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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 20:45

L’ECHEANCE DE 2010 ET LES PERSPECTIVES D’AVENIR

 Nous sommes entrés dans une nouvelle ère avec la crise systémique qui consacre la faillite de l’idéologie néocapitaliste, ultralibérale et néoconservatrice. La ruine du communisme avait favorisé le triomphe de l’économie de marché, qui vient d’engendrer la crise financière et économique, manifestement plus grave que la crise de 1929 à cause de son utilisation de la stratégie de chaos. En ce moment où c’est la récession partout, la décroissance des économies occidentales, le chômage galopant et la misère se propageant à vive allure, les gouvernements sont frappés de paralysie ou de crétinisme. Sans être cassandres, on peut estimer que les courants nous mènent à la catastrophe.Cependant, les progressistes, dont nous faisons partie, avaient tiré la sonnette d’alarme depuis vingt ans. C’est pourquoi, malgré tout, nous sommes optimistes et nous affirmons que loin d’arriver à son terme, l’histoire humaine va encore se poursuivre longtemps. Dans le contexte déroutant de la crise financière, monétaire et économique, le PRR a pris du recul pour avoir une meilleure perspective. Notre parti a ainsi élaboré une réponse cohérente et efficace aux problèmes brutaux qui éprouvent les togolais et les africains. Ce sont le Mémento pour le Togo et l’Agenda de l’avenir, que nous ne manquerons pas d’imprimer à nouveau et de les distribuer largement dans les semaines à venir.

 
L’ECHEANCE DE 2010


Nous soutenons que les conditions ne sont pas encore remplies pour avoir des élections présidentielles libres, transparentes et acceptables pour tous. Le hold-up de la classe politique traditionnelle sur la vie politique, leurs rivalités funestes, leur dépendance à l’égard de l’étranger pour régler leurs disputes et ses conséquences désastreuses sur le pays et le peuple, nous font craindre la répétition des drames et des crimes ayant déjà éprouvé notre patrie. Les camps antagonistes ne semblent pas disposés à faire des compromis pour réaliser des réformes institutionnelles et constitutionnelles dans l’intérêt supérieur du pays. Ils chicanent en faisant primer les intérêts personnels ou partisans sur l’intérêt de la nation. Le RPT et les partis traditionnels de l’opposition ont pris le peuple togolais en otage et jouent avec le destin national. L’ineptie de leur comportement a condamné une immense partie de la masse à errer dans un univers kafkaïen, écrasée par la misère et l’ignorance qui la cernent.
L’émergence du PRR et de son Président est un défi à ces forces du passé. Ceux, qui ruminent de vieilles nostalgies mais parlent de changement et ceux, qui s’accrochent au pouvoir désespérément pour résister aux nostalgiques, sont le recto et le verso de la même puce. Ils ne se préoccupent pas le moins du monde des conséquences néfastes de leurs divisions et ambitions personnelles. Le malheur est que notre jeunesse souffre comme ses aînés des tares léguées par le système monopartisme et que notre presse écrite s’acharne à reproduire en boucle des caricatures. Heureusement que nous avons la presse audio-visuelle dont le travail est largement louable, si l’on tient compte des moyens limités dont elle dispose. Il reviendra à un gouvernement progressiste que le PRR pourra former de venir en aide globalement à la presse pour une meilleure formation et rétribution des journalistes et par un financement appréciable des organes de presse.

 Ceci est une exigence car sans une presse libre et de qualité, des journalistes objectifs et bien payés, il ne peut y avoir une démocratie viable. Le rôle de la presse a été déterminant dans les dernières élections présidentielles ghanéennes. C’est grâce à elle que le parti au pouvoir n’a pas réussi à truquer les résultats. En 2010, le PRR souhaite que le courage, la déontologie professionnelle et le patriotisme soient les vertus décisives chez nos journalistes.

Notre parti jouera un grand rôle en 2010. Nous serons incontournable car nous représentons l’espoir et nous détenons la clé du redressement national et de l’unité des fils du pays. C’est l’une des raisons pour laquelle nous avons adressé récemment des propositions de réformes au Président du CPDC. Chacun a pu constater que ce sont des propositions judicieuses devant servir à la stabilité, à l’équité, à l’unité nationale et à la paix sociale. Il n’y a aucun intérêt à ce que le Chef de l’Etat actuel gagne les élections de 2010. La rhétorique de la réconciliation nationale n’est pas suffisante pour contrebalancer l’autre plateau de la balance qui porte les crimes du régime, la misère du peuple et l’abaissement du pays. L’impuissance de ses gouvernements successifs à restaurer l’autorité de l’Etat et à créer les conditions favorisant l’emploi de nos jeunes, l’éradication de la corruption et la bonne gouvernance, exige qu’il soit sévèrement sanctionné en 2010. L’alternance est non seulement moralement souhaitable l’année prochaine mais elle est impérative pour le salut de notre peuple et pour la restauration du prestige de notre pays.

