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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 17:21



Ils sont incorrigibles et méprisent l’Afrique

 Les dirigeants occidentaux, n’ayant pas écouté les avertissements qui mettaient en garde contre le néocapitalisme dégénéré, qui nous conduisait au chaos, se sont  réveillés soudainement épouvantés et désemparés. Depuis des années, ils se réunissaient et faisaient lire des communiqués pontifiants et rassurants. Ces politiciens de droite comme de gauche ne voyaient que les bouts de leurs nombrils, se délectaient des puissances de leurs pays, étaient manipulés par leurs experts, en complicité avec les financiers véreux, et faisaient de la représentation théâtrale pour les peuples plus ou moins crédules. Ils n’avaient aucune vision sinon celle de se faire réélire ou de dominer les plus faibles.

Quand la bourrasque de la faillite s’était abattue sur les grandes banques américaines et les grandes compagnies d’assurances et que les répercussions s’étaient étendues au reste du système financier et bancaire gangrené, les pires néoconservateurs come George Bush et le socialiste ultra-libéral Gordon Brown s’étaient convertis en catastrophe aux vertus douteuses des nationalisations bancaires sans des réflexions appropriées. Ils arrivaient à peine à masquer leurs embarras et à dissimuler leur confondante vacuité. Mais, sans scrupule et pour rassurer les peuples, ils avaient su trouver subitement les mots pour vilipender le capitalisme financier, ce mécanisme pervers au service d’une poignée d’hommes, qui ont réussi à voler avec leurs aides des centaines sinon des milliers de milliards de dollars qu’ils ont planqués dans les paradis fiscaux. Au lieu de s’asseoir comme des gens responsables et raisonnables pour chercher de véritables solutions, en laissant crever le virus de la bourse, ils s’étaient agités et avaient présenté des plans de fortification du virus et de  renflouement des banques, en endettant lourdement les générations futures. Dans leur naïveté et malveillance, ils avaient cru pouvoir calmer les spéculateurs. Quelle simplicité et quelle fadaise ! Comment peut-on éliminer le virus du néocapitalisme en continuant à le nourrir ? Un petit exemple de la Caisse d’Epargne de France, qui avait poursuivi le jeu en bourse avec l’épargne des français en perdant 600 millions d’euros, est révélateur de l’état d’esprit et de l’avidité de ces drogués. Les plans américains, anglais et français sont des tétracyclines pour soigner le Sida.

Avec pratiquement 1000 milliards de dollars injectés dans le circuit bancaire américain et plus de 1700 milliards d’euros de garanties du système bancaire européen, les dirigeants américains et européens n’avaient fait que redistribuer les cartes et rassurer les prédateurs. Le message était : « Vous pouvez continuer à jouer avec les monnaies, les produits alimentaires, les actions et les obligations, les matières premières, les produits alimentaire et les produits dérivés. Vous pouvez continuer à faire de la titrisation et vous enrichir sans rien produire. Nous vous laisserons les fortunes que vous accumulerez, mais nous comptons protéger les banques pour faire écran et pour ne pas paniquer les peuples. » Ces spéculateurs conservent leurs fortunes dans les paradis fiscaux ; mais ils font des chèques pour prendre des monnaies pour régler leurs achats dans l’économie réelle. Tant qu’ils auront la possibilité de jouer et de gagner de l’argent sans travailler et sans produire, ils ne participeront pas au développement de l’économie réelle. Les dirigeants occidentaux semblent ignorer cette triviale réalité. Ils rassurent leurs peuples en disant que ce sont des prêts ou des garanties aux banques. A-t-on jamais vu un banquier laisser un taux de rémunération plus important pour aller prendre un taux plus bas ? Ils savent que les peuples sont crédules et ne comprennent pas les jargons et les écritures sophistiquées de l’industrie financière.

