inscrits à l’Assemblée nationale, qui est exceptionnelle et non conforme aux principes et pratiques démocratiques. En tout état de cause, seul un nouveau gouvernement, jouissant d’une grande confiance dans l’opinion publique et acceptable par une majorité de notre peuple, peut permettre désormais d’organiser les prochaines élections dans la paix, tout en préservant l’unité de la nation, les conditions de progrès et la restauration d’un Etat fort et respecté.

Nicolas LAWSON

Président du PR

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 19:27

 

Nous sommes à nouveau en danger. Des étrangers sans scrupule, de dangereux prédateurs, des rapaces profitant de nos divisions politiques et des néocolonialistes de grivèlerie se servent de l’Union Européenne et du PNUD pour confisquer notre souveraineté et nos droits, en cogérant notre pays et en s’apprêtant encore à dévoyer les prochaines élections. Ce sont eux qui préparent une révision biaisée du code électoral, qui manipulent les acteurs politiques et la société civile, qui traficotent les kits électoraux, qui imposent les conditions du découpage électoral et de la révision des listes électorales. Ils surfacturent leurs opérations criminelles à notre gouvernement qui en tire avantage. Ils participent  cyniquement au blocage du progrès démocratique, en manipulant l’opposition pour être en position de jouer aux pompiers ou aux facilitateurs. Il est temps de mettre un terme à leur nuisance pour prendre notre destin en main. Il est évident que de la misère et de l’ignorance naissent l’esclavage et la domination extérieure. Une démocratie viable n’est possible et durable sans un minimum de développement. L’aide extérieure est la forme moderne de l’esclavage et du néocolonialisme impudent. Le PRR demande expressément aux délégués du RPT et de l’UFC de démissionner incontinent de la CENI. Il somme le gouvernement de cesser le jeu dangereux du blocage des réformes politiques. Il met en garde les fraudeurs et les ennemis de notre peuple. Le temps arrive où tout doit fléchir sous le niveau et plier sous le joug de la morale et de la liberté.             

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 12:14

 

La criminalité politique au Togo a atteint des sommets avec les massacres sanglants de centaines d’innocents togolais le 25 janvier 1993 à Fréau jardin, par la tuerie barbare de centaines de paisibles citoyens dans leurs maisons et à travers les rues de Bè le 31 janvier 1993 et l’attentat bestial, monstrueux et méthodiquement planifié du mois d’avril 2005 à Atakpamé, Aného, Vogan, etc.  Les agressions grossières d’avant, du 23 septembre 1986 et des années 1990 ont aussi couté la vie à des centaines de nos frères des forces de défense et de sécurité et à d’inoffensifs compatriotes.  Aussi la mission que vient d’effectuer la CVJR est manifestement une fraude morale et politique. Ayant occulté les atrocités sur une grande échelle de 2005. N’étant pas en mesure de rendre justice. N’ayant pas réussi à établir la vérité par des aveux sincères et complets, cette  manœuvre d’escroquerie politique sans aucun scrupule est à condamner sans ambages. C’est la plus crapuleuse et pernicieuse opération d’immoralité que les criminels de 2005 et leurs complices viennent de boucler. Sans vérité, sans justice et sans morale, il ne peut y avoir de réconciliation. Il est donc patent désormais que seule l’alternance politique permettra d’exorciser le mauvais sort qui poursuit notre peuple, d’apaiser les douleurs que les injustices cruelles du gouvernement de Mr Faure Gnassingbé aggravent  et de réconcilier notre peuple. Que Dieu nous protège contre ce régime pervers  et endurci.                            

Nicolas LAWSON

Président du PRR

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 16:36
Lomé, le 22 Mars 2012 Excellence Monsieur Faure Gnassingbé, Président de la République Présidence de la République LOME – TOGO Objet : Lettre de protestation Monsieur le Président de la République, Le ministre de l’administration teritoriale, Mr Pascal Bodjona, a empêché le CPDC rénové de travailler ce jeudi 22 Mars 2012 sous le prétexte fallacieux que vous avez demandé aux ministres de rester à l’écoute en vue d’un éventuel appel pour un conseil extraordinaire des ministres. Si c’est ainsi et sans organisation que le pays est géré alors sa ruine sera de plus en plus accablante. Les intrigues du ministre deviennent insupportables et constituent un sabotage des intérêts vitaux de notre pays, de la confiance nationale et discréditent votre gouvernance. Cela prépare les germes d’une insurrection populaire car nous sommes confrontés à une misère se propageant rudement, à une corruption et à une immoralité généralisées, au mécontentement de la masse, à une défiance légitime des catégories politiques et sociales. A moins que notre société ne se réédifie sous une discipline renouvelée et à une gouvernance plus efficiente, la vague d’insatisfaction générale, de désagrément et de souffrance finira par déstabiliser à nouveau le pays et emporter dans le fracas votre pouvoir. Votre ministre devient de plus en plus dangereux pour la cohésion nationale et empêche les patriotes de contribuer à la rénovation politique et sociale de notre pays. Monsieur le Président de la République, si le dialogue avec nos frères de l’ANC et du CAR n’est pas sincère et ne peut aboutir à un résultat favorable au peuple togolais, alors je vous invite à faire mettre en œuvre les recommandations du CPDC rénové sans tarder. Vous devez vous souvenir que la voix de la nature n’est jamais entièrement étouffée. Elle fait pâlir au moment opportun ses enfants égarés et ingrats et venge par les révolutions ou les insurrections populaires les injustices et les larmes de ses enfants humiliés et malheureux. Il est temps de mettre un terme aux manipulations pernicieuses et funestes à l’ordre social de votre ministre. Nous voulons simplement servir notre pays et nos compatriotes. Veuillez trouver ici, Monsieur le Président de la République, l’assurance de ma fraternelle et haute considération Nicolas LAWSON Président du PRR Copie : Ambassadeurs et presse
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