 

POURQUOI JE SERAI CANDIDAT EN 2010

 

Notre peuple a perdu le goût de vivre, sa dignité et l’espérance. Mon engagement est de lui donner la liberté, la sécurité, le bonheur de vivre et d’assurer à notre patrie son indépendance politique et économique. Quelles soient par ailleurs les qualités des autres candidats qu’il y aura dans la compétition, ils ne peuvent le faire car ils sont les émanations du passé et d’un sérail qui pense court et agit par nature contre le bien commun. Je suis le candidat de la rupture avec un passé chargé de divisions, de violences, de crimes et de sectarisme. Je suis le seul capable d’agir contre les oligarchies qui maintiennent notre pays dans la dépendance à l’égard d’hommes, de pays et d’institutions étrangères.

Ma mission est, à l’opposé, de devenir, y compris avec ceux qui se ressaisiront, sans exclusion sectaire, le catalyseur d’un changement radical, positif et libérateur du génie national. Je ne pars pas d’une analyse de rapports de force politique existants actuellement mais d’une vision de l’avenir pour laquelle je m’efforce d’inspirer les énergies et de mobiliser les ressources physiques du pays. Ma première et plus ardente obligation sera de faire sauter les chaînes dans nos esprits et le verrou financier et monétaire qui imposent au Togo l’austérité sociale et la pauvreté. Mon gouvernement contribuera à détruire le mur de la pauvreté érigé entre le Nord et le Sud de la planète. J’entends ainsi participer à la refondation ce que d’autres hommes d’Etat avant moi avaient appelé la cause de l’humanité.

Nous vivons dans un moment historique décisif porté par l’avènement de Barack Obama. C’est le plus cadeau de la divine providence à l’Afrique. Il donne au PRR et à ses alliés l’occasion de réussir en 2010 ce que les leaders de l’opposition traditionnelle n’ont pas pu faire auparavant et en laissant violer la souveraineté populaire et violenter le peuple impunément. C’est un crime que de ne pas pouvoir protéger le peuple et sa victoire quand il vous donne sa confiance et son suffrage. Mon engagement en 2010 servira à restaurer la volonté du peuple togolais et à l’essor d’une politique de grands travaux financés essentiellement par des crédits publics nationaux. L’horizon de mon combat est la libération des togolais des tyrannies du système en place, de la dynastisation du pouvoir, de la pauvreté, de l’ignorance et de la dépendance extérieure. Le travail, la discipline, l’ordre et le respect les uns des autres, les libertés et la sécurité seront les piliers de la politique de mon administration.

Le PRR aura pour priorité l’éducation, la protection sociale, la santé publique, l’agriculture et le développement équitable de toutes les régions du pays. Notre parti et le gouvernement feront redéfinir la CEDEAO, en rejetant les carcans dans le traité de l’UEMOA. Nous avons une certaine idée de l’homme, fondée sur le développement mutuel et une culture de la vie. C’est la raison pour laquelle j’avais inventé le concept du co-développement au début des années 80. C’est ainsi et ainsi seulement que tous les peuples pourront se substituer à une concurrence économique faussée et corrompue par le jeu des néocolonialistes et des oligarchies financières.

Le Président du PRR que je suis a déjà contribué dans d’autres mouvements et cercles à une redéfinition d’un nouveau système financier et monétaire international. Quand je serai élu Président de la République du Togo, je ferai jouer à notre peuple son rôle de nation pilote que le destin lui a réservé en Afrique et qui a été dévoyé jusqu’à présent par les amants du pouvoir personnel et les apprentis politiciens. Mon gouvernement lancera un plan de relance économique de 1.500 milliards de FCFA sur trois ans pour reconstruire notre pays déstructuré et dévasté. Nous demandons donc aux jeunes togolais et à tous ceux qui rêvent d’un grand Togo uni et prospère de nous rejoindre pour mener cette bataille des patriotes et des hommes libres. Rien n’est impossible à celui qui a la foi et l’audace de l’espoir.

 

Fait à Lomé, le 9 Mars 2009


Nicolas LAWSON
Président du PRR
Ancien candidat à la
Présidence de la République     

 

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