La France offre le modèle le plus flagrant de l’absurde. Son Président disait que les caisses étaient vides. Son premier ministre soutenait que le pays était en faillite. Il n’y avait pas moyen de trouver 1,2 milliard d’euros pour financer le RSA, qui aurait réduit le chômage tout en relançant l’activité économique. Mais subitement, on avait trouvé 360 milliards d’euros pour un plan de sauvetage dont 40 milliards directement pour les banques et 10,5 milliards immédiatement décaissables pour les banques. Le gouvernement avait prétendu que les 10,5 milliards d’euros étaient destinés au financement des entreprises comme si le 1,2 milliard du RSA était destiné aux bêtes. La relance d’une économie ne se fait-elle pas aussi par la relance de la consommation ? Allait-on payer le RSA aux gens toujours en chômage ou à ceux qui avaient trouvé un emploi et devraient contribuer à la production et donc à la croissance ? Pourquoi est-il si insupportable aux conservateurs, aux gratte-papiers et autres bateleurs de droite de reconnaître que ce sont les pauvres qui produisent ce qu’ils mangent et utilisent ? Pourquoi ces politiciens de droite croient-ils que leur verbiage est plus important pour un pays ou le monde que la sueur des travailleurs ? Pourquoi croient-ils que leurs comptes remplis dans les banques et leurs costumes  font d’eux des hommes supérieurs et plus respectables ?

C’est à cause de la crédulité de certains pauvres, qui votent contre leurs propres intérêts par ignorance ou par préjugés, que cette engeance continue de pérorer et d’entretenir un état de jungle dans le monde. Quelles personnes honnêtes et compatissantes aux douleurs de l’humanité peuvent encore croire ces politiciens pantins au service de la plus cruelle des pègres de tous les temps ? Ils croient qu’avec la vigueur de leur rhétorique, ils vont susciter l’enthousiasme des peuples  et soigner leurs taux de popularité. Mais les peuples sentent intuitivement qu’ils ne se sont pas encore débarrassés des tares inhérentes au néocapitalisme, de leur idéologie rancie et de leur congénitale avidité.

Il s’agissait de mettre un terme au capitalisme financier bestial et non l’alimenter et chercher à le ralentir dans son entraînement de l’économie réelle dans la dépression et du système bancaire dans le chaos. Pour le faire, il était indispensable de fermer les bourses pour une longue période, plus de temps que la Russie ne l’avait fait. Autrement, on devrait interdire aux banques de participer au jeu de casino avec les épargnes des travailleurs et avec les pensions des retraités. Puis de définir de nouvelles règles et exiger des banques de présenter leurs bilans réels. Elles devraient séparer leurs actifs réels de leurs actifs toxiques. Elles devraient rapatrier les fonds déposés dans les paradis fiscaux et refuser leurs garanties à des fortunes illégitimes détenues dans ces paradis fiscaux. Nous connaissons les  montants des fortunes des hommes les plus riches du monde comme Warren Buffett, Bill Gates, George Soros, etc. Aucune autre fortune ne devrait être supérieure à celles-là. Ainsi, nous saurons pourquoi la valeur totale de la production dans le monde est estimée autour de 45.000 milliards de dollars alors qu’on nous dit que la spéculation financière représente au moins 700.000 milliards de dollars sinon le double. Car en réalité, personne ne peut donner les vrais chiffres. Les banquiers ont perdu leur crédibilité et c’est vraiment dommage. Ils ont aidé les spéculateurs à voler les peuples. Aucun des plans adoptés aux Etats-Unis et en Europe n’est crédible pour amener la transparence car on a ni changé les sociétés de notation ni leur mode de fonctionnement. D’ailleurs, la hâte à organiser un sommet à Paris sur les paradis fiscaux le 21 Octobre 2008 avait bien montré la confusion des européens. L’absence des Etats-Unis, de la Suisse et d’autres pays à cette réunion avait prouvé que ce n’était que de la gesticulation. Le ministre allemand, en s’attaquant à la Suisse, avait oublié de mettre en cause le Royaume Uni. C’est ce pays qui contrôle pratiquement 80% des paradis fiscaux dans le monde. Le ministre  avait violemment interpellé  la petite Suisse sans parler de l’ogre de la finance occulte mondiale, le Royaume Uni, qui était présent à la réunion pour empêcher une charge contre lui.

Une telle situation favorise les spéculateurs et renforce leurs relations avec les dirigeants politiques occidentaux. Malgré toutes les propagandes et les gesticulations, c’étaient les solutions américaines et britanniques qui avaient été adoptées. Ces solutions sont des décisions étatiques pour mettre des garrots afin d’arrêter l’hémorragie qui avait profondément saigné les banques et qui risquait de faire disparaître les marchés boursiers et finir par gangrener l’économie réelle. Il faut maintenant trouver de véritables solutions pour restaurer les fondamentaux de l’économie réelle et la justice dans les échanges internationaux. Le G7 et le prétendu G8 composé du G7 et de la Commission Européenne n’ont aucune légitimité pour piloter seuls la refonte du système monétaire, financier et commercial mondial. La précipitation du Président français pour aller presser George Bush pour organiser une réunion avant la fin de l’année 2008 sur la réforme du traité de Bretton Woods était malencontreux et avait démontré qu’il n’avait pas bien compris que ce n’était pas une affaire de simple réanimation de la dépouille du vieux système et surtout que personne ne faisait plus confiance au Président américain. Cette volonté de jouer avec le destin du monde pour son prestige personnel est l’une des causes du désastre actuel. On savait aussi qu’il n’avait pas la confiance entière de la Chancelière allemande et du Premier ministre britannique. Son show les amusait bien. Rien d’important ne sera fait avant la fin des élections américaines et la prise de fonction du nouveau Président le 20 janvier 2009.

Je parie  que ce sera Barack Obama et son administration, qui devront engager la transformation du système politique, économique, financier et politique dans le monde. La France devra retrouver sa juste place et il va falloir faire plus d’espace de responsabilité à la Chine, à l’Inde, à la Russie, au Brésil et plus généralement au G20, sans oublier la modeste place de l’Afrique. Le G7 devra disparaître. L’OMC, le FMI, la Banque Mondiale, etc., devront être fondamentalement reformés et abandonner leurs idéologies néolibérales et destructrices de vies humaines. Ces institutions ont misérablement échoué et leurs conseils nocifs aux gouvernements des pays pauvres ont été dévastateurs. La Chine, dont l’économie dégage des excédents considérables pour son commerce extérieur,  qui dispose d’un vaste marché intérieur, soit plus de trois fois celui de l’Union Européenne et cinq fois celui des Etats-Unis et qui possède un paquet important des bons du trésor américain, devra jouer un plus grand rôle dans la direction économique du monde. La voix de l’Allemagne, qui dégage aussi d’importants excédents de sa balance commerciale, et surtout celle de la Russie, qui fournit 30% du pétrole et 40% du gaz consommés dans l’Union Européenne, devront être plus entendues que celles du Royaume Uni et de la France. L’œuvre capitale de refondation du système financier et monétaire agonisant ne peut pas être de l’initiative du Président Bush ni du Président français. Il faut être sensé et humble. Le désastre économique aux Etats-Unis et les déficits chroniques en France exigent que leurs dirigeants actuels comprennent leur inanité.

La France aurait pu trouver une évidente solution à ses problèmes économiques et surtout des déficits de son commercial extérieur si son Président avait exploité mon mémorandum sur le Co-développement. Mais il préfère le concept fumeux du développement durable. C’est au niveau du Co-développement que le pays pouvait encore joué avec aisance et réussite. Mais, les habitudes colonialistes et paternalistes empêchent les hommes d’affaires et les dirigeants français de traiter les africains avec respect et comme des partenaires. Ils préfèrent jouer à la grenouille qui veut se faire plus gros que le bœuf. C’est ainsi que le Président français avait fait un discours improvisé devant les Chefs d’Etat des pays francophones, avait utilisé son portable sans égard pour un Chef d’Etat au moment où il parlait et avait quitté précipitamment la réunion du Québec pour aller discuter de choses plus sérieuses avec le Président américain, qui a ruiné son pays, perverti les relations internationales et qui suscitait la répulsion dans son pays. Comment pouvait-il ignorer une telle réalité ? La France n’a aucun avenir sans l’Afrique. Le centre de gravité économique du monde s’est déplacé des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Il se trouve en Asie. Mais, c’est l’Afrique qui va l’irriguer dans les années à venir. Nous avons encore au moins 50% des ressources naturelles dont le monde a besoin. Nous possédons des actifs physiques réels et non des actifs toxiques comme ceux qui font encore les richesses des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Nous possédons un marché de 1 milliard de personnes et certainement de 1,5 milliard dans 50 ans. Nous sommes toujours disposés à traiter avec l’Europe comme notre partenaire privilégié. Mais, si elle veut continuer  à n’offrir que les aides et la condescendance, nos enfants révoqueront notre testament. Ils auront la liberté, le courage et le discernement pour nouer un nouveau contrat moral, économique et politique avec les chinois, les indiens, une Amérique renouvelée avec Barack Obama et l’Amérique latine.

Le Commonwealth comme la Francophonie avaient suffisamment montré leur mépris du continent africain au moment où la crise alimentaire faisait des ravages. Ils ont continué à le montrer avec la crise financière. Ils ont injecté des centaines de milliards d’euros et de livres sterlings dans leurs systèmes bancaires mais n’ont rien proposé jusqu’à présent à l’Afrique. Ils disent qu’ils vont revoir leurs aides pour parvenir au niveau fixé par les nations-Unions de 0,7% de leurs PIB. Depuis 50 ans, ils ne sont jamais parvenus à la moitié de ce taux. Qui peut croire qu’en période de grave crise chez eux, ils vont le faire. Nous ne sommes plus des gogos. C’est une injure à notre intelligence et la preuve de leur fausseté et dureté de cœur. Sans l’Afrique comment la France continuera-t-elle à s’éclairer à 80% par l’énergie nucléaire à bon marché ? En quoi les pays africains ont-ils réellement besoin de la France aujourd’hui ? La Chine, les Etats-Unis, l’Allemagne, la Corée du sud, le Brésil, etc., peuvent fournir de nos jours tout ce dont les pays africains ont réellement besoin. Le 21è sicle devra être le siècle de l’intelligence et de la justice. Les abus des siècles passés doivent cesser et disparaître avec le système néocapitaliste funeste et sa suite naturelle de néo-colonialisme. Le système de la prétendue aide occidentale, avec ses soubassements obscurs et son pilotage implacable, a été fatal à l’Afrique. Il a créé la famine, la corruption, les violences, l’ignorance, la mendicité et l’indignité en Afrique. Les apologues  de ce culte néfaste sont les mêmes que ceux de la financiarisation  des économies. Ils ont maintenant échoué pitoyablement et ont démontré leur vilénie, leur incompétence, leur corruption et leur insensibilité à la souffrance humaine. Ils ne changeront pas de mentalité. Il revient aux élites africaines de croire à la responsabilité individuelle comme le prouve Barack Obama et de prendre en main les destins de leurs pays. Les élites africaines doivent voir la nouvelle direction du vent et aller dans cette direction et non attendre que les girouettes occidentales non repenties tournent dans le sens du vent pour poursuivre leur philosophie d’exploitation de l’homme par l’homme.

Les banques en Afrique et notamment dans les pays de l’UEMOA ont besoin de liquidités. Il leur faut au moins 15 à 20 milliards d’euros. Les thuriféraires du néo-colonialisme nous diront qu’il n’en est pas question car ils vont nous aider. Après nous avoir pillé et en faisant privatiser nos sociétés publiques, ils ont créé la misère dans nos pays. Ils nous proposent la démocratie, la bonne gouvernance et l’aide. C’est la doxa néo-coloniale. Ils savent que nous mettrons des siècles pour se stabiliser et prendre conscience de la cruelle réalité. Ils auront le temps de poursuivre leur pillage. La France avait connu quatre révolutions sanglantes (1789, 1830, 1848 et 1870) et deux guerres mondiales contre l’Allemagne, pour sortir de la nuit de l’instabilité. C’est son histoire et c’est de là qu’elle a forgé son identité. Elle ne peut pas offrir mieux. Les Etats-Unis avaient fait la guerre de sécession et avait tué Abraham Lincoln, John Kennedy, Martin Luther King et d’autres personnalités publiques, etc. Nous n’avons aucun complexe à avoir et aucune leçon à recevoir d’eux. Ces pays ont aussi été esclavagistes, colonialistes et pilleurs des ressources des autres. Nous devons donc réagir à la lumière de cette réalité et non suivre l’imposture des dominants et des rapaces.

Le plan de recapitalisation de leurs banques doit être transposable chez nous. Nous sommes aussi pénalisés par l’avidité de leurs financiers et banquiers. Il nous faut, dans le cadre de l’UEMOA, un plan de redressement et de recapitalisation de nos banques. Je profite de cet article pour prendre le risque de parier que si la France ne se recentre pas, change de vision et traite l’Afrique francophone avec plus de respect, elle deviendra un pays sous-développé avant 2050. L’Europe aussi a intérêt à changer de politique en Afrique. Ce n’est pas son enveloppe financière de 13,5 milliards d’euros pour la coopération pendant 5 ans avec les 77 pays des ACP qui changeront les choses. Ces 123 millions d’euros pour 5 ans pour l’enveloppe financière consacrée au Togo ne lui donnent aucun droit de peser lourdement et d’orienter notre destin. La Banque Centrale Européenne (BCE) et le Trésor français contrôlent la zone franc. Leurs responsables doivent savoir que nos banques dans l’UEMOA ont besoin de liquidités au même titre que les banques européennes. La Réserve Fédérale américaine (FED) a mis à la disposition de la BCE des milliards  dollars pour faciliter les échanges entre l’Europe et les Etats-Unis et aider les européens à payer leurs factures en dollars aux pays pétroliers du golfe et pour d’autres achats. Ils doivent aussi mettre à la disposition de nos pays des euros ou des dollars.

Je lance un appel aux élites et aux jeunes africains pour prendre leurs destins  et ceux de leurs pays dans leurs mains. C’est en nous asphyxiant économiquement que les occidentaux créent les conditions de la violence chez nous.  La démocratie ne germe pas facilement sur le terrain de la pauvreté. Elle est la fille du capitalisme et non l’inverse. Là où il y a des injustices et la misère, il ne peut exister que des violences et de l’instabilité. La grande corruption du néocapitalisme avait corrompu nos dirigeants. C’est pourquoi, les africains ne doivent pas croire que seuls leurs dirigeants sont corrompus. La crise financière vient de révéler qu’il y a une caste malfaisante qui a tout corrompu dans le monde. Il nous faut impérativement condamner le concept de l’aide pour retrouver notre dignité et notre liberté. Les dirigeants occidentaux sont dangereux. Ils font croire à leur peuple qu’ils aident l’Afrique. Ceux-ci les croient et se sentent supérieurs aux africains. Malheureusement, les jeunes africains aussi croient qu’il y a un eldorado en Europe et cherchent à y venir pour sortir de la misère. Ils vont ainsi échouer dans la méditerranée ou dans des camps de prostration en Europe. Entre temps l’argent prétendument destiné à l’aide est détourné et partagé entre les mafieux du système. Voilà la grande révolution culturelle, politique et humaine du 21è siècle. Nous devons l’engager sans délai.

 

Nicolas LAWSON

Président du PRR              

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